Laurent VOULZY
Stephan EICHER
Maxime LE FORESTIER
En 1972, avec des chansons comme Fontenay-aux-Roses, Parachutiste ou San Francisco, son premier album studio (Mon frère), vendu à plus d’un million d’exemplaires, devient la bande-son de toute une génération
Gaëtan ROUSSEL
STEREOPHONICS
Le groupe gallois, en tournée après la sortie de son onzième album Kind, a offert une tournée générale de hits à la Rockhal, mardi soir.
Les dernières tournées de Stereophonics ont de quoi faire le bonheur des fans de la première heure. Notamment au Luxembourg, où les Gallois ont fait escale une sixième fois, sur le chemin les menant de la Suisse à l’Allemagne. L’an dernier déjà, lors du passage du groupe britannique à l’Atelier, Kelly Jones et ses musiciens nous avaient fait traverser les époques en puisant dans quasiment tous leurs albums. Mardi soir sur la grande scène de la Rockhal, ils ont appliqué la même recette, en mettant légèrement l’accent sur leur onzième et dernier album, Kind, sorti en fin d’année dernière.
Un opus plus doux et particulièrement empreint de sincérité, dixit le bassiste Richard Jones qui s’était confié en amont du concert, et dont on a eu un aperçu avec les belles balades « Fly Like an Eagle », « Hungover for you » et « Don’t Let the Devil Take Another Day ». À ces titres récents, on peut également citer « Bust This Town », plus accrocheur et dans la veine de ce que le groupe fait depuis des années.
Mais c’est avec le single « C’est la vie » que la soirée a débuté, morceau énergique de l’album Keep the Village Alive (2015). Ce n’était que le premier des hits entonnés par Kelly Jones, qui donne toujours sur scène cette impression de dérouler sa partition sans grandes fioritures, ne laissant qu’une place limitée à l’intéraction avec le public. Mais le chanteur est un peu plus sorti de son rôle cette fois, jouant de l’autodérision lorsqu’il a commencé à jouer les premières notes de « Mr and Mrs Smith » avec la mauvaise guitare, testant plusieurs refrains un peu plus tard ou blaguant au micro avant de se mettre au piano.
De l’ultra-populaire « Maybe Tomorrow », issu de You Gotta Go There to Come Back (2003) et repris a capella par le public, à « Have a Nice Day » (Just Enough Education to Perform, 2001) ou encore « Graffiti on the train » (2012) et le plus récent « I Wanna Get Lost With You » (Keep the Village Alive, 2015), Stereophonics a largement arrosé son public d’un son qui était familier aux trentenaires et quadras de la Rockhal, même si celui-ci a souffert des bourdonnements venant d’un tom de la batterie de Jamie Morrison. Au passage, le batteur a encore une fois fait montre d’une énergie débordante, notamment -et c’est habituel- dans le final de « Mr and Mrs Smith ».
Et pour conclure un set bien équilibré d’environ deux heures, quoi de mieux que de revenir à l’album Language. Sex. Violence. Other? (2005), avec l’efficace « Dakota » ?
Maxime LE FORESTIER
En 1972, avec des chansons comme Fontenay-aux-Roses, Parachutiste ou San Francisco, son premier album studio (Mon frère), vendu à plus d’un million d’exemplaires, devient la bande-son de toute une génération
Elliott MURPHY
M
Matthieu Chedid, dit M (également typographié – M –), est un auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste et guitariste français, né le à Boulogne-Billancourt. S’il joue principalement de la guitare sur scène, -M- est aussi multi-instrumentiste en studio, où il assure la quasi-totalité des différentes partitions. Depuis 2018, il est l’artiste le plus récompensé aux Victoires de la musique (13 trophées, à égalité avec Alain Bashung)1.
David GILMOUR
David Gilmour a également été nommé « meilleur joueur de Fender de tous les temps » par un sondage effectué par le magazine spécialisé Guitarist, arrivant en tête devant d’autres musiciens de légende tels que Jimi Hendrix ou Eric Clapton.