Stephan EICHER

Stephan Eicher naît, deuxième d’une famille de trois garçons, le , à Münchenbuchsee, en Suisse, près de Berne. Son père est d’origine yéniche tandis que sa mère est alsacienne. Son père, violoniste de jazz à ses heures, donne à Stephan et à ses deux frères le goût de la musique. Stephan passe une enfance un peu solitaire, il est envoyé à l’âge de 11 ans dans un internat privé de l’Oberland bernois, l’École d’Humanité (de). Il apprend là notamment l’anglais, le français et côtoie de multiples cultures : africaine, japonaise, américaine… En 1975, son chemin croise pour la première fois celui d’un hôtel, le Meiringen, dans lequel il travaille comme apprenti. Mais il se rend compte que ce travail ne lui convient pas, pas plus que les multiples autres petits boulots qu’il exercera durant quelque temps pour la Poste suisse, en usine ou dans des bars. À Zurich il suit des cours de vidéo dans une école d’art dont il sort trois ans plus tard artiste diplômé. À 17 ans, il joue dans son premier groupe, The Noise Boys, qui ne survivra que quelques mois. En 1979, un copain lui prête un ordinateur : il compose ses premières musiques.

En 1980, à la suite du mouvement de la jeunesse zurichoise auquel Stephan Eicher participe, il fonde avec son plus jeune frère Martin le groupe Grauzone, orienté électro-industriel. Au départ, Stephan Eicher réalise les Super 8 et les photos projetées lors des concerts du groupe et, par la suite, il y joue du synthétiseur et de la guitare. En parallèle, il enregistre en septembre 1980 son premier album solo sur un dictaphone : Stephan Eicher spielt The Noise Boys. Avec l’album Eisbär, Grauzone connaît un véritable succès. Souhaitant prendre un peu de distance, Stephan Eicher arrête pendant un an la musique et part pour Bologne comme programmateur d’une radio féministe. En 1982, il rencontre le groupe Liliput avec lequel il tourne en France et en Allemagne pendant quelque temps comme guitariste ; Klaudia Schifferle, la bassiste leader de Liliput, peintre et poète également, écrira plus tard des chansons pour lui. Il rencontre Martin Hess, alors manager de Liliput, qui finit par encadrer la carrière solo de Stephan Eicher. Ils se lient d’amitié. En 1984, il participe en France à de nombreux festivals, comme les Transmusicales de Rennes ou Le Printemps de Bourges et donne un concert aux Bains Douches, boîte de nuit parisienne.
Ses chansons Two People in a Room (extraite de I Tell This Night) en 1986 puis Combien de temps (extrait de Silence) en 1988 le rendent très populaire en France, il joue pour la première fois à l’Olympia le 20 mars 1986. Ce succès atteint son apothéose en 1991/1992 avec l’album Engelberg (plus de 600 000 albums vendus en France et plus de 100 000 en Suisse). À cette époque, Stephan Eicher est très sensible au charme des chambres d’hôtels, il y enregistre cet album ainsi que le suivant Carcassonne, qui sort en 1993. Suit une période de voyages et de concerts à travers le monde, périple retracé sur un double album et une cassette vidéo : Non ci badar, guarda e passa, pour se retrouver (1000 vies).

STEREOPHONICS

Le groupe gallois, en tournée après la sortie de son onzième album Kind, a offert une tournée générale de hits à la Rockhal, mardi soir.

Les dernières tournées de Stereophonics ont de quoi faire le bonheur des fans de la première heure. Notamment au Luxembourg, où les Gallois ont fait escale une sixième fois, sur le chemin les menant de la Suisse à l’Allemagne. L’an dernier déjà, lors du passage du groupe britannique à l’Atelier, Kelly Jones et ses musiciens nous avaient fait traverser les époques en puisant dans quasiment tous leurs albums. Mardi soir sur la grande scène de la Rockhal, ils ont appliqué la même recette, en mettant légèrement l’accent sur leur onzième et dernier album, Kind, sorti en fin d’année dernière.

Un opus plus doux et particulièrement empreint de sincérité, dixit le bassiste Richard Jones qui s’était confié en amont du concert, et dont on a eu un aperçu avec les belles balades « Fly Like an Eagle », « Hungover for you » et « Don’t Let the Devil Take Another Day ». À ces titres récents, on peut également citer « Bust This Town », plus accrocheur et dans la veine de ce que le groupe fait depuis des années.

Mais c’est avec le single « C’est la vie » que la soirée a débuté, morceau énergique de l’album Keep the Village Alive (2015). Ce n’était que le premier des hits entonnés par Kelly Jones, qui donne toujours sur scène cette impression de dérouler sa partition sans grandes fioritures, ne laissant qu’une place limitée à l’intéraction avec le public. Mais le chanteur est un peu plus sorti de son rôle cette fois, jouant de l’autodérision lorsqu’il a commencé à jouer les premières notes de « Mr and Mrs Smith » avec la mauvaise guitare, testant plusieurs refrains un peu plus tard ou blaguant au micro avant de se mettre au piano.

De l’ultra-populaire « Maybe Tomorrow », issu de You Gotta Go There to Come Back (2003) et repris a capella par le public, à « Have a Nice Day » (Just Enough Education to Perform, 2001) ou encore « Graffiti on the train » (2012) et le plus récent « I Wanna Get Lost With You » (Keep the Village Alive, 2015), Stereophonics a largement arrosé son public d’un son qui était familier aux trentenaires et quadras de la Rockhal, même si celui-ci a souffert des bourdonnements venant d’un tom de la batterie de Jamie Morrison. Au passage, le batteur a encore une fois fait montre d’une énergie débordante, notamment -et c’est habituel- dans le final de « Mr and Mrs Smith ».

Certes, certains titres cultes du groupe, comme « Not up to you », qui date du tout premier album Word Gets Around il y a près de 23 ans, ne sont plus que rarement joués sur scène aujourd’hui. D’autres résistent à l’épreuve du temps, comme « A Thousand Trees » ou « Hurry Up and Wait » (Performance and Cocktails, 1999). Et puis, il y a quelques titres revisités qui dégagent plein de charme comme « Elevators », joué au ukulélé, un instrument offert à Jones le chanteur par Jones le bassiste, les acolytes de toujours.

Et pour conclure un set bien équilibré d’environ deux heures, quoi de mieux que de revenir à l’album Language. Sex. Violence. Other? (2005), avec l’efficace « Dakota » ?

Elliott MURPHY

ELLIOTTMURPHY
Les habitués des shows d’Elliott Murphy le savent :Olivier Durand, son gratteux ,est un tueur à gages .Outre les solos viruoses qu’il est capable de sortir d’une six-cordes, et qu’il a l’art et la manière de souligner d’arpèges, d’accords et de bien d’autres sonorités, i lest là avant tout- et depuis des siècles pour valoriser le timbre unique de la voix de son patron. Et aussi son songwriting habile, intelligent, délicat. Dans ce mano a mano furieux, tour à tour à l’attaque ou en
retrait, les guitares se transforment en un immense orchestre à quatre mains, portant les chansons hors des zones de confort que peut apporter éventuellement un groupe au grand complet:non pas dans la déconstruction à la Dylan, mais en relifting permanent, pour mieux sortir la quintessence des titres qui ont fait la réputation de l’américain.
 
 
 
Avant April 5th, les chemins de Liovaine et Fred se sont croisés à plusieurs reprises dans différentes formations lorraines rock puis celtiques mais leurs sensibilités musicales devaient les amener à collaborer dans une configuration plus créative.C’est en 2014 que le duo prend corps et commence à inventer leur répertoire indiepop-folk:différents instruments et loops posés sur des fondations guitare-voix développent une musicalité qui oscille autour d’une électrofolk inédit.Ils nous installent dans des ambiances variées et improbables servies par des arrangements efficaces.Chant, voix arrangées, looper et harpe pour Liovaine et guitare, stompbox, looper et choeurs pour Fred. Le groupe a sorti son premier album ’life rush »en 2018 et a été sélectionné dans le dispositif 54 TOUR 2019; il développe de puis un spectacle nourri et se produit sur différentes scènes mais également chez les particuliers dans des configurations variées.

M



Matthieu Chediddit M (également typographié – M –), est un auteur-compositeur-interprètemulti-instrumentiste et guitariste français, né le  à Boulogne-Billancourt. S’il joue principalement de la guitare sur scène, -M- est aussi multi-instrumentiste en studio, où il assure la quasi-totalité des différentes partitions. Depuis 2018, il est l’artiste le plus récompensé aux Victoires de la musique (13 trophées, à égalité avec Alain Bashung)1.

 

David GILMOUR

David Jon Gilmour, né le  à Grantchester, près de Cambridge, est un musicien britannique, guitariste, chanteur et compositeur au sein du groupe de rock progressif Pink Floyd pour l’essentiel de sa carrière.
En 2011, le magazine Rolling Stone le classe comme le 14e meilleur guitariste de tous les temps2.

David Gilmour a également été nommé « meilleur joueur de Fender de tous les temps » par un sondage effectué par le magazine spécialisé Guitarist, arrivant en tête devant d’autres musiciens de légende tels que Jimi Hendrix ou Eric Clapton.

Graham NASH

Graham Nash, né le 2 février 1942 à Blackpool (Royaume-Uni), est un auteur-compositeur-interprète anglais de folk rock. Il rencontre la célébrité, et entre dans la légende du rock avec les groupes The Hollies puis Crosby, Stills & Nash (and Young).
Dans les années 1960, Nash est un membre fondateur du groupe de pop The Hollies. Il y compose de nombreuses chansons avec son ami d’enfance Allan Clarke, mais chante peu. En 1968, il rencontre David Crosby (ex-Byrds) durant une tournée américaine des Hollies. Se sentant prisonnier de l’image « pop » des Hollies, il quitte le groupe et forme un nouveau projet avec Crosby et Stephen Stills (ex-Buffalo Springfield). Le groupe, simplement appelé Crosby, Stills & Nash, lui offre une notoriété encore supérieure à celle qu’il connaissait au sein des Hollies.
Nash publie son premier album solo, Songs for Beginners, en 1971. En décembre de la même année, il part en tournée en Europe avec David Crosby. Les deux hommes s’entendent à merveille et collaborent durant l’essentiel des années 1970, publiant quatre albums. Graham Nash David Crosby, sorti en 1972, inclut la chanson Immigration Man. La même année, Nash réalise War Song avec Neil Young ; les deux chansons traitent de la guerre du Viêt Nam et de la présidence de Richard Nixon. Après les albums Wind on the Water (1975) et Whistling Down the Wire (1976), les problèmes de drogue de Crosby mettent un terme à la collaboration du duo.
En 1979, Nash participe au concert anti-nucléaire No Nukes et est cofondateur de Musicians United for Safe Energy. Dans les années 1980, Nash enregistre deux albums solo et participe à des albums et concerts de retrouvailles, d’une part avec Crosby et Stills et d’autre part avec les Hollies en 1983. Sa réunion avec les Hollies donne lieu à un album, What Goes Around, et à une tournée aux États-Unis.
Il a participé en 2005 à l’album Analogue du groupe a-ha, en interprétant avec Morten Harket les titres Cosy Prisons et Over the Treetops. L’année suivante, il apparaît sur l’album On an Island de David Gilmour.

James TAYLOR

James Taylor, de son nom complet James Vernon Taylor, né le  à Boston (États-Unis), est un auteur-compositeur-interprète américain de folk rock.

Ses débuts

Taylor grandit à Chapel Hill (Caroline du Nord) où il joue de la guitare, inspiré par la musique de Woody Guthrie. Taylor poursuit ses études à la Milton Academy dans le Massachusetts où il rencontre Danny Kortchmar (en), avec qui il joue de la musique folk. Il crée alors un groupe avec son frère, Alex, alors dépressif, à qui cette activité a probablement sauvé la vie.
Après avoir obtenu son diplôme, Taylor forme le groupe The Flying Machine avec Danny Kortchmar et Joel O’Brien. Vivant alors à New York, il devient héroïnomane et s’en sort grâce à l’intervention de son père (il a composé plus tard la chanson Jump Up Behind Me, à ce sujet).
Il signe en 1968 avec le label Apple qui distribue son premier album, James Taylor. Son producteur est Peter Asher (en), qui était auparavant membre du groupe Peter and Gordon. Le disque ne se vend pas bien et Taylor est hospitalisé pour cure de désintoxication.
En 1969, sa santé est suffisamment bonne pour pouvoir revenir sur scène au « Troubadour Club » de Los Angeles. Il se produit au festival de folk de Newport le . Il est alors victime d’un accident de moto qui lui brise les deux mains et le met dans l’incapacité de jouer pendant plusieurs mois.

1970, les années de succès

Une fois guéri, Taylor signe avec la Warner Bros. Records et déménage en Californie, gardant Asher comme producteur de ses disques.
Son deuxième album, Sweet Baby James, est un énorme succès avec les succèsSweet Baby James et Fire and Rain qui raconte l’internement et le suicide d’un ami. Ce succès ranime l’intérêt pour son premier album et pour la chanson, Carolina in My Mind, qui ont alors un succès commercial.
Taylor joue le rôle du conducteur dans le film de Monte Hellman Macadam à deux voies au côté de Dennis Wilson des Beach Boys, mais ce film ne connait pas le succès. C’est à ce jour, son unique contribution au cinéma en tant que comédien.
Le 16 octobre 1970, Taylor participe au concert de lancement de Greenpeace en compagnie de Phil Ochs et Joni Mitchell.
En 1971 il réalise un autre album qui a beaucoup de succès, Mud Slide Slim and the Blue Horizon. Il reçoit un Grammy Award pour sa version de la chanson, You’ve Got a Friend de Carole King. En 1972 Taylor compose l’album, One Man Dog, et épouse l’auteur-interprète Carly Simon. L’album suivant, Walking Man (1974), est décevant mais le suivant, Gorilla est bien reçu, en particulier grâce à son interprétation de How Sweet It Is (To Be Loved by You) de Marvin Gaye. Il est suivi par In the Pocket (1976) et une compilation de ses succès, Greatest Hits, qui reste à ce jour sa meilleure vente (plus de 11 millions de disques).
Taylor et Simon ont deux enfants, Ben et Sally, et divorcent en 1983 ; Simon est mécontente des nombreuses absences de Taylor qui part souvent en tournée[réf. nécessaire].
Il signe alors avec la maison de disques Columbia Records qui distribue le disque JT (1977) qui lui vaut un nouveau Grammy Award pour la chanson Handy Man. Il collabore ensuite avec Art Garfunkel et travaille sur Broadway, avant de s’arrêter pendant deux ans puis de réaliser l’album Flag, un autre succès.

Depuis 1980

Ayant retrouvé la santé et résolu ses problèmes avec la drogue, Taylor redémarre sa carrière en 1985 avec l’album, That’s Why I’m Here. Il enregistre régulièrement de nouveaux disques et donne des concerts dont on peut avoir un aperçu avec l’album (Live). En 1988, la chanson Fire and Rain est utilisée dans l’une des scènes centrales de Running on Empty du réalisateur américain Sydney Lumet que le critique Roger Ebert désigna comme « l’un des meilleurs films de l’année »1.
Deux de ses albums ont particulièrement bien marché, New Moon Shine (disque de platine en 1991) et Hourglass (Grammy Award en 1998). En 2001, il contribue à l’album Sailing to Philadelphia de Mark Knopfler, sur la chanson éponyme. En 2002, il réalise October Road pour lequel il reçoit un autre Grammy Award.
Son contrat avec Columbia étant terminé en 2004, son nouvel album, James Taylor: A Christmas Album, est distribué par « Hallmark Cards ».
Comme d’autres artistes, il soutient la candidature de John Kerry à la présidence des États-Unis en 2004, et celle de Barack Obama en 20082.
Le 29 février 2001, il épouse Carolyn Smedvig3 et ils seront les parents biologiques de jumeaux par mère porteuse4.
Son plus récent album, Before This World, sorti en juin 2015, a atteint la première position du palmarès Billboard. En 45 ans de carrière, c’est la première fois qu’un de ses albums atteint cette position5.