GIANT SAND

Giant Sand, appelé à l’origine The Giant Sandworms, est un groupe de musique américain de Tucson (mais Los Angeles a longtemps été le repaire du groupe). Conduit par l’omniprésent chanteur-parolier-guitariste-pianiste Howe Gelb, les membres du groupe ont souvent changé au cours du temps et à chaque nouvel album. La batterie et la basse ont longtemps été assurées par John Convertino et Joey Burns, qui ont fini par former le groupe Calexico. Aux claviers a officié Chris Cacavas (de Green on Red), à la basse Paula Jean Brown (épouse de Gelb dans le même temps), et à la batterie Tom Larkins. Parmi les musiciens invités on relève les noms de Victoria WilliamsNeko CaseJuliana HatfieldPJ HarveyVic Chesnutt, Steve Wynn, Vicki Peterson, Rainer Ptacek, quasiment tous les membres de Poi Dog Pondering et des petites contributions de la fille de Gelb et Brown, Indiosa Patsy Jean.
Tout comme les changements fréquents de musicien, la tonalité musicale des albums varie également, d’une guitare électrique à peine grattée – à la manière d’un des modèles de Gelb, Neil Young – à des passages s’inspirant quasiment du metal, au sein parfois du même morceau. On retrouve aussi des envolées jazz inspirées par Thelonious Monk à Gelb au piano, jouées avec le phrasé saccadé caractéristique de son œuvre.

(Salle des fêtes – Vandoeuvre Les Nancy)

Art MENGO

Né le 1 à Toulouse de parents réfugiés espagnols, Michel Armengot, un temps musicien de bar, se fait connaître en 1988 sous le pseudonyme Art Mengo avec Les parfums de sa vie (je l’ai tant aimée) qui sera un succès2,3, avant un premier album en 1990Un 15 août en février.
Avec le concours de son beau-frère Patrice Guirao, qui a écrit la majorité de ses textes, il évolue sur des tempos tour à tour jazzybossa nova et blues.
Il compose également pour d’autres : Ute Lemper (avec qui il chantera Parler d’amour), Henri SalvadorPhilippe LéotardClémence LhommeEnrico MaciasFlorent PagnyJane BirkinJohnny HallydayJuliette GrécoViktor LazloClarikaLiane Foly et Maurane notamment. Il met en musique des textes des écrivains Jean RouaudThierry Illouz et Marie Nimier pour lui-même ou pour Eddy Mitchell et Juliette Gréco. Art Mengo a également composé la musique de 2 chansons du dernier album d’Yves Duteil « (fr)agiles » (sorti en 2008)4. Il lui a composé la musique de la chanson La Note bleue, une chanson en hommage à un homme qu’Art Mengo admirait énormément lui aussi, Claude Nougaro, et la musique de la chanson dédiée au petit-fils d’Yves Duteil Si j’étais ton chemin. En 2003 il résumait sur scène ses seize années de carrière musicale en disant : « J’ai fait deux succès (Les parfums de sa vieParler d’amour), trois succès d’estime (GinoLaisse-moi partirLa mer n’existe pas) et… cinquante trois succès intimes ».
(Salle Poirel à Nancy en ….)

Jean-Louis AUBERT

Jean-Louis Aubert, né le  à Nantua (Ain), est un auteur-compositeur interprètechanteurguitariste et producteur français, artiste de rock avec le groupe Téléphone, puis en solo et dès 2015 en tournée avec le groupe Les Insus? , groupe composé des membres de Téléphone sans la bassiste Corine Marienneau1.
Il a vendu plus de trois millions de disques en solo et près de six millions avec le groupe Téléphone. Il a également donné au total plus de 1 250 concerts.
(Vu à Nancy, la Pépinière)

LUKE

Ce groupe bordelais se forme après la dernière tournée du groupe Spring où Christophe Plantier (guitare) officiait et où Thomas Boulard, Bordelais d’origine, venait d’entrer. Le duo est ensuite rejoint par Ludovic Morillon (batterie), Stéphane Bouvier (basse, ex Purr1) et Cyril Guillaneuf (claviers).
Luke envoie de nombreuses démos et un 7 titres auto produit de 1999, avant d’être repéré par le label Village Vert, dans les locaux duquel Thomas Boulard avait ses habitudes bien avant de signer. Ils sortent en 2000 un premier maxi de 4 titres, Je n’éclaire que moi.
C’est alors qu’ils préparent leur premier album intitulé La Vie presque, mélange de rock français et de pop anglaise. L’album sort en octobre 2001 et se caractérise par une utilisation intensive du parlé/chanté par Thomas Boulard. Luke part sur les routes…
Fin 2003, le groupe enregistre en studio et à Grand Piquey son second opus, La Tête en arrière, dont est extrait leur premier single, La Sentinelle, suivi plus tard par SoledadLe Reste Du Monde et Hasta Siempre. Luke connaît enfin le succès, son album se classe 14e et reste 81 semaines dans les charts français. Entre temps, le groupe a évolué pour cause de différends. Il ne reste de la formation originale que Thomas Boulard et Cyril Guillaneuf, rejoints par Damien Lefèvre (du groupe Eiffel) à la basse et Romain Viallon (Catléya) à la batterie. L’album sort en avril 2004.
Luke part sur les routes jusqu’à fin 2004 et prend à son bord Bayrem Benamor à la guitare, recruté par Internet, tandis que Cyril Guillaneuf quitte l’aventure.
En 2005, Luke repart en tournée après une courte pause et change une nouvelle fois de guitariste avec Jean-Pierre Ensuque (du groupe Autour de Lucie). À la mi-octobre, le groupe entame une série de dates dans toute la France avec le trio Déportivo.
Après une année de repos, le groupe sort un nouvel album intitulé Les Enfants de Saturne le  qui se classe 8e en France et commence une nouvelle tournée en juin 2007. Le nouveau single sort en juin 2007 et s’appelle La terre ferme. Suivra plus tard le single Stella.
Le 17 novembre 2008, le groupe met en rayon un album live intitulé Où en est la Nuit, résultat d’une année de tournée et dont le premier single est une version live de Un seul jour. L’album comporte une édition spéciale avec un DVD bonus.
En février 2010 le groupe sort un nouvel album nommé D’autre part dont le premier single s’intitule Pense à Moi et est disponible en téléchargement sur le site officiel du groupe. Cet album se classe 15e. Le design de la pochette de cet album est réalisé par Yann Nguema, bassiste et graphiste du groupe EZ3kiel.
Fin 2014, ils annoncent l’arrivée de leur cinquième album. En juillet 2015 est annoncée la sortie pour le 9 octobre 2015 avec un extrait de studio sur la page Facebook du groupe ainsi qu’une tournée à partir d’aout. Le 20 juillet le titre de l’album Pornographie est annoncé et le 24 juillet sort le premier extrait C’est la guerre. Une semaine avant le sortie du cinquième album, le groupe sort le deuxième single, Warrior. Cet album est marqué en premier lieu par le renouvellement entier des membres du groupe, excepté de Thomas Boulard, mais aussi par des paroles plus crues que d’habitude pour le groupe. C’est un album très sombre, reflet de l’époque dans laquelle il est réalisé (Thomas Boulard critique la télé-réalité, les médias, les discothèques,…). D’ailleurs, dans un style très particulier, beaucoup moins direct que celui d’autres auteurs, il dénonce l’extrême droite française dans certains de ses titres.
La sortie de cet album est suivie par une tournée appelée Pornotour, qui va durer jusqu’à fin 2016.
(Vu au Terminal Export à Nancy en 2004)

Serge REGGIANI

Sergio Reggiani, dit en français Serge Reggiani, né le  à Reggio d’Émilie (Italie)1 et mort le  à Boulogne-Billancourt2, est un acteur et un chanteur français d’origine italienne. Venu du théâtre, il tourne au cinéma sous la direction de plusieurs générations de réalisateurs et s’impose comme une figure marquante du cinéma français. Venu tardivement à la chanson (à 42 ans), il est considéré comme l’un des grands interprètes de la chanson française. Exigeant dans le choix des auteurs, il chante aussi bien Baudelaire que Moustaki, ou encore RimbaudDabadie ou Vian. Dans les années 1980, il se découvre une passion tardive pour la peinture, ce qui l’amène, en 1991, à exposer pour la première fois. Durant cette décennie, il publie également deux ouvrages autobiographiques.

(Salle Poirel à Nancy en 2003 ?)

STEREOPHONICS

Débuts (1986–1996)

Tout commence dans le début des années 1990 lorsque Kelly Jones (Guitare, chant), Richard Jones (basse), et Stuart Cable (batterie), trois amis d’enfance décident de monter un groupe de rock qu’ils baptisent à leur début Blind Faith ce qui était aussi un nom de groupe d’Eric Clapton. Peu de temps après ils le rebaptisent Tragic Love Company, en s’inspirant des noms de leurs groupes préférés : The Tragically HipMother Love Bone et Bad Company. Plus tard, Stuart Cable inspiré par l’inscription « Stereophonic » qu’il peut lire sur le phonographe de sa grand-mère décide avec l’accord des membres de changer le nom du groupe en The Stereophonics jusqu’à ce qu’en 1996 le groupe prenne le nom définitif de Stereophonics. Selon la légende, les musiciens se seraient rencontrés à un concours annuel de cheese rolling à Cwamaman9.
Originaires du Pays de Galles, ils ont fait leurs débuts dans des pubs de la région en faisant de nombreuses reprises. Ils sont fortement influencés par des groupes tels que AC/DC et Creedence Clearwater Revival. Leur carrière professionnelle commence elle réellement en 1997, lorsque Richard Branson (créateur de Virgin) leur propose de signer un contrat pour le nouveau label qu’il vient de créer, V2 Music.

Word Gets Around et succès (1997–2000)

Intitulé Word Gets Around et sorti en 1997, le tout premier album du trio gallois se popularise grandement, notamment en Grande-Bretagne10. Il comprend riffs de guitares, et un mélange de rock et de poésie, avec des textes romantiques écrits et chantée avec une voix éraillée par Kelly Jones. Ce mélange ne passe pas inaperçu aux yeux du grand public, et le groupe décroche en 1998 un Brit Award dans la catégorie « meilleur espoir britannique » et leur album devient disque de platine en Grande-Bretagne (500 000 ventes).
Deux ans plus tard, en 1999, fort de leur succès les Stereophonics sortent un second opus, Performance and Cocktails. Ce dernier comprend des morceaux tels que The Bartender and the Thief. Leur popularité continue de s’accroître au Royaume-Uni mais aussi dans le reste de l’Europe. Trois pistes de l’album se classent dans le top 10 des charts anglais[réf. souhaitée] et ils obtiennent un double disque de platine.

Succès grand public (2001–2004)

En avril 2001, un nouvel album un peu plus acoustique que les précédents est enregistré. Il s’agit de Just Enough Education to Perform (JEEP). Là encore, les tubes sont au rendez-vous et certaines de leurs musiques, telles que Have A Nice Day et Mr. Writer restent aujourd’hui encore parmi les plus connues du groupe, malgré les critiques des journalistes et des médias sur leur titre Mr. Writer qui, justement, dénonce les comportements de ces derniers.
L’année 2003 marque un tournant pour le groupe qui sort son quatrième album nommé You Gotta Go There to Come Back. Il représente au travers une nouvelle facette des Stereophonics qui nous livrent un album plus mûr que les précédents, tant au niveau des paroles que de la musique. Celles-ci sont plus travaillées et plus approfondies[réf. souhaitée]. Elles se distinguent bien des chansons plus rock des débuts[réf. souhaitée]. Cet album est sans doute[style à revoir], le plus abouti de tous. Il comprend des chansons telles que Maybe Tomorrow. En septembre 2003, le batteur Stuart Cable est renvoyé d’après les rapports, pour son manque de motivation. Il est finalement remplacé par Javier Weyler11. Steve Gorman, des Black Crowes, remplace Cable pendant les concerts et enregistrements live jusqu’à l’arrivée de Weyler. Lors d’un entretien avec le magazine Rip It Up, Kelly Jones, concernant le départ de Cable, admet que la situation était difficile12.
Peu de temps après la fin de cette tournée (décembre 2004), Kelly et Richard décident de recruter un nouveau batteur, et ils choisiront pour ce poste, un Argentin, Javier Weyler, qu’ils avaient déjà eu l’occasion de rencontrer peu de temps auparavant ; selon Kelly Jones, « le groupe était dans ce club rock, tout le monde prenait du bon temps et le proprio nous a invité à une soirée privée dans une maison où des musiciens jouaient sur trois étages. On connaissait déjà Javier de Londres où il travaillait dans un studio de Fulham et a assisté aux démos de l’album You Gotta Go There to Come Back »[réf. nécessaire].

Décès de Cable (2005–2010)

Stereophonics à Cardiff.

De nouveau à trois, les Stereophonics reviennent à leurs racines musicales, et sortent Language. Sex. Violence. Other? en 2005. Ce dernier leur permet d’accéder au sommet des charts anglais notamment grâce à leur tube Dakota. La tournée mondiale qui suivra la sortie de cet album sera l’occasion pour le groupe d’enregistrer leur premier album live Live from Dakota. Dans le même temps, Kelly Jones termine en mars 2007 un album solo, intitulé Only the Names Have Been Changed. Les pistes du disque portent toutes le prénom d’une fille, d’où le nom de l’album13.
Formé depuis dix ans, en 2006, le groupe décide de sortir à cette occasion un album live, Live from Dakota, ainsi qu’un DVDRewind, en avril 2007. Ce dernier retrace leur carrière à travers, un documentaire de près de 100 minutes, des interviews de Ron Wood (The Rolling Stones), Noel Gallagher (Oasis), Bono (U2), Tom JonesThe Black Crowes, plus de deux heures de concert extrait de leurs différentes tournées depuis 1997, et plusieurs vidéos de la tournée acoustique de Kelly Jones (2000), jusque là inédites.
Sorti en octobre 2007Pull the Pin est le sixième album studio des Stereophonics. L’album est écrit et enregistré en novembre 2006 mais sa sortie sera repoussée à 200714. Le titre vient d’une expression qu’employait souvent Kelly Jones quand il était plus jeune. Pour lui, Pull the Pin avait comme signification « Fais ce que tu veux ». Le premier single issu de ce dernier est Bank Holiday Monday, et le second It Means Nothing. Kelly Jones explique, qu’il a « écrit la chanson dans une chambre d’hôtel en Allemagne. C’était au moment où les attentats du 7 juillet 2005 ont lieu. Ce n’est pas une chanson à propos de ces attentats ; c’est plutôt sur notre façon de réaliser à quel points nos proches nous sont chers dans des moments comme celui-là ». À l’occasion de la sortie de ce nouvel album, un nouveau musicien arrive au sein du groupe. Il s’agit de Adam, le leader du groupe Spider Simpson, qui accompagne désormais la formation en tant que guitariste solo et chœur.
Depuis ses débuts, le groupe réalise la première partie de groupes tels que U2Lenny KravitzDavid Bowie ou encore les Rolling Stones (en France au stade de France et au Stade Vélodrome de Marseille en juillet 2003) et remplissent des stades entiers tels que le Millenium Stadium de Cardiff (DVD Day at the Race). Enfin, ils jouent le 28 août 2010 lors du festival parisien Rock en Seine15.

Nouveaux albums (depuis 2011)

Kelly Jones en concert avec le groupe, au Nova Rock-Festival 2013.

Le septième album studio du groupe est intitulé Keep Calm and Carry On. Il est publié le . Le choix du nom est fait à partir d’une affiche vue dans le pub The White Horse, à Richmond, où le groupe passe du temps lors de l’enregistrement de l’album. Le premier extrait de l’album est Innocent. Le second single Could You Be the One?, est sorti le 15 février 2010.
Le 24 septembre 2012, le groupe annonce (via le site officiel16) la venue de son nouveau batteur, Jamie Morrison (ex-Noisettes). Le huitième album studio intitulé Graffiti on a Train, est annoncé et publié pour le 4 mars 201317, alors que deux singles (In a Moment et Indian Summer) accompagnés de vidéos associées, sont déjà parus, en plus de Violins and Tambourines, première piste révélée en 2012, non parue en single, mais assortie d’une vidéo, le 8 octobre18. À la fin février 2013, l’album était mis en streaming19.
En mai 2015 sort le 1er single C’est la vie, extrait du 9e album studio Keep the Village Alive20 qui sort finalement en septembre.
(première partie des ROLLING STONES)

MOON MARTIN

John David « Moon » Martin est un chanteur auteur-compositeur-interprète américain né le  dans l’Oklahoma.

Il gagna la reconnaissance des professionnels grâce à ses talents de compositeur, dans la musique pop des années ’70. À l’origine, Moon Martin est un musicien rockabilly. Il a écrit Bad Case of Loving You pour Robert Palmer et Cadillac Walk, pour Willy DeVille. D’autres titres furent des succès internationaux, comme Rolene (#30 Billboard Hot 100), No Chance (#50) en 1979, et surtout Bad News, titre extrait de son album Street Fever, qui le fit connaître du public francophone en 1980.

X-Ray Vision, enregistré en 1982, fut utilisé par MTV lors de ses spots promotionnels.
(Chez Paulette, le 27 mai 2000)

Charlélie COUTURE

Charlélie Couture naît à Nancy le 26 février 1956. Son père Jean-Pierre Couture est un professeur des Beaux-arts reconverti en antiquaire et décorateur3. Sa mère Odette Michel enseigne le français aux États-Unis, à Jacksonville (Alabama), puis à Kenosha (Wisconsin), avant de rejoindre la boutique d’antiquités familiale. Outre son frère Tom Novembre – né Jean Thomas Couture – il a également une sœur, Sophie4. Sa grand-mère professeur de piano l’initie dès l’âge de 6 ans à cet instrument à raison de 30 minutes par jour, et lui fait découvrir la musique classique.
Depuis plus de vingt-cinq ans, CharlÉlie poursuit une démarche vers ce qu’il définit comme « l’Art Total », attitude globale consistant à trouver des interconnexions entre les formes d’expressions de l’Homme que sont l’Écriture, l’Image et la Musique. « J’ai commencé quand j’avais 15 ans. En France, j’ai fait 80 expos. À 12 ans, dans une exposition de peintres dadaïstes que je visitais avec mon père à Nancy, j’ai eu comme le sentiment ébloui que c’était ça qu’il fallait que je fasse. »
En 1978, pour sa thèse de fin d’études, il choisit le thème de « la polymorphie de l’esprit » qu’il explore encore aujourd’hui. À cette occasion, il présente des photos, des textes et des peintures et il auto-produit deux premiers disques, 12 chansons dans la sciure et Le Pêcheur, qui attirent l’attention des professionnels. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts, CharlÉlie s’inscrit dans le courant multiste des artistes pluridisciplinaires dont il est une des références notoires.
En 1981, il est le premier artiste français signé par Chris Blackwell sur le label anglo-américain Island Records. Neuf mois plus tard, le succès est au rendez-vous avec l’album Poèmes rock enregistré à New York. La même année, il fonde à Nancy le groupe Local à Louer, associant photographes, peintres et poètes et publie à cette occasion le Manifeste de l’Art rock où il écrit : « l’Art doit faire la jonction entre le fonctionnalisme de la société industrielle et les aspirations de la culture pop ! »
Intéressé par les nouvelles possibilités d’expression et de communication qu’offre le réseau Internet, CharlÉlie fait partie des mille premiers adeptes qu’on a appelés les pionniers du Web. En 1996, il crée Les champs paraboliques, son site qu’il fait régulièrement évoluer, en utilisant ce nouvel espace de création numérique.
En 2003, il est invité à participer en tant qu’artiste plasticien à un concours pour l’aménagement de la DRAC d’Amiens (Somme). Son dossier franchit les étapes de sélection, jusqu’à ce qu’il fasse partie des trois finalistes soumis au jury. Les projets étaient anonymes. Mais une fois que le jury découvrit qu’il s’agissait de CharlÉlie, son statut de chanteur lui a été reproché et, à aucun moment, le jury n’a examiné son projet. « C’était la négation de tout ce que j’avais tenté depuis toujours ». Cet événement le pousse à partir s’installer à New York avec sa femme Annie et ses deux enfants Shaan et Yamée4. CharlÉlie peut développer là-bas avec liberté sa peinture et son art, qu’il considère dans son pays d’origine comme trop définis par l’influence de sa « notoriété musicienne ».
Depuis 2004, il est donc en exil volontaire, parti pour renaître et continuer de pratiquer l’art « comme une religion » dans cette ville « comme Babel », entraîné dans un mouvement perpétuel. Hyper productif, en phase avec le monde, il dessine, peint, photographie, récupère, transforme ce qui l’entoure.
Aujourd’hui dans la même logique il dit : « Je suis parti pour me reconstruire, me réinventer ».
(Vu 2 fois en concert à Nancy dans les années 80)
Je possède son tout tout premier album…

AVIATOR

Au début de l’année 1979, Aviator sort son premier disque baptisé « Aviator » sur Harvest / Electrola, coproduit par le groupe et de Robin Lumley de Brand-X. Toutes les morceaux sont cosignés par le groupe. Les chansons sont toutes différentes, allant du simple Rock au Jazz-Rock et même Pop.

Ils sont allé ensuite faire une tournée Européenne comme groupe d’ouverture pour Steve Hillage et à l’Eté 1979, ils l’ont fait certains festivals et des incursions en Allemagne, où ils ont fait aussi une émission publique pour la célèbre WDR radio de Cologne. La cassette de l’émission prouve que Aviator est un excellent groupe live. Sur scène, ils montrent leur talent, en particulier dans les passages plus instrumentaux. Après cette tournée, Jack Lancaster quitte le groupe.

Jack Lancaster rejoindra alors un peu plus tard le groupe The Deviants de Mick Farren


Le reste du trio enregistre son deuxième et dernier disque « Turbulence », sorti en 1980, avec l’aide de Vivienne McAuliffe, Carol Stocker et Betsy Cook dans les choeurs. Encore une fois tous les morceaux sauf un, une reprise du « Get Your Rocks Off » de Dylan, ont été cosignés par le groupe.
C’est encore un bon disque de Rock, plus simple mais moins intéressant, sans le son du jeu de saxophone de Lancaster.

Le premier disque « Aviator » est fortement recommandé. Comparé à ‘Turbulence », il est généralement considéré comme le meilleur des deux.

C’est pourtant le même mélange de Art Rock et Pop avec cette sauce de Funk et de ProgRock léger, mais, dans l’ensemble, les mélodies vocales de « Turbulence » sont plus mémorables parce que le son est plus lisse et plus élaboré, ce qui correspond mieux à leur style. Le son d’Aviator est très distinctif. Il est défini par une batterie très funky, un synthé basse, beaucoup d’attention aux détails sonores et de bonnes mélodies vocales.

Toutes les morceaux, y compris la reprise de Bob Dylan, ont une personnalité qui est incontestablement la leur.

Il y a seulement un petit pourcentage de groupes qui ont un style et un son immédiatement reconnaissable et Aviator est certainement l’un d’eux.
C’est donc un groupe qui aurait mérité beaucoup plus d’attention. Mais peut-être que la musique sonnait trop arty.
Quoi qu’il en soit, il est bien trop tard pour sauver le groupe, puisqu’il a été dissout après « Turbulence ».

Malheureusement « Turbulence » est pratiquement impossible à trouver…

Depuis, Mick Rogers est retourné dans le groupe qui l’avait révèlé, le Manfred Mann’s Earth Band, et Clive Bunker le rejoindra quelques années plus tard.
John G. Perry a, plus ou moins, abandonné la musique de groupe.

Les quatre musiciens d’origine ont rejoué ensemble sur le disque solo de Jack Lancaster « Skinningrove Bay » de 1981.

Discographie:

Aviator (1979)
Turbulence (1980)

(première partie de Steve HILLAGE)

PATTI SMITH GROUP

1974–1979 : le Patti Smith Group

À Copenhague en 1976

Patti Smith rencontre Sam Shepard, dramaturge célèbre de Off-Broadway, dont elle s’amourache rapidement, avant de réaliser qu’il est marié et a un fils. Elle lui dédie notamment un poème qu’elle intitule Ballad of a Bad Boy. Robert Mapplethorpe ayant toujours insisté pour que Patti Smith fasse des lectures publiques de ses poèmes, il la met en lien avec Gerard Malanga qui organise une lecture à St Mark’s Church. Patti Smith participe donc au Poetry Project, dirigé par Anne Waldman accompagnée de Lenny Kaye à la guitare. Cette lecture suscite de nombreuses offres, et notamment de la part du magazine Creem, qui propose à Patti Smith de publier une série de ses poèmes. Elle rédige également une pièce de théâtre intitulée Cowboy Mouth, en collaboration avec Sam Shepard, mettant en scène deux personnages, Slim Shadow et Cavale, reflétant les personnalités respectives des deux auteurs. Durant la troisième représentation, Sam Shepard disparaît pour finalement quitter New York et rejoindre sa famille en Nouvelle-Écosse5.
Continuant l’expérience musicale de St. Mark’s Church, Patti Smith et Lenny Kaye, désormais amants, sont rejoints en 1974 par Ivan Král (réfugié tchécoslovaque après le Printemps de Prague), à la basseJay Dee Daugherty à la batterie et Richard Sohl au piano, créant le Patti Smith Group. Avec l’aide financière de Robert Mapplethorpe, le groupe enregistre son premier singleHey Joe / Piss Factory, en 1974. Sur la première face, le célèbre standard est complété par une partie parlée écrite par Patti Smith.
Engagé sur le label Arista Records, le Patti Smith Group sort en 1975 son premier album, Horses, avec lequel Patti obtiendra le Prix Charles Cros. Produit par John Cale du Velvet Underground, l’album commence par une reprise du Gloria des Them, accompagnée d’une partie parlée qui clame que « Jésus est mort pour les péchés de quelqu’un… mais pas les miens » (« Jesus died for somebody’s sins but not mine. »).
Influencé par le son du punk, qui a commencé à émerger en Angleterre et aux États-Unis, le second album du groupe, Radio Ethiopia, se révèle moins accessible que le premier et ne remporte guère de succès, tant auprès du public que des critiques. Ce qui n’empêche pas Patti Smith de reprendre encore, aujourd’hui, certains de ses titres en concert.
Mais le , l’artiste tombe accidentellement de scène durant un concert à Tampa, en Floride, se brisant plusieurs vertèbres sur le sol en béton de la fosse d’orchestre. Elle doit alors prendre une longue période de convalescence, qu’elle met à profit pour réorganiser son existence, écrivant et produisant une musique que certains jugent assagie. Ce qui ne l’empêche pas de sortir deux albums supplémentaires avant la fin des années 1970, dont le premier, Easter (1978), contenant notamment le tube Because the Night, coécrit avec Bruce Springsteen, remportera le plus grand succès commercial de sa carrière (13e place au Billboard). Wave, sorti en 1979, obtiendra moins de succès, bien que plusieurs morceaux aient été largement diffusés à la radio.
(vu entre le 23 et le 29 juillet 1979 à San Diego)