AOI

En consultant cet article posté 4 ans plus tôt, je me rends compte que ce constat est toujours valide.

En effet, l’annonce de l’archive HAL comme « bibliographie officielle », n’a pas l’effet d’une obligation claire et nette. Le taux de dépôt oscille entre 20 et 30% comme annoncé dans l’article cité.

Certaines universités commencent à mettre en place un système disant que toute décision budgétaire et/ou d’avancement de carrière sera évalué exclusivement à partir des documents déposés dans l’archive ouverte institutionnelle. Cela ressemble bigrement au modèle liégeois avec ORBI pour les moyens financiers dès 2007 et pour les évolutions de carrière en 2014…

VDM Verlag

Mise en garde : VDM Verlag ou Éditions universitaires européennes

Chère Madame,

En recherchant des travaux académiques répertoriés par des bibliothèques en ligne, j’ai trouvé une mention de votre travail universitaire s’intitulant: «XXX».

Les Éditions Universitaires Européennes se spécialisent dans la publication de thèses et de mémoires de fin d’études. Ainsi, nous pensons que le thème de votre travail pourrait s’inscrire dans notre ligne éditoriale.

Je serais donc très heureuse si vous pouviez nous faire connaître votre intérêt pour une publication gratuite de votre travail et nous faire parvenir votre adresse électronique afin que nous puissions vous envoyer de plus amples informations.

Au plaisir de vous lire.
Sincères salutations,
Véronique Mercier
Lectorat
ÉDITIONS UNIVERSITAIRES EUROPÉENNES

Peut-être avez-vous déjà reçu ce courriel, peut-être même y avez-vous répondu avec empressement. Des milliers de chercheurs québécois avaient été contacté au printemps 2010 par les éditions VDM Verlag ou les Éditions universitaires européennes (la compagnie opère sous plusieurs noms différents). Certains de nos auteurs nous ont informé avoir subi la même pratique dernièrement. Aussi, nous tenons à vous mettre à garde contre le modèle d’affaire de cette « maison d’édition ».

Comment la compagnie opère-t-elle ?
Des travailleurs de la Moldavie et de l’Île Maurice récupèrent des informations par le biais des bases de données de thèses et mémoires disponibles au format numérique sur les sites des bibliothèques universitaires. Ils utilisent ces données pour contacter massivement par courriel des chercheurs pour leur offrir un contrat des plus intéressants : publier leur thèse dans un délai très court, sans frais, avec une redevance sur les ventes et l’obtention d’une copie papier gratuite. Le problème (car vous vous doutiez que tout était trop beau pour être vrai) est que le manuscrit n’est soumis à aucune forme de révision ou d’arbitrage : tous les travaux sont acceptés. Le livre est mis en vente sur des sites comme Amazon à un prix exorbitant (plus de 120 $ en général) et n’est imprimé que sur demande.

 À qui sont versés les profits ?
VDM Verlag ne paie pas de redevances aux auteurs lorsqu’elles sont inférieures à 10 euros par mois. La quasi-totalité des auteurs perdent donc leurs menus profits au bénéfice de la compagnie. Quand on pense à la dizaine de milliers de titres du catalogue de la maison d’édition, on imagine de quel ordre peut être le profit engrangé par VDM Verlag. D’autant plus que les auteurs pour lesquels leur livre leur rapporte entre 10 et 50 euros par mois ne reçoivent pas non plus d’argent, mais plutôt une compensation sous forme de coupon à échanger pour des livres produits par la maison.

Est-ce une fraude ?
Ce modèle d’affaire n’est pas une fraude en soi. Par contre, le fait de publier chez VDM Verlag peut entacher le curriculum vitae d’un chercheur, vu les pratiques non orthodoxes de la maison d’édition. Aussi, nous vous suggérons de bien choisir votre éditeur au moment de publier vos travaux. Il existe également d’autres moyens de diffuser vos écrits sans passer par un processus d’édition universitaire, comme un système d’archives ouvertes comme Érudit. Soyez vigilants !

Merci à Dimitri della Faille du Département de travail social et des sciences sociales de l’Université du Québec à Montréal qui a rédigé la mise en garde à l’origine de cet article.

url : http://www.puq.ca/blogue/2011/05/mise-en-garde-vdm-verlag-ou-editions-universitaires-europeennes/

ORBI fait des émules !

Reprise de l’annonce faite sur le site d’ORBI

Ce jeudi 10 mai, les autorités de l’Université de Liège et de l’Université du Luxembourg procèderont à la signature d’un accord de coopération en matière d’Open Access.

Cette collaboration vise à la mise en place d’une stratégie et d’une politique d’Open Access au sein de l’Université du Luxembourg, s’appuyant sur l’expertise ULg, ainsi qu’à la mise en place d’un répertoire institutionnel ORBilu sur base du modèle développé à Liège.

Fruit du travail mené depuis plusieurs mois sous la houlette des Directions des Bibliothèques respectives, cet événement transnational est d’importance non seulement pour les deux équipes partenaires confrontées à un véritable challenge à relever mais aussi et fondamentalement, comme contribution au développement du mouvement Open Access.La signature sera précédée d’une conférence portant sur l’Open Access et ses avantages pour les chercheurs, avec les interventions des orateurs suivants :

  • Dr. Alma Swan – Director of European Advocacy (SPARC Europe)
  • Prof. Dr. Bernard Rentier – Recteur, Université de Liège
  • M. Paul Thirion – Directeur du Réseau des Bibliothèques, Université de Liège
  • Prof. Dr. Rolf Tarrach – Recteur, Université du Luxembourg


ISTEX

Lettre CPUinfos du 27 octobre 2011 – n°77

Le projet ISTEX : mutualiser l’accès à la connaissance

Le projet ISTEX (initiative en information scientifique et technique) est un projet thématique transversal porté, dans le cadre des investissements d’avenir, par l’Université de Lorraine, pour l’ensemble des universités.

Ce projet retenu, pour lequel 67 millions d’euros étaient sollicités, a été défendu par la CPU dès ses premiers échanges avec la commission Juppé-Rocard, s’inspirant en cela de l’expérience menée en Allemagne. L’accès à des ressources documentaires riches est en effet nécessaire à une production scientifique de rang mondial, et l’une des conditions pour attirer des équipes reconnues internationalement ; leur mutualisation relève d’une stratégie nationale et est par conséquent placée sous la responsabilité d’un groupe de pilotage national.
Ce projet de mutualisation de ressources numériques a pour ambition :

  • de donner accès à un corpus de ressources documentaires acquises dans le cadre d’un programme volontariste d’achat de licences nationales ;
  • d’agréger ces ressources au sein d’une plateforme nationale accessible à tous les établissements ;
  • de permettre la  personnalisation en fonction des thématiques de formation et de recherche de chacun : chaque Idex pourra ainsi se confectionner un portail spécifique, à partir du portail national accessible à tous ;
  • d’héberger sur le territoire des contenus scientifiques numériques dans le but d’offrir à la communauté d’enseignement supérieur et de recherche des services à forte valeur ajoutée.

La CPU a demandé aux porteurs d’Idex de manifester leur soutien au projet Istex, reconnu d’intérêt national, ce que chacun des porteurs a fait. L’accès à la plateforme du projet ne sera cependant pas limité aux établissements membres d’un projet d’Idex, mais bien possible à toutes les universités.

Le projet Istex implique, avec la CPU, Couperin, l’INIST-CNRS et l’Abes. Ces porteurs ont choisi les meilleures pratiques pour les associer en un seul projet, et ont ajouté à l’achat et au stockage des licences nationales un portail d’exploitation sophistiqué, qui constitue la vraie valeur ajoutée, et qui rend le projet très compétitif au plan international.
Istex est donc un bon exemple de la manière dont les Investissements d’Avenir ont permis à notre pays non seulement de rattraper son retard, mais aussi, par un grand pas en avant, de prendre un peu d’avance !

iTunes U

Ouvert au début de l’été 2007, le portail iTunes U offre un accès gratuit à des contenus audios et videos élaborés par les universités américaines essentiellement. Malgré tout, certaines universités françaises ont commencé à investir ce média de diffusion.

  • College de France
  • HEC Paris
  • Mines Nantes
  • SUPINFO
  • Université de Strasbourg
  • Université de Nice Sophia Antipolis
  • Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Université Paris Descartes
  • Université Pierre et Marie Curie

Quels types de contenus ? Des événements (séminaires, colloques…), des enseignements (en majorité), des informations institutionnelles.

Le plus d’iTunes U réside, à mon sens, dans le fait que ces contenus universitaires sont situés dans un ensemble iTunes bien connu pour les loisirs (musique, videos…) et très utilisé aussi bien sur les smartphones que sur les ordinateurs.

Ouvertures tardives…

Juste au moment où le ministère déclenche le plan de modernisation des BU, on se lance dans une extension des horaires d’ouvertures, suite à l’expérimentation de novembre 2008. Nous allons ouvrir 6 semaines en 2010 de 8h à 22h, du lundi au jeudi, à des dates judicieusement choisies en période de révision des examens. Cette opération est soutenue par l’université dans le cadre d’une Dotation Sur Projet, ce qui nous permettra d’embaucher des moniteurs-étudiants ainsi qu’un vigile, de financer un système antivol RFID et de réhabiliter 2 salles de lecture. Des personnels volontaires pourront participer, il est urgent que le décret sur les heures supplémentaires des fonctionnaires soit publié…

Ce plan « Bibliothèques » repose sur 5 engagements principaux et je m’aperçois que nous sommes curieusement en phase :

  • plus d’ouverture aux vacances de Pâques
  • label « NoctamBU » en cours
  • plus d’ouvrages en accès libre grâce au développement du numérique : une première offre de plus de 400 ouvrages en informatique
  • une politique documentaire renforcée : depuis le 1er janvier 2010 le passage au tout électronique est bien engagé
  • des bibliothèques plus fonctionnelles : nous avons un projet bien avancé de transformation d’un magasin en salle de lecture

L’UHP connectée !

L’Université Henri Poincaré investit massivement les réseaux sociaux en annonçant sa présence sur Facebook, Twitter, Calaméo, ainsi qu’un blog de discussion sur une plateforme WordPress accessible après authentification (dommage !) et réservé aux membres de l’UHP. Cette démarche sera poursuivit prochainement par l’ouverture d’un compte sur LinkedIn.

Le SCD suivra prochainement, les projets en cours ne nous ont pas laissé le temps de travailler sur la dissémination des services sur le Web… On ne peut pas être dans les groupes de travail de l’université sur la mise en place des plateformes de blogs et de wikis, et puis créer du contenu. Marseille 2, Angers seront bientôt sollicités, afin de profiter de leur expérience !