David GILMOUR

David Jon Gilmour, né le  à Grantchester, près de Cambridge, est un musicien britannique, guitariste, chanteur et compositeur au sein du groupe de rock progressif Pink Floyd pour l’essentiel de sa carrière.
En 2011, le magazine Rolling Stone le classe comme le 14e meilleur guitariste de tous les temps2.

David Gilmour a également été nommé « meilleur joueur de Fender de tous les temps » par un sondage effectué par le magazine spécialisé Guitarist, arrivant en tête devant d’autres musiciens de légende tels que Jimi Hendrix ou Eric Clapton.

Graham NASH

Graham Nash, né le 2 février 1942 à Blackpool (Royaume-Uni), est un auteur-compositeur-interprète anglais de folk rock. Il rencontre la célébrité, et entre dans la légende du rock avec les groupes The Hollies puis Crosby, Stills & Nash (and Young).
Dans les années 1960, Nash est un membre fondateur du groupe de pop The Hollies. Il y compose de nombreuses chansons avec son ami d’enfance Allan Clarke, mais chante peu. En 1968, il rencontre David Crosby (ex-Byrds) durant une tournée américaine des Hollies. Se sentant prisonnier de l’image « pop » des Hollies, il quitte le groupe et forme un nouveau projet avec Crosby et Stephen Stills (ex-Buffalo Springfield). Le groupe, simplement appelé Crosby, Stills & Nash, lui offre une notoriété encore supérieure à celle qu’il connaissait au sein des Hollies.
Nash publie son premier album solo, Songs for Beginners, en 1971. En décembre de la même année, il part en tournée en Europe avec David Crosby. Les deux hommes s’entendent à merveille et collaborent durant l’essentiel des années 1970, publiant quatre albums. Graham Nash David Crosby, sorti en 1972, inclut la chanson Immigration Man. La même année, Nash réalise War Song avec Neil Young ; les deux chansons traitent de la guerre du Viêt Nam et de la présidence de Richard Nixon. Après les albums Wind on the Water (1975) et Whistling Down the Wire (1976), les problèmes de drogue de Crosby mettent un terme à la collaboration du duo.
En 1979, Nash participe au concert anti-nucléaire No Nukes et est cofondateur de Musicians United for Safe Energy. Dans les années 1980, Nash enregistre deux albums solo et participe à des albums et concerts de retrouvailles, d’une part avec Crosby et Stills et d’autre part avec les Hollies en 1983. Sa réunion avec les Hollies donne lieu à un album, What Goes Around, et à une tournée aux États-Unis.
Il a participé en 2005 à l’album Analogue du groupe a-ha, en interprétant avec Morten Harket les titres Cosy Prisons et Over the Treetops. L’année suivante, il apparaît sur l’album On an Island de David Gilmour.

Archive ouverte institutionnelle

Actuellement de nombreuses universités s’embarquent dans un projet d’archive ouverte institutionnelle.

Quels choix ?

Le choix de l’outil est finalement secondaire. Ce qui va faire la décision, c’est la politique qui va être appliquée en accompagnement du dépôt.

Si on dispose d’un mandat qui impose le dépôt (cf Orbi ou Orbi.Lu), le réservoir institutionnel a un sens et va fonctionner.

Si on ne dispose pas d’un mandat « fort », il est inutile de se bercer d’illusions. Les dépôts se feront en faible partie dans l’archive, mais aussi dans des réservoirs nationaux, internationaux, universitaires, commerciaux… Dans ce cas, il est préférable de songer à mettre en place un outil capable de moissonner et/ou d’intégrer les métadonnées provenant de divers réservoirs.

Je développerai ces éléments ultérieurement 🙂

VDM Verlag

Mise en garde : VDM Verlag ou Éditions universitaires européennes

Chère Madame,

En recherchant des travaux académiques répertoriés par des bibliothèques en ligne, j’ai trouvé une mention de votre travail universitaire s’intitulant: «XXX».

Les Éditions Universitaires Européennes se spécialisent dans la publication de thèses et de mémoires de fin d’études. Ainsi, nous pensons que le thème de votre travail pourrait s’inscrire dans notre ligne éditoriale.

Je serais donc très heureuse si vous pouviez nous faire connaître votre intérêt pour une publication gratuite de votre travail et nous faire parvenir votre adresse électronique afin que nous puissions vous envoyer de plus amples informations.

Au plaisir de vous lire.
Sincères salutations,
Véronique Mercier
Lectorat
ÉDITIONS UNIVERSITAIRES EUROPÉENNES

Peut-être avez-vous déjà reçu ce courriel, peut-être même y avez-vous répondu avec empressement. Des milliers de chercheurs québécois avaient été contacté au printemps 2010 par les éditions VDM Verlag ou les Éditions universitaires européennes (la compagnie opère sous plusieurs noms différents). Certains de nos auteurs nous ont informé avoir subi la même pratique dernièrement. Aussi, nous tenons à vous mettre à garde contre le modèle d’affaire de cette « maison d’édition ».

Comment la compagnie opère-t-elle ?
Des travailleurs de la Moldavie et de l’Île Maurice récupèrent des informations par le biais des bases de données de thèses et mémoires disponibles au format numérique sur les sites des bibliothèques universitaires. Ils utilisent ces données pour contacter massivement par courriel des chercheurs pour leur offrir un contrat des plus intéressants : publier leur thèse dans un délai très court, sans frais, avec une redevance sur les ventes et l’obtention d’une copie papier gratuite. Le problème (car vous vous doutiez que tout était trop beau pour être vrai) est que le manuscrit n’est soumis à aucune forme de révision ou d’arbitrage : tous les travaux sont acceptés. Le livre est mis en vente sur des sites comme Amazon à un prix exorbitant (plus de 120 $ en général) et n’est imprimé que sur demande.

 À qui sont versés les profits ?
VDM Verlag ne paie pas de redevances aux auteurs lorsqu’elles sont inférieures à 10 euros par mois. La quasi-totalité des auteurs perdent donc leurs menus profits au bénéfice de la compagnie. Quand on pense à la dizaine de milliers de titres du catalogue de la maison d’édition, on imagine de quel ordre peut être le profit engrangé par VDM Verlag. D’autant plus que les auteurs pour lesquels leur livre leur rapporte entre 10 et 50 euros par mois ne reçoivent pas non plus d’argent, mais plutôt une compensation sous forme de coupon à échanger pour des livres produits par la maison.

Est-ce une fraude ?
Ce modèle d’affaire n’est pas une fraude en soi. Par contre, le fait de publier chez VDM Verlag peut entacher le curriculum vitae d’un chercheur, vu les pratiques non orthodoxes de la maison d’édition. Aussi, nous vous suggérons de bien choisir votre éditeur au moment de publier vos travaux. Il existe également d’autres moyens de diffuser vos écrits sans passer par un processus d’édition universitaire, comme un système d’archives ouvertes comme Érudit. Soyez vigilants !

Merci à Dimitri della Faille du Département de travail social et des sciences sociales de l’Université du Québec à Montréal qui a rédigé la mise en garde à l’origine de cet article.

url : http://www.puq.ca/blogue/2011/05/mise-en-garde-vdm-verlag-ou-editions-universitaires-europeennes/

Le minitel…

Je viens de retrouver un texte publié le jour où l’accès au minitel a été définitivement coupé en France. Je n’ai pas retrouvé l’auteur de ce texte, s’il se reconnait qu’il n’hésite pas à me le faire savoir.

Ce 30 juin 2012, France Telecom a décidé de fermer définitivement l’accès au Minitel : dans les jeunes générations, personne ne sait ce que ce truc là a représenté, bien avant l’accès généralisé à l’Internet et au Web, car c’était l’une de ces magnifiques trouvailles technologiques franco-françaises sans aucun avenir.

   En lui-même, au sens technique strict, le Minitel n’était rien de plus qu’un terminal informatique passif limité à la connexion à un service uniquement franco-français dénommé « Télétel » de « videotext », c’est-à-dire d’un texte en mode caractères s’affichant sur ce petit écran rudimentaire (les fameuses 25 lignes sur 40 colonnes), qui fit fureur dans les deux décennies 1980 et 1990, juste avant la généralisation de l’Internet. Le système empruntait tout bêtement les lignes ordinaires du téléphone, dont le débit, si ma mémoire est bonne, était limité à 75bits/sec. en émission pour 1200 bit/sec en réception si bien que l’utilisateur voyait – avec émerveillement – les caractères se dessiner un à un sur son écran.

   Jamais avare de chantiers publics dispendieux, le gouvernement français imposa le minitel en le distribuant gratuitement à toute personne renonçant à son exemplaire papier gratuit de l’annuaire téléphonique départemental, ce qui constituait de surcroît l’un de ces arguments écologiques dont la roublardise n’a d’égale que la flagornerie, si répandus aujourd’hui.

   Pour certains collègues (dont mon humble personne), cet appareil entraîna une véritable révolution professionnelle : en effet, les différents ministères furent sommés de s’en servir pour promouvoir tout un tas d’applications professionnelles s’émancipant du courrier physique et du papier : une aubaine pour les bibliothèques. La jeune garde des bibliothèques s’engouffra dans la brèche pour promouvoir la mise en ligne – au moins en usage professionnel, l’usage public viendrait dans un deuxième temps – des catalogues indispensables dans la vie des bibliothèques. C’est ainsi que fut mis en route, en 1983, le CCN-PS, le catalogue collectif national des publications en série (journaux, revues etc), organisé en centre régionaux de saisie des collections détenues localement. Une épopée !

   Ceci étant, comme tant d’autres, je n’eus pas longtemps à me servir d’un terminal Minitel, car les premiers ordinateurs personnels de marque Atari furent rapidement flanqués d’un « émulateur Minitel » qui permettait de travailler normalement sur un ordinateur et de ne recourir qu’à la connexion sur le réseau pour la transmission des données, via le réseau dénommé Transpac (là encore, toute une histoire !). C’était l’époque où il fallait saisir le texte en entrant manuellement le code ASCII des caractères accentués précédé d’un anti-slash, genre 215e pour le « é » si ma mémoire est bonne.

Pour accéder à ces services, il fallait composer le 3613 (prononcer « trente-six treize », communication payée par le service appelé), le 3614 (communication payée par l’utilisateur appelant) ou encore le célèbre 3615 (prononcer « trente-six quinze »), le « kiosque » qui devint l’un des synonymes de « minitel » dans le langage courant. Sans oublier le 3611 toujours dédié à l’annuaire téléphonique… et le 3617 CCN pour l’accès au CCN-PS ! (dans le même genre, il y eut aussi « téléthèses » et le « pancatalogue »).

   Dans les années 1984-1988, le minitel s’ouvre aux « messageries » de toute nature, dont la « messagerie rose » qui allait faire fureur en englobant les sites dits de « rencontre-relation » plus ou moins innocents, versant plutôt dans le racolage voire la prostitution. Dans le monde professionnel, surtout dans la fonction publique, ce développement de la messagerie prit une grande ampleur : le travail sur les notices des catalogues de bibliothèque s’accompagna ainsi d’une messagerie permettant de formuler toute sorte d’objections et/ou de vitupérations sur la façon de cataloguer des collègues, délicieux sujet de polémiques sans fin. Dans le secteur commercial, les chaînes de vente par correspondance comprirent rapidement elles aussi tout l’intérêt de ces catalogues en ligne ; la SNCF pensa même à diffuser ainsi ses horaires, c’est dire si l’emprise de ce petit bidule fut énorme !

   Durant toute cette période, le gouvernement français poursuivit la distribution gratuite du terminal « Minitel » à toute personne renonçant à son exemplaire papier de l’annuaire départemental. En 1985, environ un million de terminaux Minitel sont implantés dans les foyers, générant environ un million d’heures de connexion par mois ; en 2000, le terminal Minitel (à l’esthétique toujours aussi stalinienne, pur produit de la proverbiale fantaisie des ingénieurs) décore environ 9 millions d’habitations, pour environ 25 millions d’utilisateurs adeptes de sa célèbre prise gigogne en « T ». Il paraît que les gouvernements successifs dépensèrent environ 8 milliards de francs français dans cette magnifique invention qui rappelle au choix l’échec du format SECAM de la télévision en couleurs ou de l’avion supersonique Concorde dans le transport aérien.

   Le succès du Minitel français fit des envieux. Les collègues allemands de Freiburg-im-Breisgau en parlaient souvent, car leur gouvernement n’avait mis au point qu’une pâle copie fort coûteuse sous le nom de « Bildschirmtext » (textuellement : texte sur écran) et la municipalité de Freiburg fit des pieds et des mains pour être raccordée au minitel français !

   A partir du moment où les connexions à Internet supplantèrent (dans les années 1990) le recours au Minitel, les spécialistes s’affrontèrent en débats aussi longs que stériles pour établir si oui ou non le gouffre financier dénommé minitel avait au moins eu le mérite de familiariser la population gauloise à la télématique : cette querelle byzantine est toujours en cours, vous pouvez y participer si vous avez le cheveu grisonnant

James TAYLOR

James Taylor, de son nom complet James Vernon Taylor, né le  à Boston (États-Unis), est un auteur-compositeur-interprète américain de folk rock.

Ses débuts

Taylor grandit à Chapel Hill (Caroline du Nord) où il joue de la guitare, inspiré par la musique de Woody Guthrie. Taylor poursuit ses études à la Milton Academy dans le Massachusetts où il rencontre Danny Kortchmar (en), avec qui il joue de la musique folk. Il crée alors un groupe avec son frère, Alex, alors dépressif, à qui cette activité a probablement sauvé la vie.
Après avoir obtenu son diplôme, Taylor forme le groupe The Flying Machine avec Danny Kortchmar et Joel O’Brien. Vivant alors à New York, il devient héroïnomane et s’en sort grâce à l’intervention de son père (il a composé plus tard la chanson Jump Up Behind Me, à ce sujet).
Il signe en 1968 avec le label Apple qui distribue son premier album, James Taylor. Son producteur est Peter Asher (en), qui était auparavant membre du groupe Peter and Gordon. Le disque ne se vend pas bien et Taylor est hospitalisé pour cure de désintoxication.
En 1969, sa santé est suffisamment bonne pour pouvoir revenir sur scène au « Troubadour Club » de Los Angeles. Il se produit au festival de folk de Newport le . Il est alors victime d’un accident de moto qui lui brise les deux mains et le met dans l’incapacité de jouer pendant plusieurs mois.

1970, les années de succès

Une fois guéri, Taylor signe avec la Warner Bros. Records et déménage en Californie, gardant Asher comme producteur de ses disques.
Son deuxième album, Sweet Baby James, est un énorme succès avec les succèsSweet Baby James et Fire and Rain qui raconte l’internement et le suicide d’un ami. Ce succès ranime l’intérêt pour son premier album et pour la chanson, Carolina in My Mind, qui ont alors un succès commercial.
Taylor joue le rôle du conducteur dans le film de Monte Hellman Macadam à deux voies au côté de Dennis Wilson des Beach Boys, mais ce film ne connait pas le succès. C’est à ce jour, son unique contribution au cinéma en tant que comédien.
Le 16 octobre 1970, Taylor participe au concert de lancement de Greenpeace en compagnie de Phil Ochs et Joni Mitchell.
En 1971 il réalise un autre album qui a beaucoup de succès, Mud Slide Slim and the Blue Horizon. Il reçoit un Grammy Award pour sa version de la chanson, You’ve Got a Friend de Carole King. En 1972 Taylor compose l’album, One Man Dog, et épouse l’auteur-interprète Carly Simon. L’album suivant, Walking Man (1974), est décevant mais le suivant, Gorilla est bien reçu, en particulier grâce à son interprétation de How Sweet It Is (To Be Loved by You) de Marvin Gaye. Il est suivi par In the Pocket (1976) et une compilation de ses succès, Greatest Hits, qui reste à ce jour sa meilleure vente (plus de 11 millions de disques).
Taylor et Simon ont deux enfants, Ben et Sally, et divorcent en 1983 ; Simon est mécontente des nombreuses absences de Taylor qui part souvent en tournée[réf. nécessaire].
Il signe alors avec la maison de disques Columbia Records qui distribue le disque JT (1977) qui lui vaut un nouveau Grammy Award pour la chanson Handy Man. Il collabore ensuite avec Art Garfunkel et travaille sur Broadway, avant de s’arrêter pendant deux ans puis de réaliser l’album Flag, un autre succès.

Depuis 1980

Ayant retrouvé la santé et résolu ses problèmes avec la drogue, Taylor redémarre sa carrière en 1985 avec l’album, That’s Why I’m Here. Il enregistre régulièrement de nouveaux disques et donne des concerts dont on peut avoir un aperçu avec l’album (Live). En 1988, la chanson Fire and Rain est utilisée dans l’une des scènes centrales de Running on Empty du réalisateur américain Sydney Lumet que le critique Roger Ebert désigna comme « l’un des meilleurs films de l’année »1.
Deux de ses albums ont particulièrement bien marché, New Moon Shine (disque de platine en 1991) et Hourglass (Grammy Award en 1998). En 2001, il contribue à l’album Sailing to Philadelphia de Mark Knopfler, sur la chanson éponyme. En 2002, il réalise October Road pour lequel il reçoit un autre Grammy Award.
Son contrat avec Columbia étant terminé en 2004, son nouvel album, James Taylor: A Christmas Album, est distribué par « Hallmark Cards ».
Comme d’autres artistes, il soutient la candidature de John Kerry à la présidence des États-Unis en 2004, et celle de Barack Obama en 20082.
Le 29 février 2001, il épouse Carolyn Smedvig3 et ils seront les parents biologiques de jumeaux par mère porteuse4.
Son plus récent album, Before This World, sorti en juin 2015, a atteint la première position du palmarès Billboard. En 45 ans de carrière, c’est la première fois qu’un de ses albums atteint cette position5.