Elliott MURPHY

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.

Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.

Sudoc / Worldcat

Après la BnF qui a signé le 12 juin un accord avec OCLC pour ajouter les données bibliographiques de son catalogue dans WorldCat (http://www.oclc.org/fr/fr/news/releases/200936.htm), l’ABES a notifié à OCLC le marché d’adhésion à WorldCat. La visibilité des collections des 110 établissements ayant donné leur accord sera effective au 1er trimestre 2010. L’opération a pris du retard par rapport au calendrier initial en raison de longues négociations juridiques avec OCLC.

Quelques points à noter:

  • les établissements ne paieront leur adhésion qu’à partir du moment où leurs collections seront visibles sur WorldCat. Comme cette visibilité est programmée pour début 2010, ils ne seront facturés qu’à partir de cette date.
  • la licence d’utilisation des notices dérivées d’OCLC est celle de 1990 (reprise de celle de 1987 dont ont été retirées les clauses applicables seulement aux réseaux américains). Elle permet aux bibliothèques d’utiliser les notices sans restriction et de transférer librement les notices de leurs collections vers d’autres bibliothèques. Au cas où OCLC souhaiterait modifier cette licence, l’accord préalable de l’ABES sera requis par la voie d’un avenant: toute modification unilatérale est exclue. L’ABES a communiqué à l’AURA le projet de convention entre l’ABES et les établissements. Rappelons que le montant de l’abonnement est fonction du nombre de monographies localisées dans le Sudoc possédées par chaque établissement. Ce nombre est celui constaté au 5 novembre 2008 (voir courrier de l’ABES en date du 19 décembre 2008). Les tarifs cités dans le courrier ont été actualisés en 2009.

Les prestations assurées par OCLC dans le cadre de ce marché seront les suivantes :

  • OCLC chargera les données de la base du Sudoc sur WorldCat, rendra visibles les notices bibliographiques et les exemplaires des établissements sur WorldCat.
  • OCLC fournira aux établissements un accès illimité à la recherche sur WorldCat via Z39.50 pour dériver les notices bibliographiques,
  • OCLC fournira aux établissements un jeu gratuit d’API pour Worldcat,
  • les établissements bénéficieront du statut d’adhérent d’OCLC,
  • après le chargement initial de la base du Sudoc, l’ABES fournira à OCLC les mises à jour des données bibliographiques (nouvelles notices et modifications). La fourniture de ces données s’effectuera selon une fréquence déterminée d’un commun accord entre l’ABES et OCLC, qui sera au moins trimestrielle. La synchronisation automatique (SRU) entre la base du Sudoc et la base WorldCat est appelée à remplacer le principe de mise à jour ci-dessus.
  • le prêt entre bibliothèques (PEB) de documents des bibliothèques Sudoc ne sera pas proposé via l’interface PEB de Worldcat (WorldCat resource sharing). Un avenant pourra autoriser cette fonctionnalité lorsque le logiciel SUPEB sera interconnecté avec WorldCat.

Faute d’un accord avec le Centre international de l’ISSN, fournisseur de notices de publications en série auprès de l’ABES, les notices ayant pour origine le Centre international de l’ISSN ne pourront pas être chargées dans WorldCat. OCLC rattachera les exemplaires des publications en série du Sudoc aux notices bibliographiques figurant dans WorldCat. Grâce à l’accord qui vient d’être signé entre la BnF et OCLC, les exemplaires du Sudoc bénéficieront le moment venu des notices BnF de publications en série. OCLC utilisera le Répertoire des bibliothèques (RCR) pour alimenter et mettre à jour le « WorldCat registry ».