Dans la dernière publication de l’ORS, il semble qu’une réorganisation de la recherche en France soit en marche. On annonce la transformation des départements scientifiques de l’Inserm et du CNRS en instituts. Va-t-on poursuivre avec la mise en place d’un opérateur unique de l’IST en France regroupant Abes, Couperin et Inist ? Je m’inscris au comité de soutien de cette proposition !
GoPubmed
Les commentaires publiés à la sortie de cette interface innovante ont essentiellement fait ressortir l’aspect « réseau social » de l’outil.
Regroupement des étudiants chercheurs en pharmacologie de l’Université de Sherbrooke
Affordance
Blog CISMeF
J’imagine cette interface adaptée à un catalogue de bibliothèque… Offrir la possibilité de naviguer dans le thésaurus utilisé, le faire apparaitre au grand jour (enfin !) ce fameux langage documentaire. Je sais, certains vont dire qu’il vaudrait mieux qu’il reste caché…
L’équipement informatique des bibliothèques en 2007 / Dossier Livres hebdo février 2008
Toujours intéressant d’avoir des informations sur l’offre en outils documentaires au plan national. Je me précipite sur la rubrique dédiée à notre fournisseur préféré : SirsiDynix !
« SirsiDynix annonce la prochaine disponibilité de Symphony 3.2, le nouveau système de gestion… La v7.4.1 d’Horizon supporte Vista… HIP4 dispose des webs services d’Electre et de l’authentification CAS. »
Des affirmations mises bout à bout, sans aucune vérification, certainement fournies par SirisDynix, sans aucune réalité.
En vérité, la dite société a annoncé clairement la fermeture de sa représentation en France, l’arrêt du développement d’Horizon… et j’en passe !
Ces dossiers sont destinés aux utilisateurs ou au service des fournisseurs ?
Reste-t-il des OPACs Web – 2.0 ?
Imaginez une bibliothèque universitaire qui dispose d’un opac web mais qui préfère continuer à proposer, à utiliser par défaut un bon vieil outil Telnet au look digne d’un minitel (ça me rappelle ma jeunesse) ! Et bien oui, celà existe encore !!! Une clé USB siglée SCD UHP à celui/celle qui trouve !
Mais le plus fort, ce serait d’en trouver plusieurs !
Le tableau de bord en temps réel !
Eh oui, je rêve d’un tableau de bord en temps réel sur les indicateurs d’activité du SCD. Bon je sais, il y a encore du boulot, mais on peut rêver, non ?
Faire face aux évolutions
L’année 2008 sera à coup sûr une année qui verra la profession évoluer à un rythme soutenu. Tous les indicateurs le montrent : passage au tout électronique en cours, plateformes web pour l’hébergement des documents (thèses, mémoires, cours…), renseignement en ligne, ouvrages de référence en ligne, PEB en ligne, première phase d’expérimentation avec les ebooks… Tous ces éléments vont de pair avec une diminution de l’utilisation des collections imprimées et une modification du rôle dévolu à la bibliothèque universitaire et à ses personnels.
Le constat actuel est que la bibliothèque est utilisée à 99% par les étudiants de 1er et 2ème cycles qui sont demandeurs de ressources en ligne et de services locaux et en ligne. Depuis quelques temps déjà, j’ai pris pleinement conscience du fait que cette évolution touche de plein fouet les personnels de magasinage dans leur activité statutaire et que je me devais de réagir face à ces changements et/ou bouleversements, sachant pertinemment qu’il ne s’agit que d’une première vague d’un « tsunami » qui touche/va toucher la totalité de la profession.
Ma première action fut de faire évoluer ces personnels sur des compétences et une autonomie dans l’utilisation de l’outil informatique bureautique et documentaire, puis de les inciter à participer au renseignement. Ces premiers changements ont eu le mérite de valider le fait qu’il devait y avoir un changement suivi d’une évolution dans la conception des tâches dévolues aux magasiniers. Mais il reste certain que cette adaptation n’est pas forcément la meilleure pour l’ensemble des personnes de cette catégorie. Il me fallait trouver d’autres voies, d’autres possibilités pour ancrer ces personnels dans des compétences documentaires ou liées à la documentation.
La mise en place d’une plateforme locale d’archivage et de diffusion des thèses et mémoires basée sur ORI-OAI m’a fourni une seconde voie de réflexion et d’expérimentation. J’ai imaginé que cette plateforme devait être alimentée par des documents courants (dépôt électronique obligatoire) et par des documents rétrospectifs. La prise en charge par les magasiniers de cette partie rétrospective me semblait une solution, il s’agit en clair de mettre en place un worflow de numérisation des documents. Pratiquement, nous avons équipé une salle avec un photocopieur-numériseur (noir/blanc), un scanner couleur avec bac d’alimentation, un massicot et un micro-ordinateur connecté au réseau. Nous avons réunis les personnels en leur expliquant nos objectifs et demandé 2 volontaires pour expérimenter. Chaque magasinier est affecté à ce poste 2 1/2 journées par semaine. Les documents concernés par l’expérimentation sont les thèses ou mémoires demandés en PEB, puis la conversion rétrospective des thèses s’il reste du temps. Les tâches sont les suivantes : le double « papier » du document est massicoté, puis numérisé en PDF 300dpi ; ensuite vient une phase de vérification du fichier numérisé en comparaison de l’original imprimé, suivi d’éventuels ajouts de numérisation de pages en couleur. Le fichier PDF produit est alors pris en charge par la personne assurant la fonction de secrétariat (incluse dans la phase d’évolution des tâches) qui enrichit le document par une page d’information et surtout par des signets permettant d’atteindre directement chaque paragraphe à 3 niveaux de profondeur. Depuis janvier 2007, un peu plus de 600 documents ont été numérisés.
La première valorisation de ce travail a été observée dans la demande PEB qui apprécie beaucoup de bénéficier rapidement (2 jours de délai de traitement) d’un document enrichi qu’elle peut exploiter et conserver ; dans la numérisation à la demande qui est réalisée pour des lecteurs éloignés (du Luxembourg notamment). Une seconde phase de valorisation de ce travail va être constatée lors du dépôt de ces documents sur une plateforme et par la génération d’URL pérennes qui seront intégrées dans le catalogue. L’ensemble de cette opération est supervisé par une bibliothécaire qui assure le lien entre le signalement dans le SUDOC et dans le SIGB. Après une année d’expérimentation, je ne peux qu’être satisfait du travail effectué mais surtout de la revalorisation apportée au statut de magasinier dans l’établissement. Je considère tout cela comme une étape, un exemple qu’il faudra renouveler pour d’autres catégories professionnelles dans un avenir proche.
Bilan 2007 (précisions)
Je souhaite répondre aux commentaires qui ont été émis suite au post de nicomo « Bilan 2007« .
Je comprends parfaitement les interrogations et les frustations que je vis personnellement depuis un peu plus longtemps…
Concernant la mise à disposition des sources, je l’ai vécu avec « Ejournals« : un outil que j’avais fabriqué pour proposer l’offre « Périodiques électroniques ». Sa mise à disposition a provoqué des mails, des coups de fils, des pages webs et une assistance soutenue ; ce n’est pas anodin comme le dit clairement Paul. On se trouve face à des personnes qui sont persuadées que vous leur devez une assistance, et tant que ça ne tourne pas chez eux, ils ne vous lâchent pas !
Pour ce qui est de l’impatience exprimée par Daniel (dernier paragraphe de son post) au sujet de l’évolution des pratiques collectives des professionnels, je crois que nous avions fait un constat semblable avec Nicolas lorsqu’il bossait à Nancy, il y a maintenant de celà quelques années (cf déclaration de 2002)… Objectivement, je pense qu’il y a une nette évolution de la profession en faveur de personnes qui agissent et ont une connaissance aigüe des nouvelles technologies, le terrain est nettement plus favorable. Par contre, les générations de décideurs en place (les directeurs de bibliothèques) sont, pour la plupart, encore loin d’avoir conscience des enjeux (à mon avis). Le fait qu’ils s’expriment peu sur ces problématiques renforce cette impression. Lorsque l’on parle de fonctionnalités Web 2.0 pour les interfaces proposées aux utilisateurs, on est dans la technique, dans le charabia informatique ; celà me rappelle les années 90, lorsque je travaillais sur ordinateur et que l’on me demandait : « Qu’est-ce que tu bricoles ? ». Voilà, toute la fracture est là, il y a confusion entre la technique utilisée et les objectifs de service à atteindre. Daniel le dit autrement : « la gestion du SIGB et du SI ne doit plus être considéré comme un travail à la marge, effectué par de petites équipes de geeks chevelus venus d’ailleurs… ». A mon sens, le problème vient du fait que l’on associe la technologie à un monde inconnu, qui est l’affaire de spécialistes. On ne distingue pas suffisamment les objectifs des moyens mis en œuvre pour les atteindre. Il faut effectivement constituer des équipes dirigées par une personne définissant les objectifs (évolution des interfaces, des services…), et cette personne sera entourée d’informaticiens et des bibliothécaires-informaticiens et de bibliothécaires pour construire les outils et atteindre les objectifs fixés.
Mais on ne fait que reproduire le modèle de notre université, où les Centre de Ressources Informatiques ont la charge des projets structurants de l’université. Là aussi il y a confusion entre technologie et politique universitaire. Lorsque l’on veut moderniser les scolarités, on demande aux informaticiens de créer des outils, et de fait de créer un workflow. Puis l’on se tourne vers les responsables de scolarités et leurs personnels, et on leur dit « maintenant il faut utiliser cet outil qui est une brique du système d’information de l’université ! ». Et les exemples sont nombreux où la réflexion sur les outils est portée par les informaticiens sans que les responsables de services soient associés le moins du monde à la réflexion d’entame de projet. Autre exemple encore plus frappant, les plateformes de dépôt de documents pédagogiques. Combien d’enseignants ont été consultés pour savoir si le fait de leur mettre à disposition un outil permettant de déposer leurs cours et de piocher dans ce réservoir pouvait les intéresser. Il y a là un changement fondamental de leurs pratiques ! Conséquence, les plateformes existent mais combien d’enseignants les utilisent ? Il faut désormais faire des efforts importants pour les convaincre qu’il y a intérêt à utiliser de tels outils. Mais est-ce vraiment comme celà qu’il fallait gérer ce projet ?
Pour en revenir aux bibliothèques, je reste persuadé que l’on fonctionne souvent à l’envers. Le cas du résolveur de liens est significatif. On parle de l’outil et de sa technicité avant de parler des fonctionnalités que l’on voudrait pouvoir offrir. D’où ces incompréhensions et ces problèmes de définition. Je crois au respect de la logique : 1 bilan de l’existant / 2 objectifs à atteindre / 3 moyens à mettre en oeuvre.
OPAC pour CMS & Co
En ce moment, on observe une tendance forte au développement d’OPACs basés sur des CMS :
Ces solutions sont intéressantes à plusieurs titres.
Tout d’abord, celà permet de mettre en place un OPAC digne de ce nom (disons à moindre coût humain et financier…) qui ressemble aux outils habituellement utilisés par notre public potentiel. La recherche en devient intuitive, il n’y a pas à envisager la mise en place de modules à l’utilisation du catalogue (ce qui m’a toujours exaspéré !), l’utilisateur est dans son environnement habituel (ouf !).
Ensuite, l’interface est évolutive pour peu que l’on soit aidé par un informaticien sympa, ou que l’on soit soi-même pratiquant, ou que l’on fasse partie d’un réseau de collègues bienveillants et collaboratifs dans l’âme.
Enfin, ces solutions font que chaque référence bibliographique est un billet à part entière. C’est à dire que l’on va pouvoir le commenter, le tagger… Mais surtout on va pouvoir le repérer comme un post, et là c’est une grande nouveauté. Chaque référence bibliographique du catalogue est un post que les moteurs de recherche vont pouvoir indexer (très rapidement) et que les utilisateurs vont retrouver à partir d’une recherche dans Google par exemple. On donne alors aux collections une visibilité très importante, inaccessible avec le bon vieux SIGB des familles… Nous avons expérimenté celà au travers de notre blog de nouveautés bâti sur Dotclear. Eh bien, chaque référence a un référencement effectif dans les 2 jours et nous avons observé que les références apparaissaient toujours sur la première page de résultats et bien souvent classées avant les grandes librairies en ligne, extraordinaire !
Sudoc
Suite au post de Jean-Christophe : « Pourquoi faire compliqué quand on sait faire simple ?« , je me suis amusé à reconstruire l’URL d’accès à l’interface du Sudoc afin de proposer d’emblée à nos utilisateurs l’environnement souhaité, c’est à dire une recherche sur tous les mots :
En conséquence, les 2 gros défauts constatés sont effacés… On pointe directement sur l’interface de recherche simple en critère « tous les mots » !
RSS et sites Web SCD
Les sites Web de SCD proposent-ils à leurs usagers un abonnement RSS aux nouveautés de leur page d’accueil ? yes or no ?
AIX-MARSEILLE 1
AIX-MARSEILLE 2
AIX-MARSEILLE 3
ALBI (CUFR CHAMPOLLION)
AMIENS
ANGERS *
ANTILLES GUYANE
ARTOIS
AVIGNON
BELFORT MONTBÉLIARD
BESANÇON *
BORDEAUX 1
BORDEAUX 2
BORDEAUX 3
BORDEAUX 4
BORDEAUX SICOD
BREST
BRETAGNE-SUD
CAEN
CHAMBÉRY
CLERMONT-FERRAND
COMPIÈGNE
CORTE
DIJON
GRENOBLE 1 – INPG
GRENOBLE 2 et 3
LA RÉUNION
LA ROCHELLE
LE HAVRE
LE MANS
LILLE 1
LILLE 2
LILLE 3
LIMOGES
LITTORAL
LYON 1
LYON 2
LYON 3 *
LYON LSH *
LYON INSA *
METZ
MONTPELLIER
MULHOUSE
NANCY 1
NANCY 2
NANCY INPL
NANTES *
NICE
NIMES
NOUVELLE-CALÉDONIE
ORLÉANS *
PAU
PERPIGNAN
POITIERS
POLYNÉSIE FRANÇAISE
REIMS
RENNES 1
RENNES 2
RENNES INSA
ROUEN
ROUEN INSA
SAINT-ÉTIENNE
STRASBOURG SICD
STRASBOURG BNU
STRASBOURG INSA
TOULON
TOULOUSE 1
TOULOUSE 2
TOULOUSE 3
TOULOUSE INP
TOULOUSE SICD
TOULOUSE INSA
TOURS *
TROYES
VALENCIENNES
PARIS 1
PARIS 2
PARIS 3
PARIS 4
PARIS 5
PARIS 6
PARIS 7
PARIS 8
PARIS 9
PARIS 10
PARIS 11
PARIS 12 *
PARIS 13
MARNE-LA-VALLÉE
ÉVRY VAL-D’ESSONNE
CERGY-PONTOISE
VERSAILLES-ST-QUENTIN
SORBONNE
CUJAS
STE GENEVIÈVE
STE BARBE
BIU LANGUES ORIENTALES
BIU MEDECINE
BIU PHARMACIE
BIU JUSSIEU *
BDIC
BULAC
ACAD. NAT. DE MÉDECINE
BYZANTINE
COLLÈGE DE FRANCE
CNAM
ÉCOLE NATIONALE DES CHARTES
ENSSIB
ENS Cachan
ENS LYON LETTRES
ENS Lyon Sciences
ENS ULM ET SEVRES
EPHE
FNSP
INSTITUT DE FRANCE
INHA
INRP
LITTÉRAIRE J. DOUCET
MSH
MAZARINE
MUSÉE DE L’HOMME
MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE
OBSERVATOIRE
AIX-MARSEILLE IUFM
AMIENS IUFM
BESANÇON IUFM
BORDEAUX IUFM
CAEN IUFM
CLERMONT-FERRAND IUFM
CORSE IUFM
CRÉTEIL IUFM
DIJON IUFM
GRENOBLE IUFM
GUADELOUPE IUFM
GUYANE IUFM
LILLE IUFM
LIMOGES IUFM
LYON IUFM
MARTINIQUE IUFM
MONTPELLIER IUFM
NANCY-METZ IUFM
NANTES IUFM
NICE IUFM
ORLÉANS-TOURS IUFM
PACIFIQUE IUFM
PARIS IUFM
POITIERS IUFM
REIMS IUFM
RENNES IUFM
LA RÉUNION IUFM
ROUEN IUFM
STRASBOURG IUFM
TOULOUSE IUFM
VERSAILLES IUFM
Ma première observation concerne la recherche du site Web de la bibliothèque de son université sur Google, tout comme un étudiant peut être amené à le faire. Il s’avère que nombre de SCD ne sont pas repérables par une recherche évidente du type « SCD Nom de la ville », il faut soit rechercher à « BU » soit à « bibliothèque ». Clairement, certains sites sont mal référencés et manquent de visibilité. Dans ce même ordre d’idée, il serait intéressant de regarder sur les sites des universités si les SCD sont visibles de prime abord ou non. Un rapide survol de cette question montre qu’il faut souvent aller dans les rubriques « vie étudiante » ou « présentation » pour atteindre les informations concernant le SCD (révélateur de l’importance accordée par l’université à son SCD !).
Je vous laisse le soin de suivre les liens pour observer l’indigence de certains sites…Je ne peux résister à l’envie de citer les sites de l’ENS Cachan et de Paris 3 qui n’affichent pas les caractères accentués dans Firefox et je regrette profondément que le site renouvelé de l’ENSSIB ne propose toujours pas de RSS.
Il faut saluer les 18 SCD sur les 154 pris en compte dans cette étude, qui proposent cette fonctionnalité souvent associée à une présentation claire des services et des collections. J’ai indiqué les sites les plus fonctionnels (selon mon avis d’utilisateur) et les plus ergonomiques par une astérisque. D’un autre côté, cette proportion est tellement faible que l’on pourrait imaginer que dans les subventions de « réinformatisation » il y ait une exigence minimale sur les résultats obtenus…
Certains sites n’ont pas de liens car ils étaient soit inaccessibles (cas particulier du pacifique, de la Polynésie…) soit introuvables rapidement.
Je me suis contenté de mesurer la présence ou non d’une fonctionnalité que l’on retrouve couramment sur les sites ou blogs professionnels, sur les sites documentaires, sur les sites de librairies en ligne… On pourrait également s’intéresser à l’ensemble des fonctionnalités recommandées ou fortement conseillées, ainsi qu’aux possibilités et à l’ergonomie des outils de recherche.
N’hésitez pas à compléter ou rectifier les informations erronées !