Recruter des moniteurs-étudiants

Pour pallier à des défections en personnel, je suis en phase de recrutement de moniteurs-étudiants. Il est sûr que cette situation risque de devenir courante au regard des nouvelles dispositions annoncées par le gouvernement.

J’ai donc imaginé régler ce problème de recrutement rapidement. Je me suis appuyé sur les réseaux habituels : IUT de formation aux métiers de la documentation, collègues des SCD, … Or je me suis rapidement aperçu que peu d’étudiants pouvaient répondre favorablement à ma proposition. Pendant les horaires d’ouverture de la bibliothèque, la plupart sont en cours, en particulier les étudiants des écoles, les scientifiques… Seuls les étudiants en lettres ou sciences humaines semblent avoir des emplois du temps moins contraignants. Mais il se pose alors le problème de la proximité et des déplacements que celà génère…

En résume, beaucoup de difficultés à embaucher des moniteurs-étudiants !

Préparer le budget

C’est stratégique ! Surtout y consacrer le temps nécessaire. Ce n’est pas une opération administrative anodine, il s’agit là d’affuter l’outil qui vous servira à mettre en œuvre votre politique d’établissement.

En clair, il faut d’abord formaliser et hiérarchiser les objectifs de l’année à venir. Si vous avez la malchance de gérer également des crédits infrastructure vous aurez 2 grandes orientations : la politique documentaire et la politique « immobilière ».
Cette année ce sera une politique documentaire volontariste sur les ouvrages français et étrangers et surtout sur les formations aux professions paramédicales avec la mise en place de « plots documentaires » dans les salles de lecture.
La politique immobilière sera axée sur la réfection et l’étanchéité des toitures, sur le changement des fenêtres afin d’avoir une meilleure isolation et sur la réfection sols et murs d’une salle de lecture.

Maintenant, on peut s’attacher à mettre l’argent là où cela est nécessaire, à trouver les fonds manquants… Il faut bien sûr avoir des relations professionnelles franches et cordiales avec son directeur, car en dernier lieu c’est lui qui tranche…

Que du bonheur !

Evoluer ?

Arrêté du 7 août 2006 relatif aux modalités de dépôt, de signalement, de reproduction, de diffusion et de conservation des thèses ou des travaux présentés en soutenance en vue du doctorat (abrogation de l’arrêté du 25 septembre 1985)
Cet arrêté propose aux établissements le choix entre le dépôt papier et le dépôt électronique.
En mars 2007, une proposition de texte est faite au Conseil Scientifique et au Conseil d’Administration de l’université, leur validation intervient respectivement en mai et juin 2007 :

le dépôt des thèses sous forme électronique est retenu comme seul dépôt officiel dans le respect du titre III, art. 8 de l’arrêté du 7/8/2006.

Avant cette décision importante, les bibliothécaires avaient une mission de signalement des thèses qui consistait en la rédaction d’une notice bibliographique + indexation dans le SUDOC, ces données étant automatiquement récupérées dans le SIGB local et une mission de diffusion assurée par le prêt.

L’application de la décision prise par les conseils de l’université nous propulse inéluctablement dans le traitement, le signalement et la diffusion de documents sous forme électronique. En quoi cela consiste-t-il ?

L’archivage et la diffusion sont envisagées au plan local sur une plateforme de dépôt et de diffusion de type ORI-OAI, au plan national ces fonctions devraient être assurées par HAL. Le signalement bibliographique est toujours dévolu au catalogue. Il est donc important de trouver un workflow autorisant en une seule saisie un report des notices vers les outils locaux et nationaux. Ce workflow s’articulera vraisemblablement autour de STAR. Le cheminement envisagé serait de saisir les informations dans l’outil local ORI-OAI, qui reverserait automatiquement les données vers STAR, cette application ayant la charge d’acheminer les données vers le SUDOC (pour un reversement dans le SIGB local), vers HAL et vers le CINES pour un archivage pérenne des documents. Certaines parties du workflow sont opérationnelles, d’autres en cours de développement. L’idée principale étant à partir d’une saisie unique d’alimenter les référentiels en cours.

Le point le plus sensible est celui de l’indexation ou plus précisément de la liste et de la structuration des méta données mises en oeuvre à cet égard, afin de garantir un maximum d’interopérabilité. Le problème des identifiants est crucial et les référentiels très nombreux. Je ne voudrais citer que les principaux : Dublin Core, LOM/LOM-fr, TEF, EAP/AO.fr, FRBR, EAD, METS… On le constate, les compétences nécessaires à la mise en oeuvre sont élevées et nombreuses.

Avec cet exemple pris dans la « vie courante professionnelle », je voulais poser la question de la formation continue des professionnels et des moyens à mettre en oeuvre. Je souhaitais surtout porter mon attention sur la formation initiale des bibliothécaires issus des filières DUT, qui sont loin de déboucher sur la marché du travail avec un bagage technique adapté. Quels seront les acteurs de la mise en place de ce type de workflow ? Quelles sont les compétences réelles disponibles dans les SCD ? Quels sont les interlocuteurs de l’université sur ces thématiques ?

Recruter

Les bibliothèques sont susceptibles d’embaucher des moniteurs étudiants afin de permettre d’assurer les ouvertures au public dans de bonnes conditions. Nous avons également la possibilité de recruter sur budget propre des personnes en contrat CAE (contrat d’aide à l’emploi), des agents d’entretien. Sur concours, nous pouvons aussi recruter des magasiniers. Je voudrais pointer içi toutes les difficultés que celà représente, étant donné le peu de formation et d’outils à notre disposition.

Notre formation initiale ne nous prépare absolument pas à cette tâche lourde de conséquences pour l’établissement, pour l’équipe en place et surtout pour les personnes recrutées ou écartées. Afin d’éviter toute erreur, on pense naturellement qu’il est judicieux de se tourner vers ceux dont c’est le métier, et plus particulièrement la Direction des Ressources Humaines de l’université.

Le plus souvent, les universités ne disposent pas d’une DRH bien identifiée, mais d’une direction des ressources humaines, et d’un service de gestion des personnels et d’un service de formation continue. On voit bien que la fonction est éclatée. D’autre part, l’université n’a pas activée les indicateurs nécessaires à une gestion efficace de ses personnels enseignants et de ses BIATOSS. On observe très fréquemment un recrutement endogène des enseignants chercheurs, la connaissance exacte des services effectués par les personnels de l’université est à réaliser… La loi n°2007-1199 du 10 août 2007 demande aux universités de se mettre en conformité avec ces exigences, l’autonomie passe par là !

Préparer la rentrée

Une nouvelle année universitaire qui commence, c’est l’occasion de rappeler au personnel le contexte dans lequel on évolue.

A chaque rentrée, les données changent : en 2 ans le nombre d’étudiants à accueillir à fortement évolué, nous sommes passés de 1.400 à près de 2.000… ; le contexte institutionnel est lui aussi en pleine mutation avec une loi sur l’autonomie des universités dont on va découvrir les décrets d’application ; 3 universités nancéiennes fédérées dans un EPCS « Nancy-Université » et dont les SCD devront fusionner en 2008 ? ; à partir de cette rentrée, dépôt électronique obligatoire pour les thèses de doctorat ; les éditeurs scientifiques nous promettent l’arrivée des manuels de 1er cycle sous forme électronique.

C’est dans ce contexte que s’inscrit notre mission de mettre en oeuvre un Système d’Information Documentaire performant qui n’est qu’une brique du Système d’Information Global de l’université.

Voilà, il reste à définir les objectifs qui seront les nôtres cette année !

Le cadre est défini, les objectifs fixés, chacun va jouer sa partition…

Read Only

Aggrégation de fils RSS de blogs de bibliothécaires destiné à permettre aux personnels des bibliothèques d’avoir simplement une vue d’ensemble de l’actualité professionnelle. Pour plus de simplicité, il est proposé un flux unique sur le web d’une sélection d’articles jugés « incontournables ».

Il est important de bien mesurer le fait qu’une part non négligeable de professionnels n’utilisent pas les fils RSS, Read Only est une tentative de démontrer tout l’intérêt d’une veille professionnelle basée sur cette technologie. D’autre part, la publication du flux sur le web permet d’avoir la certitude que l’information a été diffusée (cela évite les « je n’ai pas reçu l’info… ») et qu’elle est archivée, donc consultable à tout moment. L’évolution attendue est bien sûr la demande de publication de ce flux sous forme RSS, afin de permettre une gestion personnalisée de l’information.

JC | Blog

JC | Blog change d’objectif et de look…

Après plusieurs mois passés à collecter de l’information sur « l’Open source » et « l’Informatique Documentaire », à expliciter certaines démarches et outils, je me suis rendu compte que nombre de blogs professionnels sont désormais bien ancrés dans ces thèmatiques. Ces commentaires sur l’actualité professionnelle sont intéressants mais pas assez pragmatiques à mon goût… D’où l »idée de proposer une version plus réaliste de l’activité professionnelle, des problèmes à résoudre, des solutions à mettre en place, des difficultés rencontrées et des enjeux au quotidien. C’est un pari que je tente que de pouvoir tenir une sorte de journal de bord de mes activités professionnelles, dans le cadre de mon SCD et de mon université. Il est clair que les propos tenus sur JC | Blog n’engagent que son auteur. Tout celà n’a de sens que dans le contexte institutionnel particulier.

Archive de JC | Blog à: http://jhoupier.free.fr

fa_adec3.jpg

Open Access Research

L’Open access est une manière rentable de diffuser et d’utiliser l’information. C’est une alternative au modèle classique d’édition basé sur l’abonnement. Les nouvelles technologies numériques et la communication en réseau la rendent possible. Selon l’ARL (Association or Research Libraries), l’Open Access concerne les publications sans but lucratif direct et mises gratuitement à la disposition du lecteur sur l’internet public à des fins d’enseignement et de recherche. L’initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert établit que l’Open Access permet aux utilisateurs de lire, télécharger, copier, distribuer, imprimer, chercher, ou établir des liens vers le texte complet des travaux, de les parcourir pour les indexer, de les transformer en données de logiciels, ou de les employer à n’importe quel autre but légal, sans entraves financières, légales, ou techniques autres que celles liées à l’accès à l’internet lui-même. L’Open Access ne s’applique pas aux publications dont les auteurs escomptent un revenu.

L’Open Access fonctionne dans le cadre juridique courant de la loi sur le copyright. Les auteurs détiennent le copyright original de leur travail. Durant le processus de publication, ils peuvent transférer aux éditeurs le droit de signaler librement la publication sur le web. Ils peuvent aussi conserver le droit de signaler leur propre travail sur les serveurs institutionnels ou disciplinaires. Dans tous les cas, les auteurs conservent le contrôle de l’intégralité de leur travail et le droit d’être correctement identifiés et cités.

L’Open Access est conçu pour être gratuit pour des lecteurs et non pour des producteurs. Les coûts de production de la littérature numérique en accès libre sont de beaucoup inférieurs aux coûts de production de la littérature imprimée, mais l’Open Access requiert quand même des ressources financières et humaines. L’alternative proposée au modèle traditionnel de l’abonnement par la bibliothèque est que l’auteur ou l’institution assume les frais de diffusion en Open Access.

L’Open Access se centre sur la recherche universitaire. Il concerne les textes scientifiques et de recherche que les chercheurs livrent à la communauté sans en espérer un retour financier direct, y compris les articles revus par un comité de lecture, les pré-publications, les résultats préliminaires, etc.

Open Access et comités de lecture. Qui dit Open Access ne dit pas que les comités de lecture sont oubliés. Le principe du comité de lecture est indépendant du média utilisé, il est nécessaire autant aux revues en ligne qu’aux revues imprimées et ne fait pas plus de difficulté aux unes qu’aux autres.

Elliott MURPHY

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.
Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.