Christopher Joseph Isaak, dit Chris Isaak, né le à Stockton (Californie), est un auteur-compositeur-interprète et acteur américain.
Pössl, it's possible !
Christopher Joseph Isaak, dit Chris Isaak, né le à Stockton (Californie), est un auteur-compositeur-interprète et acteur américain.
Dans le circuit de traitement du document, la première phase consiste à s’informer des nouvelles parutions de manière régulière et en essayant d’avoir une vision la plus large possible de la production. Les outils les plus fréquemment utilisés sont les bibliographies commerciales courantes (Livres Hebdo…), les catalogues de librairies et d’éditeurs, les catalogues de bibliothèques de référence et les annonces dans les revues.
L’idée est d’utiliser le fil RSS pour d’une part rapatrier de manière automatisée les informations et pour d’autre part avoir éventuellement un contrôle sur les sources utilisées.
Les sources citées plus haut sont désormais accessibles en ligne, mais toutes ne proposent pas d’emblée un RSS des nouveautés. Il est donc nécessaire de disposer d’un outil permettant de « poser » une veille RSS sur des pages de sites webs. Mon choix s’est porté sur Feed43 , qui est libre d’accés et permet de paramétrer finement les pages que l’on souhaite surveiller.
Ensuite, il est apparu nécessaire de fédérer les fils RSS ainsi créés en un seul fil, pour celà j’ai utilisé l’aggrégateur Google Reader et plus particulièrement le répertoire « Shared items » qui permet de donner accés aux fils aggrégés soit par une page web , soit par un fil RSS. La lecture de ce RSS dans votre email (Thunderbird) vous permet de gérer l’arrivée des nouveautés de manière très confortable.
Comme d’autres, je suis avec grand intérêt le cheminement du processus engagé par le recteur de l’Université de Liège, Bernard Rentier, sur le problème de l’Open Access.
Il a abordé avec une grande objectivité la situation actuelle de la publication scientifique pour en décrire avec précision les difficultés et les incohérences. Il a décrit pas à pas les mécanismes mis en place par les « éditeurs-requins » pour contrer ce mouvement. Il a développé tous les arguments conduisant à rendre inéluctable la décision qui vient d’être prise à l’ULG de rendre obligatoire le dépôt institutionnel.
Cette obligation repose sur 4 principes :
1. Toute publication devra être déposée.
2. L’accès au dépôt institutionnel sera, par défaut, fermé, sauf si l’ouverture est autorisée. En cas de doute, l’accès restera fermé afin de ne pas créer de provocation vis-à-vis des éditeurs. Aucune querelle n’aura donc lieu.
3. Sur le serveur de la Digithèque ULg, un bouton “DEMANDE DE TIRE-A-PART PAR COURRIEL”/”REQUEST E-PRINT” sera installé et permettra l’envoi individuel, toujours libre de droits, lui.
4. Dès que les conditions seront remplies, l’auteur demandera la mise en OA.
J’attends avec impatience de connaitre le premier président d’université française qui saura conduire son université sur ces mêmes chemins…
Contact :
hal@ccsd.cnrs.fr
Depuis 5 ans, le CNRS a mis en œuvre une plateforme de dépôt d’archives ouvertes, HAL pour Hyper Articles en Ligne. HAL s’adresse à la communauté scientifique entière, et ne se limite pas aux chercheurs du CNRS.
HAL est un logiciel développé sur des technologies libres Linux, Apache, PHP, MySQL, alimenté par des chercheurs pour des chercheurs. Serveur hébergé par le centre de calcul de l’IN2P3 (environnement sécurisé).
HAL est multidisciplinaire.
L’objectif de HAL est de mettre à disposition des chercheurs leurs résultats et publications (preprints, postprints, congrès, séminiaires, brevets, ouvrages ou chapitres d’ouvrages…) de manière libre et accessible sur le web, de manière datée. C’est de la communication scientifique directe (CSD). HAL est donc un circuit court entre chercheurs. HAL compte d’ailleurs de nombreuses pages « chercheur » propres aux auteurs.
HAL contient aussi des notices bibliographiques. Or, si celles-ci sont utiles pour la bibliométrie, elles ne proposent pas de texte intégral (ce qui intéresse les chercheurs).
Les thèses ne sont pas concernées : le CCSD consacre la plateforme TEL (http://tel.ccsd.cnrs.fr/) à leur dépôt.
Les enjeux de l’autoarchivage sur HAL sont :
– le libre-accès à la connaissance, en texte intégral
– l’appropriation des moyens de diffusion de la production scientifique par les chercheurs
– l’accessibilité, la gratuité, l’universalité et l’interopérabilité
– la visibilité internationale
– la mémoire scientifique et la pérennité de l’archivage (HAL donne des URI pérennes)
– la possibilité de faire de la bibliométrie grâce aux métadonnées minimales (nom de l’auteur, nom du labo, type de doc, nom de l’université/institution…) entrées lors de chaque dépôt. On peut ainsi savoir combien de textes ont été déposés par telle université sur un thème donné pendant l’année 2005, par exemple.
Pour développer l’autoarchivage, il faut convaincre les chercheurs de déposer eux-mêmes le texte intégral de leurs publications sur des bases ouvertes, interopérables entre elles.
Disciplines : HAL est multidisciplinaire, mais est interconnecté avec ArXiv (http://www.arxiv.org/) depuis l’origine. Il contient donc essentiellement des articles de sciences dures : physique (33%), mathématiques (12%), informatique (12%). Il y a peu de dépôts en chimie et en biologie car de
façon générale ces disciplines, proches des secrets industriels aux enjeux financiers importants, n’ont pas une pratique de dépôt développée. HAL compte cependant 24% d’articles de SHS.
NB : Les disciplines des sciences de la vie sur HAL seront interconnectées avec PubMedCentral.
L’interrogation de HAL renvoie l’ensemble des documents trouvés, quel que soir le portail par lequel ils ont été soumis.
Comment déposer ?
Tout le monde peut déposer, après inscription libre.
Un document peut être déposé sous tout format, HAL les met ensuite sous PDF et les rend accessibles sous 24H environ. Les fichiers source sont disponibles en plus du PDF.
Les dépôts ne sont soumis qu’à un contrôle scientifique sommaire et à une vérification technique (intégralité du document, lisibilité, etc.), du moment qu’il présente un niveau scientifique comparable aux publications de revues scientifiques ou d’ouvrages académiques. Ce manque de peer-review a été critiqué mais HAL reste sur sa position de liberté de dépôt.
Important : comme sur ArXiv, aucun dépôt ne peut ensuite être retiré, mais il peut être complété par une nouvelle version. Toutes les versions déposées sont consultables, ce qui assure une transparence scientifique.
Une fois le document déposé, HAL se charge d’exporter automatiquement les données du déposant et de son dépôt vers les référentiels administratifs des chercheurs.
Question des droits d’auteur
Les auteurs doivent s’assurer avec les éditeurs de revue qui les publient qu’ils ont la possibilité de mettre en ligne sur archive ouverte leurs preprints, postprints, etc. Un outil pratique est la liste Sherpa/Romeo (http://www.sherpa.ac.uk/romeo.php), mais parfois une vérification directe auprès de l’éditeur est importante pour contractualiser la possibilité et les conditions de dépôt. C’est au chercheur de vérifier auprès de ses éditeurs ce qu’il peut faire, notamment en cas de dépôt rétrospectif. (Rappel : HAL se charge d’exporter automatiquement les données du déposant et de son dépôt vers les référentiels administratifs des chercheurs).
Il peut être intéressant pour les chercheurs d’envisager la solution Creative Commons / Science Commons (http://fr.creativecommons.org/, http://sciencecommons.org/) mais attention, ces solutions nouvelles ne cadrent pas encore exactement avec le droit français.
Institutions : les chiffres des universités sont entrés en chiffres romains : la conséquence est que les résultats de dépôts sur HAL ne sont pas pris en compte pour le classement de Shanghai.
Chaque institution dispose d’une page sur HAL, qu’elle peut personnaliser (texte, graphisme, webdesign) : pour Pierre et Marie Curie – Paris 6, qui compte 5698 documents et notices, mais n’a pas choisi de personnaliser sa page : http://hal.ccsd.cnrs.fr/UNIV-PARIS6/fr/ et pour Nice Sophia-Antipolis, qui compte 628 documents et notices et n’a pas non plus personnalisé sa page : http://hal.ccsd.cnrs.fr/UNIV-NICE/fr/
Le SCD a un rôle à jouer dans la diffusion et l’indexation des ressources pédagogiques numériques. ceci implique toutefois d’établir des relations entre bibliothèques et services TICE pour la fourniture de documents électroniques.
Les enjeux de l’indexation sont partagés : retrouver les ressources, les mutualiser, assurer leur pérennité, donner une information sur les droits de diffusion, pouvoir changer de plate-forme sans perdre de données, etc. Il y a donc un besoin réel d’indexation (de métadonnées).
… mais les priorités sont parfois différentes entre bibliothèques et service TICE.
Les contextes varient aussi selon les plate-formes : certaines mettent des ressources à la disposition d’enseignants et/ou d’étudiants, d’autres gèrent aussi la production même des contenus de la plate-forme. Ce dernier cas est le Learning management System, LMS, également appelé Learning Content Management System, LCMS.
Pour garantir l’interopérabilité entre ressources de diverses plateformes, il est nécessaire d’employer des normes (obligations) et standards (recommandations) à plusieurs niveaux : pour
les métadonnées et l’indexation, il s’agit d’utiliser par exemple le DublinCore Education – http://dublincore.org/groups/education/, le LOM – http://www.educnet.education.fr/dossier/metadata/lom1.htm , SCORM – http://www.adlnet.gov/index.cfm , IMS-LD – http://www.imsglobal.org/learningdesign/index.html . Pour les échanges il s’agit par exemple du protocole OAI-PMH.
Evolution des relations entre TICE et bibliothèques :
Le monde de la formation pédagogique prend conscience des compétences et du temps nécessaire à la description et à l’indexation des ressources. Or, la production de ressources pédagogiques électroniques ne présente pas d’intérêt tangible pour les enseignants : elles ne sont pas de simples reprises de cours mais des re-créations destinées à des étudiants distants qui ne suivent pas nécessairement les enseignements présentiels, et surtout elles ne sont pas un levier de carrière.
Ils se tournent donc vers les bibliothécaires et documentalistes, qui ont ce savoir-faire et dont c’est le métier.
Il reste toutefois important de valoriser l’expertise des bibliothécaires en matière de métadonnées, afin d’assurer aux enseignants et services TICE que le personnel des bibliothèques est à même d’assurer la médiation technique la plus pertinente possible.
Cependant, les bibliothécaires doivent continuer à faire participer les auteurs à l’indexation (normalisée par les bibs), surtout en recherche et développement (R&D) pour assurer la visibilité des documents mis à disposition du public à distance…
En effet, il existe des points de divergence à identifier rapidement afin de parvenir à un accord les concernant :
|
Pédagogie / FOAD / TICE |
Bibliothèques / documentation |
niveau d’indexation |
variable selon le contexte (contenu, destinataires, actualité…) |
niveau fixe : en bibliothèque, on n’indexe pas de manière plus fine ou plus élevée en fonction du contenu, mais selon l’objet (monographie, périodique, article…) |
cycle de vie des ressources |
mises à jour fréquentes pour vérifier que l’indexation est toujours pertinente ; changements parfois immédiats dans l’indexation en réaction à des commentaires ou corrections. Renouvellement de l’indexation d’une année scolaire à l’autre |
peu de mise à jour : habitude de documents stabilisés (publiés, qui ne changent pas de contenu d’un jour sur l’autre…) |
modèle de production |
production de masse et en flux tendu : de nouvelles ressources apparaissent tous les jours. Besoin de rapidité, disponibilité, et flexibilité du personnel pour l’indexation |
modèle de la collection, reposant sur un principe de sélection |
rapport au temps |
besoins à TRES court terme |
habitude d’une perspective à moyen terme |
qualité de l’indexation |
priorité à l’efficacité |
efficacité oui, mais exigence de qualité avant tout |
Le partenariat entre bibliothèques et enseignants réside dans la répartition des champs de métadonnées à renseigner.
L’indexation est un enjeu important mais délicat, qui est à aborder avec pragmatisme et dans un souci de dialogue !
Le plus difficile reste de motiver les enseignants à produire des ressources réellement utilisables à distance, de manière autonome, pour des étudiants qui n’assistent pas aux cours.
[1] On appelle cela les formations ouvertes et à distance (FOAD).
Il est important de prévoir un accès unique aux ressources numériques produites par l’université, avec un mode de recherche rapide, clair, et en texte intégral.
une autre question se pose : où ranger les ressources pédagogiques ? dans une bibliothèque numérique ? dans un brique à part de l’ENT ? dans le catalogue général de la bibliothèque ? … et selon les cas, qui gère, suit et évalue le traitement de ces ressources ?
Enfin : qui a accès à quelles ressources ? dans le cadre d’un ENT, on peut envisager un accès sélectif en fonction du profil de l’utilisateur, catégorisé dans l’annuaire LDAP. dans ce cas, il faut expliquer la chose de manière très claire et systématique à l’ensemble du public !
La plupart de ces questions de convergence d’intérêts entre pédagogie et bibliothèques se retrouve sur http://www.educnet.education.fr/
Exemples de campus numériques proposant des ressources pédagogiques (texte, audiovisuel, multimédia etc.) en ligne (des articles leur ont été consacrés) :
ARPEM – Grenoble (histoire d’un échec : leçons à tirer)
MANUE – Grenoble C@mpusciences (c’est une université en ligne) – http://www-fsm.ujf-grenoble.fr/
CINEMATIC – ENS de sciences de Lyon, qui emploie un outil d’indexation avec des saisies par profil – http://cinematic.ens-lyon.fr/
SPIRAL – Université Lyon 1 : c’est une plate-forme “maison” – http://spiral.univ-lyon1.fr/00-perso/index.asp
FORMIST – Enssib Villeurbanne – http://formist.enssib.fr/
SCENARI – UTC de Compiègne – http://scenari.utc.fr/
UNIT – Université Numérique Ingénierie et Technologie : c’est une Université Numérique Thématique portée par l’INSA sur les sociétés de l’ingénieur. http://www.unit-c.fr/
etc.
Le 6 septembre 2005, le CNRS, l’Inserm, l’Inria, l’Inra et la Conférence des présidents d’université se sont entendus pour démarrer une phase préparatoire à un portail commun de publications scientifiques basé sur la plate-forme HAL et développé par le CCSD.
L’URFIST de LYON a mis en ligne une présentation de HAL, serveur d’archives scientifiques à l’adresse suivante :
On y trouve en particulier les thèses en texte intégral déposées par leur auteur.
Brian Matthews sur son blog AltRef, met en évidence cette nécessité d’évolution du catalogue : « Pourquoi les utilisateurs n’interrogent pas les catalogues de bibliothèques » et « Anomalies de catalogues ».
Améliorer les interfaces, c’est par exemple autoriser la recherche en langage naturel et apporter une aide constante de l’utilisateur par des suggestions de termes comme celà peut être approché dans Lexxe.
C’est pratiquer la recommandation comme dans le catalogue de la bibliothèque l’University of Huddersfield.
C’est mettre en place un résolveur de liens qui va apporter du service (accès texte intégral, achat du document, demande de PEB…) au niveau de chaque référence bibliographique.
C’est faire que le moteur de recherche de la page d’accueil recherche sur le contenu du site, mais aussi sur le catalogue en ligne .
C’est indiquer à l’utilisateur si le document a déjà été utlisé par d’autres (20% des collections représentent 80% des prêts).
C’est proposer un plan pour situer le document dans la bibliothèque et ne pas se limiter à une « cote incompréhensible pour le lecteur ».
C’est associer à la référence bibliographique la page de couverture du document
C’est proposer un fil RSS pour s’informer des nouveautés
Sur ce dossier, l’imagination et le pragmatisme doivent être au rendez-vous !
A lire
Relier les collections : une vue d’ensemble des approches
Métadonnées : quelques cartes du LOM et de profils d’applications
L’indexation des ressources pédagogiques numériques
Le LOM est un standard international normalisant les métadonnées associées aux documents pédagogiques. Le LOM n’a pas vocation à devenir une norme.
LOM.fr
Dans le cadre d’une convention liant le ministère à l’AFNOR, une norme expérimentale a été publiée en août 2005 : le LOM-FR ou profil français d’application du Learning Object Metadata (LOM ).
LOM.fr s’adresse aux communautés d’enseignement, de formation professionnelle et continue ainsi qu’aux industries.
LOM.fr est un modèle de métadonnées constitué d’ajouts par rapport au LOM, garantissant ainsi une compatibilité LOM. La mise en oeuvre de ces métadonnées implique la création/validation par des professionnels et l’utilisation de référentiels contrôlés type classifications ou thésaurus documentaires.