L’UMVF est un groupement d’intérêt public (GIP) créé sur décisions conjointes du Ministère de l’éducation nationale et du Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie, publiées au Journal Officiel du 13 août 2003.
Ce GIP constitue une Fédération des établissements d’enseignement supérieur ayant pour mission de mettre en œuvre les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour les formations initiale et continue des professionnels de la santé. Il est en outre un centre de ressources interactif dans le domaine de la santé, en même temps qu’il a vocation à constituer tant un centre d’information et de prévention pour le public, que de diffusion et de promotion de la science médicale française dans le monde.
Actuellement, ses principales missions sont de produire des ressources documentaires venant en complément des cours dispensés aux étudiants en médecine et plus spécifiquement pour les étudiants préparant l’examen classant national.
Le SCD UHP Bibliothèque de Médecine participe au niveau local à l’indexation d’une partie des ressources pédagogiques et principalement les conférences sur Canal-U/TICE Médecine & Santé . L’indexation en MESH est réalisée sur la base d’une visualisation complète de chaque conférence. Il s’agit d’expérimenter le traitement de nouveaux documents.
Les Universités Numériques en Région (UNR)
Fin 2002, le gouvernement a annoncé la mesure « Universités numériques en région » (UNR) dans le cadre du Comité interministériel de l’aménagement du territoire. Cette mesure prend en compte l’efficacité du niveau territorial que constitue la région et le rôle grandissant joué par les conseils régionaux dans ce domaine.
Le déploiement des Universités numériques en région s’inscrit donc dans une logique d’aménagement du territoire. Les UNR ont une ambition européenne et internationale et s’appuient sur l’expérience indispensable acquise dans les 64 campus numériques labellisés du volet 1. http://www.educnet.education.fr/superieur/unr.htm
Les Universités Numériques Thématiques (UNT) Les Universités Numériques Thématiques (UNT) sont des organismes » sans murs « , fédérant des Campus Universitaires installés dans plusieurs universités ou grandes écoles, sur des compétences complémentaires. Elles regroupent non seulement la plupart des Campus numériques français issus des appels à projet lancés par la ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en 2000, 2001 et 2002, mais également des établissements qui se sont engagés ultérieurement dans la conception de contenus numériques.
Pour l’essentiel, les UNT fédèrent les grands groupes disciplinaires et leur production est tournée vers l’étudiant. Certains services peuvent être organisés autour de thèmes communs à toutes les UNT (TIC, Droits internet, Ingénierie, Ergonomie …) et, à ce titre, représenter plus d’éléments de mutualisation ou de partage de services. http://www.educnet.education.fr/superieur/unt.htm
Espaces Numériques de Travail
Le ministère de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche cherche à favoriser le déploiement de véritables environnements numériques de travail, constitués d’un ensemble homogène de services numériques : travail collaboratif, vie scolaire et étudiante, mise à disposition et gestion de ressources numériques, bureau virtuel, etc. Il a engagé des actions sur les plans stratégiques et opérationnels à travers un schéma directeur des environnements numériques de travail et les appels à projets ENT 2003 pour l’enseignement scolaire, Campus numériques volet 2 et Universités numériques en région pour l’enseignement supérieur. http://www.educnet.education.fr/ent/default.htm
La communauté informatique parle de Free Software et d’Open Source : les deux mouvements ne se recouvrent pas totalement, mais sont proches dans leur démarche, et nous utilisons ici indifféremment les deux termes. La philosophie du Free Software est incarnée depuis 1984 par le projet GNU et la Free Software Foundation, qui vise à favoriser la création de logiciels libres : le logiciel libre le plus connu est le système d’exploitation Linux. Que faut-il pour qu’un logiciel soit « libre »? Globalement, que les utilisateurs puissent exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer le logiciel. Plus précisément, selon GNU, l’utilisateur doit avoir :
« La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages (liberté 0).»
« La liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de l’adapter à ses besoins (liberté 1). Pour ceci l’accès au code source est une condition requise. »
« La liberté de redistribuer des copies, donc d’aider son voisin, (liberté 2). »
« La liberté d’améliorer le programme et de publier ses améliorations, pour en faire profiter toute la communauté (liberté 3). Pour ceci l’accès au code source est une condition requise. »
Cela n’implique pas que le logiciel soit nécessairement gratuit (même s’il l’est en effet le plus souvent), mais qu’il soit « ouvert »: que vous puissiez, en tant qu’utilisateur final, voir ce qu’il contient, l’adapter à vos besoins et rendre votre version disponible, gratuitement si vous le souhaitez.
Affirmer notre adhésion à ce programme, c’est implicitement rejeter le mode de développement des ressources informatiques qui s’est imposé jusqu’ici dans les bibliothèques françaises où les logiciels, indépendamment même de leur prix, sont intégralement « fermés » : leur code source est inaccessible, l’utilisateur ne peut pas adapter le programmeà ses besoins, ni a fortiori redistribuer de copies modifiées du logiciel à destination de la communauté professionnelle.
La fermeture des logiciels que nous utilisons actuellement s’entend aussi dans un autre sens : ils sont très difficilement capables de fonctionner les uns avec les autres pour proposer un environnement de travail et de recherche homogène. Or nous avons besoin de pouvoir très facilement exporter et importer des notices, interroger plusieurs bases à la fois, intégrer nos ressources dans un environnement web : toutes choses que les systèmes que nous achetons ne font que très malaisément.
Il nous semble donc que le développement de l’Open Source en général, et celui des langages de programmation en script utilisés pour le web en particulier, permettraient aux bibliothèques de prendre en main le développement de leurs outils informatiques, développés en fonction des besoins constamment changeants des établissements et en tenant compte, au fur et à mesure, de l’évolution des technologies. Nous espérons que cette page web pourra servir de point de ralliement à ceux qui souhaitent participer au développement de ressources libres utiles aux bibliothèques.
Jean-Charles Houpier, Nicolas Morin – avril 2002
SCD – Université Henri Poincaré Nancy 1
Le RSS est peu utilisé dans les bibliothèques françaises, alors qu’indiscutablement c’est un outil offrant des solutions très intéressantes. Il suffit pour s’en persuader de consulter la liste : « Things you can do with RSS«
En effet, le RSS permet
d’aggréger de l’information
de rappatrier sélectivement de l’information en provenance de site web, de mail, de bases de données…
de rediriger de l’information vers une page web, un mail, un téléphone cellulaire…
de mettre à jour simplement un dossier, des données chiffrées…
de construire des tableaux de bord statistiques
de générer simplement des alertes
etc…
On le voit, les perspectives sont immenses. Alors, pourquoi la situation n’évolue-t-elle pas ? Le système actuel n’est pas bon ; je m’explique : il n’y a pas de relations entre ceux qui produisent les outils et ceux qui les utilisent. Ce n’est pas avec des clubs utilisateurs de SIGB que l’on fait avancer les choses ! L’interactivité et la réactivité entre les sociétés qui produisent les SIGB, systèmes d’informations, etc… est inexistante. Les bibliothécaires devraient plus s’impliquer dans le développement de leurs outils, voilà , c’est dit !
Une nouvelle technologie, le RSS, facilite l’échange d’informations sur la mise à jour des sites Web. Les fils RSS, outils de veille et de communication, ont déjà convaincu un grand nombre d’utilisateurs. De nombreuses bibliothèques anglo-saxonnes ont commencé à utiliser cette technique, encore peu répandue dans les bibliothèques françaises. L’introduction d’un nouvel outil en bibliothèque donne ici l’occasion d’observer l’attitude des professionnels à son égard. C’est aussi l’opportunité de dresser un panorama des utilisations possibles du RSS ainsi que des conditions de son appropriation.
Le protocole OAI est n? d’une initiative pour l’auto-archivage des pr?-publications scientifiques. Le protocole OAI-PMH est fond? sur la collecte des m?tadonn?es dans des fonds autoris?s, les ressources restant sous la responsabilit? du site moissonn?.
L’OAI permet aux ?tablissements documentaires d’?tre fournisseurs de donn?es en constituant des entrep?´ts normalis?s. Les SCD peuvent mettre en valeur leurs fonds sp?cifiques (th?ses, rapports d’?tude, cours, …) et valorisent aussi leur institution de tutelle.
Le moissonnage OAI est une fonctionnalit? tr?s int?ressante sur le plan documentaire par :
l’automatisme de cette proc?dure qui est un atout majeur de la constitution d’une collection
l’existence d’un protocole standard OAI-PMH pour le moissonnage des m?tadonn?es
la possibilit? de f?d?rer des fonds documentaires dispers?s et de tailles indiff?rentes
la s?lection de la nature des fonds ? moissonner
l’utilisation d’un outil de recherche sur des fonds documentaires valid?s
la possibilit? d’utiliser cette ressource dans un SID au travers d’un r?solveur de liens
la possibilit? de f?d?rer des moissonneurs OAI entre eux
? l’inverse, la possibilit? de disposer d’un entrep?´t OAI pouvant ? son tour ?tre moissonn?, donc de le valoriser
AOIster est un projet de l’Universit? du Michigan (Digital Library Production Service). dont le but est de cr?er une collection librement accessible.
AOIster propose un lien OpenURL pour une utilisation avec un r?solveur de liens.
« Les bibliothèques numériques sont des organisations qui offrent des ressources, y compris en personnel, pour sélectionner, structurer, offrir un accès intellectuel, distribuer et conserver l’intégrité des documents sous un forme numérique. Une bibliothèque numérique garantit également un accès sur la durée aux oeuvres électroniques dans le but d’être aisément et à un moindre coût disponibles à un ou plusieurs publics successifs. »
Digital Libraries : definition, issues and challenges. IFLANET UDT occasional paper. N°8.Mars 1998.
Typologie
Bibliothèques patrimoniales : fonds anciens importants libres de droits, sensibilité des tutelles, constituées par du patrimoine numérisé.
Objectifs : valorisation des fonds et accès multiples.
Bibliothèques et documents numériques : concepts, composantes, techniques et enjeux / par Alain Jacquesson et Alexis Rivier. – Paris : Ed. du Cercle de la librairie, 1999 . – 377 p. ; 24 cm. – (Bibliothèques, ISSN 0184-0886)
Conduire un projet de numérisation [Texte imprimé] / sous la dir. de Charlette Buresi et Laure Cédelle-Joubert. – Villeurbanne : ENSSIB, 2002 .. – XVII-326 p. : tabl. ; 21 cm. -(Collection la Boîte à outils, ISSN 1259-4857 ; 13)
Services à distance .- Bulletin des bibliothèques de France t. 48, n° 4, 2003
Les documents anciens / coord. Jacques André, Marie-Anne Chabin. – Paris : Hermès science publications, 1999 .. – 169 p ; 24 cm. – (Document numérique, ISSN 1279-5127 ; Vol.3, n°1-2)
Les chercheurs et la documentation numérique [Texte imprimé] : nouveaux services et usages / sous la dir. de Ghislaine Chartron ; avec la collab. de Gabriel Gallezot, Annaïg Mahé, Agnès Melot…[et al.]. – Paris : Ed. du Cercle de la librairie, 2002 .. – 268 p. : ill. ; 24 cm. – (Bibliothèques, ISSN 0184-0886)
Gestion et diffusion d’un fonds d’image [Texte imprimé] / Cécile Kattnig,… ; sous la dir. de Serge Cacaly. – Paris : Nathan université, 2002 .. – 127 p. : ill. ; 18 cm. – (128. information documentation ; 269)
XML Pour une appropriation du langage par les professionnels de l’information documentation .- Documentaliste n°6, décembre 2003 .- pp. 362-369
L’encodage de textes numériques est réalisé à partir de tables développées selon les besoins de chaque pays. La table de codage la plus connue est la table ASCII qui permet d’encoder les caractères les plus courants de la langue anglaise.
UNICODE est un consortium crée pour rassembler toutes les tables de codage en une seule afin de pouvoir traiter les textes multilingues ainsi que toutes les écritures.
Le codage des caractères est réalisé sur 4 octets, ce qui a pour effet de multiplier la taille des fichiers par 4, ce qui n’est pas sans conséquences. Ainsi, UNICODE permet plusieurs encodages : UTF-8 (1 octet), UTF-16 (2 octets), UTF-32 (4 octets).
Les langages de programmation avancée actuels acceptent UNICODE, de même que les navigateurs web… Le codage des images et du son est basé sur le même principe.
Un format candidat à l’archivage devra être documenté, être utilisé sur un parc logiciel important et être soutenu par des organismes internationaux. Le format candidat à l’archivage sera apprécié sur des critères d’ouverture, de normalisation, de brevabilité, d’inclusion de métadonnées, de dépendance vis à vis d’autres formats, d’OS, de dépendance économique et matérielle.
Le modèle de référence OAIS est un modèle normatif aidant à comprendre la problèmatique de l’archivage des documents numériques. C’est aussi un système d’archivage ouvert qui est devenu une norme internationale ISO 14721 qui sera publiée courant 2005.
Information descriptive de la pérennisation :
la provenance décrit l’origine du contenu de l’information
le contexte décrit le rapport entre le contenu d’information et d’autres informations extérieures
l’identification fournit un ou plusieurs identifiants permettant de repérer le contenu de façon unique
l’intégrité : système protégent le contenu contre un changement non document?
Un modèle fonctionnel sera organisé autour des modules suivants :
Versement : préparation du contenu en vue du stockage et de la gestion des données au sein de l’archive
Règles de soumission : critères permettant de déterminer les types d’information souhaités et autorisés, de s’assurer que les informations sont conformes aux normes internes OAIS
Stockage : services relatifs au stockage, à la maintenance et à la récupération des données (gestion de la hiérarchie du stockage, surveillance et renouvellement des supports, contrôles d’erreurs, contrôles des accès…)
Gestion des données : gestion de l’enrichissement, de la mise à jour et de l’accès aux données descriptives et administratives pour gérer l’archive
Planification de la préservation : recommandations pour garantir l’accès à long terme à l’information archivée (veille technologique, planification des migrations, évaluation des risques, développement des stratégies de préservation, surveillance des producteurs et des utilisateurs)
Administration : gestion du fonctionnement global de l’archive (négociation des accords de soumission, gestion de la configuration matérielle et logicielle, contrôle de l’accès physique)
Accès : interface unique entre les utilisateurs et les fonds d’archives
Services de base : services du système d’exploitation, services du réseau, services de sécurité