Stephan EICHER

Stephan Eicher naît, deuxième d’une famille de trois garçons, le , à Münchenbuchsee, en Suisse, près de Berne. Son père est d’origine yéniche tandis que sa mère est alsacienne. Son père, violoniste de jazz à ses heures, donne à Stephan et à ses deux frères le goût de la musique. Stephan passe une enfance un peu solitaire, il est envoyé à l’âge de 11 ans dans un internat privé de l’Oberland bernois, l’École d’Humanité (de). Il apprend là notamment l’anglais, le français et côtoie de multiples cultures : africaine, japonaise, américaine… En 1975, son chemin croise pour la première fois celui d’un hôtel, le Meiringen, dans lequel il travaille comme apprenti. Mais il se rend compte que ce travail ne lui convient pas, pas plus que les multiples autres petits boulots qu’il exercera durant quelque temps pour la Poste suisse, en usine ou dans des bars. À Zurich il suit des cours de vidéo dans une école d’art dont il sort trois ans plus tard artiste diplômé. À 17 ans, il joue dans son premier groupe, The Noise Boys, qui ne survivra que quelques mois. En 1979, un copain lui prête un ordinateur : il compose ses premières musiques.
En 1980, à la suite du mouvement de la jeunesse zurichoise auquel Stephan Eicher participe, il fonde avec son plus jeune frère Martin le groupe Grauzone, orienté électro-industriel. Au départ, Stephan Eicher réalise les Super 8 et les photos projetées lors des concerts du groupe et, par la suite, il y joue du synthétiseur et de la guitare. En parallèle, il enregistre en septembre 1980 son premier album solo sur un dictaphone : Stephan Eicher spielt The Noise Boys. Avec l’album Eisbär, Grauzone connaît un véritable succès. Souhaitant prendre un peu de distance, Stephan Eicher arrête pendant un an la musique et part pour Bologne comme programmateur d’une radio féministe. En 1982, il rencontre le groupe Liliput avec lequel il tourne en France et en Allemagne pendant quelque temps comme guitariste ; Klaudia Schifferle, la bassiste leader de Liliput, peintre et poète également, écrira plus tard des chansons pour lui. Il rencontre Martin Hess, alors manager de Liliput, qui finit par encadrer la carrière solo de Stephan Eicher. Ils se lient d’amitié. En 1984, il participe en France à de nombreux festivals, comme les Transmusicales de Rennes ou Le Printemps de Bourges et donne un concert aux Bains Douches, boîte de nuit parisienne.

Ses chansons Two People in a Room (extraite de I Tell This Night) en 1986 puis Combien de temps (extrait de Silence) en 1988 le rendent très populaire en France, il joue pour la première fois à l’Olympia le 20 mars 1986. Ce succès atteint son apothéose en 1991/1992 avec l’album Engelberg (plus de 600 000 albums vendus en France et plus de 100 000 en Suisse). À cette époque, Stephan Eicher est très sensible au charme des chambres d’hôtels, il y enregistre cet album ainsi que le suivant Carcassonne, qui sort en 1993. Suit une période de voyages et de concerts à travers le monde, périple retracé sur un double album et une cassette vidéo : Non ci badar, guarda e passa, pour se retrouver (1000 vies).

GENESIS

Genesis est un groupe britannique de rock (considéré comme un des pionniers du genre progressif), qui a connu un succès important à partir des années 1970, culminant dans les décennies 1980 et 1990Peter Gabriel, puis Phil Collins après le départ du premier en 1975, ont été au chant les figures emblématiques du groupe. Tous deux, ainsi que Mike Rutherford avec son groupe Mike + The Mechanics, ont également connu un grand succès international en tant qu’artistes solos.

Fondé en 1967 par Peter Gabriel, Mike Rutherford, Tony Banks et Anthony Phillips, Genesis a connu de nombreux changements de personnel durant ses quatre décennies d’existence, compensés par la présence immuable de Rutherford et Banks. Après l’échec commercial d’un premier album studio, entre autres à cause du titre à consonance religieuse From Genesis to Revelation que les disquaires classeront avec les disques religieux, le deuxième album (Trespass) reçoit un meilleur accueil. La formation se stabilise avec cinq membres entre 1971 et 1975 : Peter Gabriel au chant et à la flûte, Phil Collins à la batterie et aux chœurs, Tony Banks aux claviers et occasionnellement à la guitare acoustique et aux chœurs, Mike Rutherford à la basse et à la guitare et Steve Hackett à la guitare. Durant cette période, Genesis produit quatre albums studio et un live. Quand Peter Gabriel quitte le groupe, Phil Collins en devient le chanteur et en 1977, Steve Hackett s’en va à son tour, durant le mixage de l’album live Seconds Out.
Genesis reste avec trois membres (Banks, Rutherford, Collins) pour ses réalisations en studio et s’adjoint Chester Thompson à la batterie (précédé en 1976 par Bill Bruford) et Daryl Stuermer à la guitare et à la basse pour les tournées. Cette formule qui correspond à ses plus grand succès commerciaux, fonctionne jusqu’au milieu des années 1990 et au départ de Phil Collins. Le dernier album original sort en 1997 avec Ray Wilson au chant. Le groupe dans sa formule 1977-1992 se reforme en 2007 pour une tournée mondiale couronnée de succès. L’avenir de Genesis est depuis lors en suspens, compte tenu des problèmes de santé de Phil Collins qui ne peut plus jouer de batterie, et des projets en solo des autres membres.
Avec environ 150 millions d’albums vendus de par le monde, Genesis se classe dans les trente artistes et groupes ayant vendu le plus d’albums de tous les temps1.

BARCLAY JAMES HARVEST

Barclay James Harvest (BJH) est un groupe britannique qui a été créé en 1966 en mêlant deux groupes de rhythm and blues d’Oldham (Lancashire): Heart & Soul & The Wickeds and The Sorcerers.

Historique[modifier | modifier le code]

Le groupe d’origine comprenait Les Holroyd et Mel Pritchard venus de The Wickeds, John Lees et Woolly Wolstenholme venant de The Sorcerers. Le groupe devient professionnel lors de l’été 1967 et vient s’installer dans un corps de ferme du xviiie siècle dans le Lancashire pour suivre leur manager John Crowther. Le premier single, « Early Morning », est publié chez Parlophone en avril 1968. À la suite le groupe signe avec le nouveau label de musique progressive émanant d’EMIHarvest, pour lequel il enregistre avec un orchestre entre 1970 et 1972, période incluant le classique Once Again. Le premier album Barclay James Harvest sort en 1970 avec plusieurs titres des débuts du groupe et cet album met en avant les forces du groupe (harmonie du chant, agressivité de la guitare et puissance des parties de Mellotron) qui resteront les fondations de leurs albums à venir.
Malheureusement les ventes ne sont pas au rendez-vous et la tournée de promotion est un fiasco de même que les 3 albums qui vont suivre (Once AgainShort Stories et Baby James Harvest) et EMI lâche le groupe. C’est donc chez Polydor chez qui ils signent en 1973 que Barclay James Harvest va connaître ses premiers succès au Royaume-Uni dans les années 1970 avec des albums comme Everyone Is Everybody ElseOctoberon et Gone to Earth, qui permettent au groupe d’être connu en Europe, surtout en Allemagne avec des ventes dépassant le million d’exemplaires et en Belgique. C’est à ce moment que Woolly Woolstenholme décide de poursuivre une carrière solo et c’est donc un trio qui continue en utilisant ponctuellement des musiciens de sessions pour ses albums studio et ses performances en public. Les années 1980 permettent à BJH de devenir superstar en Allemagne, Suisse et France avec une série d’albums d’or et de platine et des tournées affichant complet. Le point d’orgue est le concert gratuit le  devant le mur de Berlin et devant plus de 175 000 fans.
Le 2 juin 1984, John Lees chute et se blesse en sortie de scène à Lille (France). La tournée « Victims Of Circumstance » est alors interrompue (16 dates sont supprimées). Elle reprendra le 5 septembre 1984 avec 19 dates et un final en apothéose au stade de Wembley à Londres le 13 octobre 1984.

Les Holroyd lors d’un concert à Schloss Moyland en juillet 2003

Le succès fut plus dur à trouver lors des années 1990 malgré les bonnes ventes du Best Of Barclay James Harvest (album d’or en Allemagne), et une tournée très réussie pour le 25e anniversaire au Royaume-Uni et en Europe en 1992. Les ventes en 1993 de l’album Caught In The Light firent que Polydor lâcha le groupe. Mais le groupe rebondit en revenant avec de nouveaux shows et de nouvelles chansons.
BJH enregistra un nouvel album en février 1996, et en avril il fut annoncé que Polydor Allemagne signait le groupe. Barclay James Harvest est reparti avec un nouvel album à l’appui: River of dreams. Le relatif échec commercial fit que John décida de se relancer dans une nouvelle expérience d’écriture avec Woolly. De ce travail sont nés deux albums, Nexus et Revival (BJH through the eyes of John Lees). De son côté, Les Holroyd a enregistré deux albums Revolution Days et Live In Bonn avec l’appui de Mel Pritchard (Barclay James Harvest featuring Les Holroyd).
Le 28 janvier 2004, Mel Pritchard meurt d’une crise cardiaque à l’âge de 56 ans.
Les deux groupes continuent cependant leurs parcours.
Stuart « Woolly » Woolstenholme, claviériste de Barclay James Harvest, souffrant depuis quelque temps de dépression, s’est suicidé le 13 décembre 2010, à l’âge de 63 ans.

Il avait quitté le groupe en 1979 ; il n’adhérait plus à la ligne musicale que prenait le groupe. Il sortit un album solo « Maestoso » en 1980 et quitta le monde de la musique pour se consacrer à sa famille. Il a finalement réintégré Barclay James Harvest en 1998 et se partageait depuis entre sa carrière dans le groupe et sa carrière solo. Ses récents problèmes de santé l’avaient empêché de partir en tournée avec le groupe.

Murray HEAD


Murray Seafield Saint-George Head, né le  à Londres, est un chanteur et acteur britannique. Il parle couramment le français.

Ses parents sont Seafield Head, réalisateur de documentaires, et Helen Shingler, actrice, elle a interprété le rôle de Mme Maigret dans l’adaptation télévisée des romans de George Simenon, Maigret, à la télévision britannique durant les années 60. Son frère cadet est l’acteur et chanteur Anthony Stewart Head, on l’a vu dans la série-télé Buffy contre les vampires et dans les films L’amant de Lady Chatterley et Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street . Il a aussi enregistré deux albums, Music for Elevators en 2002 et Staring at the Sun en 2014. La fille de Murray, Sophie Head chante aussi avec son père, comme dans les chansons Make it easy de l’album Emotions en 2006 ainsi que sur Seras-tu là? sur l’album Tête à tête en 2007.

Charlélie COUTURE

Charlélie Couture naît à Nancy le 26 février 1956. Son père Jean-Pierre Couture est un professeur des Beaux-arts reconverti en antiquaire et décorateur3. Sa mère Odette Michel enseigne le français aux États-Unis, à Jacksonville (Alabama), puis à Kenosha (Wisconsin), avant de rejoindre la boutique d’antiquités familiale. Outre son frère Tom Novembre – né Jean Thomas Couture – il a également une sœur, Sophie4. Sa grand-mère professeur de piano l’initie dès l’âge de 6 ans à cet instrument à raison de 30 minutes par jour, et lui fait découvrir la musique classique.
Depuis plus de vingt-cinq ans, CharlÉlie poursuit une démarche vers ce qu’il définit comme « l’Art Total », attitude globale consistant à trouver des interconnexions entre les formes d’expressions de l’Homme que sont l’Écriture, l’Image et la Musique. « J’ai commencé quand j’avais 15 ans. En France, j’ai fait 80 expos. À 12 ans, dans une exposition de peintres dadaïstes que je visitais avec mon père à Nancy, j’ai eu comme le sentiment ébloui que c’était ça qu’il fallait que je fasse. »
En 1978, pour sa thèse de fin d’études, il choisit le thème de « la polymorphie de l’esprit » qu’il explore encore aujourd’hui. À cette occasion, il présente des photos, des textes et des peintures et il auto-produit deux premiers disques, 12 chansons dans la sciure et Le Pêcheur, qui attirent l’attention des professionnels. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts, CharlÉlie s’inscrit dans le courant multiste des artistes pluridisciplinaires dont il est une des références notoires.
En 1981, il est le premier artiste français signé par Chris Blackwell sur le label anglo-américain Island Records. Neuf mois plus tard, le succès est au rendez-vous avec l’album Poèmes rock enregistré à New York. La même année, il fonde à Nancy le groupe Local à Louer, associant photographes, peintres et poètes et publie à cette occasion le Manifeste de l’Art rock où il écrit : « l’Art doit faire la jonction entre le fonctionnalisme de la société industrielle et les aspirations de la culture pop ! »
Intéressé par les nouvelles possibilités d’expression et de communication qu’offre le réseau Internet, CharlÉlie fait partie des mille premiers adeptes qu’on a appelés les pionniers du Web. En 1996, il crée Les champs paraboliques, son site qu’il fait régulièrement évoluer, en utilisant ce nouvel espace de création numérique.
En 2003, il est invité à participer en tant qu’artiste plasticien à un concours pour l’aménagement de la DRAC d’Amiens (Somme). Son dossier franchit les étapes de sélection, jusqu’à ce qu’il fasse partie des trois finalistes soumis au jury. Les projets étaient anonymes. Mais une fois que le jury découvrit qu’il s’agissait de CharlÉlie, son statut de chanteur lui a été reproché et, à aucun moment, le jury n’a examiné son projet. « C’était la négation de tout ce que j’avais tenté depuis toujours ». Cet événement le pousse à partir s’installer à New York avec sa femme Annie et ses deux enfants Shaan et Yamée4. CharlÉlie peut développer là-bas avec liberté sa peinture et son art, qu’il considère dans son pays d’origine comme trop définis par l’influence de sa « notoriété musicienne ».
Depuis 2004, il est donc en exil volontaire, parti pour renaître et continuer de pratiquer l’art « comme une religion » dans cette ville « comme Babel », entraîné dans un mouvement perpétuel. Hyper productif, en phase avec le monde, il dessine, peint, photographie, récupère, transforme ce qui l’entoure.
Aujourd’hui dans la même logique il dit : « Je suis parti pour me reconstruire, me réinventer ».
(Vu 2 fois en concert à Nancy dans les années 80)
Je possède son tout tout premier album…

BARCLAY JAMES HARVEST

Barclay James Harvest (BJH) est un groupe britannique qui a été créé en 1966 en mêlant deux groupes de rhythm and blues d’Oldham (Lancashire): Heart & Soul & The Wickeds and The Sorcerers.
Le groupe d’origine comprenait Les Holroyd et Mel Pritchard venus de The Wickeds, John Lees et Woolly Wolstenholme venant de The Sorcerers. Le groupe devient professionnel lors de l’été 1967 et vient s’installer dans un corps de ferme du xviiie siècle dans le Lancashire pour suivre leur manager John Crowther. Le premier single, « Early Morning », est publié chez Parlophone en avril 1968. À la suite le groupe signe avec le nouveau label de musique progressive émanant d’EMIHarvest, pour lequel il enregistre avec un orchestre entre 1970 et 1972, période incluant le classique Once Again. Le premier album Barclay James Harvest sort en 1970 avec plusieurs titres des débuts du groupe et cet album met en avant les forces du groupe (harmonie du chant, agressivité de la guitare et puissance des parties de Mellotron) qui resteront les fondations de leurs albums à venir.

Malheureusement les ventes ne sont pas au rendez-vous et la tournée de promotion est un fiasco de même que les 3 albums qui vont suivre (Once AgainShort Stories et Baby James Harvest) et EMI lâche le groupe. C’est donc chez Polydor chez qui ils signent en 1973 que Barclay James Harvest va connaître ses premiers succès au Royaume-Uni dans les années 1970 avec des albums comme Everyone Is Everybody ElseOctoberon et Gone to Earth, qui permettent au groupe d’être connu en Europe, surtout en Allemagne avec des ventes dépassant le million d’exemplaires et en Belgique. C’est à ce moment que Woolly Woolstenholme décide de poursuivre une carrière solo et c’est donc un trio qui continue en utilisant ponctuellement des musiciens de sessions pour ses albums studio et ses performances en public. Les années 1980 permettent à BJH de devenir superstar en Allemagne, Suisse et France avec une série d’albums d’or et de platine et des tournées affichant complet. Le point d’orgue est le concert gratuit le  devant le mur de Berlin et devant plus de 175 000 fans.
Le 2 juin 1984, John Lees chute et se blesse en sortie de scène à Lille (France). La tournée « Victims Of Circumstance » est alors interrompue (16 dates sont supprimées). Elle reprendra le 5 septembre 1984 avec 19 dates et un final en apothéose au stade de Wembley à Londres le 13 octobre 1984.

Les Holroyd lors d’un concert à Schloss Moyland en juillet 2003

Le succès fut plus dur à trouver lors des années 1990 malgré les bonnes ventes du Best Of Barclay James Harvest (album d’or en Allemagne), et une tournée très réussie pour le 25e anniversaire au Royaume-Uni et en Europe en 1992. Les ventes en 1993 de l’album Caught In The Light firent que Polydor lâcha le groupe. Mais le groupe rebondit en revenant avec de nouveaux shows et de nouvelles chansons.
BJH enregistra un nouvel album en février 1996, et en avril il fut annoncé que Polydor Allemagne signait le groupe. Barclay James Harvest est reparti avec un nouvel album à l’appui: River of dreams. Le relatif échec commercial fit que John décida de se relancer dans une nouvelle expérience d’écriture avec Woolly. De ce travail sont nés deux albums, Nexus et Revival (BJH through the eyes of John Lees). De son côté, Les Holroyd a enregistré deux albums Revolution Days et Live In Bonn avec l’appui de Mel Pritchard (Barclay James Harvest featuring Les Holroyd).
Le 28 janvier 2004, Mel Pritchard meurt d’une crise cardiaque à l’âge de 56 ans.
Les deux groupes continuent cependant leurs parcours.
Stuart « Woolly » Woolstenholme, claviériste de Barclay James Harvest, souffrant depuis quelque temps de dépression, s’est suicidé le 13 décembre 2010, à l’âge de 63 ans.

Il avait quitté le groupe en 1979 ; il n’adhérait plus à la ligne musicale que prenait le groupe. Il sortit un album solo « Maestoso » en 1980 et quitta le monde de la musique pour se consacrer à sa famille. Il a finalement réintégré Barclay James Harvest en 1998 et se partageait depuis entre sa carrière dans le groupe et sa carrière solo. Ses récents problèmes de santé l’avaient empêché de partir en tournée avec le groupe.

WISHBONE ASH

Au printemps 1969, le groupe The Empty Vessels, composé de Martin Turner (bassiste et chanteur), Steve Upton (batteur) et Glen Turner (guitariste), originaires de Torquay, décide d’aller chercher fortune à Londres. Ils font alors la connaissance de Miles Copeland qui devient leur manager. Frère aîné de Stewart Copeland, il deviendra plus tard le manager de Police et de Squeeze. Glen, le frère cadet de Martin, ne se plaît pas dans la capitale et préfère rentrer à Torquay. Miles leur propose, pour trouver un remplaçant, de passer une annonce dans le Melody Maker : « LEAD GUITARIST : Positive thinking, creative and adaptable, for strongly backed group with great future ».[réf. nécessaire]
Lors des auditions, Martin et Steve se trouvent confrontés à un dilemme. Alors qu’ils ne pensaient recruter qu’un seul musicien, ils se trouvent face à deux très bons guitaristes, Andy Powell et David « Ted » Turner. Lequel prendre ? Finalement, n’arrivant pas à se décider, les deux seront gardés2.
C’est donc sur les cendres du groupe The Empty Vessels que naît Wishbone Ash. Ils répètent ensemble dans un studio aménagé dans la maison de Miles Copeland à St. John’s Wood (Londres). Ils ont déjà leur propre sonorisation et un petit camion pour les tournées. Durant tout l’hiver 1969/1970, Wishbone Ash fait la tournée des clubs et des lycées, jouant en lever de rideau de groupes comme SladeT. RexTasteTen Years After ou Caravan. Ils développent la technique de « twin-guitarists » (« guitaristes jumeaux »). C’est en jouant en première partie de Deep Purple qu’ils font la connaissance de Ritchie Blackmore. Celui-ci leur donne les coordonnées du producteur de Deep Purple, Derek Lawrence. Les choses s’accélèrent pour Wishbone Ash, après avoir signé un contrat avec la maison de disques MCA, à l’automne 1970, ils entrent en studio.
Le 4 décembre 1970, leur premier album, Wishbone Ash, est dans les bacs des disquaires britanniques. On peut entendre sur ce disque des titres qui deviendront des classiques de leur répertoire, comme Phoenix et Blind Eye. Le groupe tourne en Grande Bretagne, en Allemagne et aux États-Unis où ils jouent en première partie des Who. Ils sont découverts en France lors d’un concert organisé par HEC. Ils enregistrent un deuxième album nommé Pilgrimage. La technique s’affine et mélange le blues et le jazz (The Pilgrim). La formule des deux guitares avec la basse très en avant qui joue presque comme une troisième guitare s’affirme.
En 1972, le groupe sort son troisième opus, Argus. C’est le plus grand succès du groupe qui est élu meilleur espoir 1973 par le Melody Maker et l’album Argus meilleur album de l’année[réf. nécessaire] ; The King Will ComeSometime World ou Blowin’ Free sont toujours des incontournables des concerts. Sur Throw Down The Sword, Powell improvise en studio deux versions du solo de guitare que le producteur laissera tels quels.
En 1973, ils s’enferment en studio dans une ferme au milieu de la campagne anglaise pour enregistrer Wishbone Four. L’album comporte certaines chansons très folk (Ballad of the Beacon ou Sorrel) qui répondent à l’influence de groupes comme Steely Dan. La tournée qui suit est l’occasion d’un double album en public Live dates qui reste un des meilleurs du rock anglais de l’époque[réf. nécessaire]. Les deux guitaristes sont maintenant assez réputés pour être invités à de nombreuses sessions. Ted Turner est ainsi crédité sur un des morceaux de l’album Imagine de John Lennon.
Lors d’une nouvelle tournée aux États-Unis en 1974, Ted Turner quitte le groupe. Powell appelle Laurie Wisefield, guitariste du groupe Home, en remplacement. Celui-ci n’a pas de mal à intégrer le groupe. Il apporte sa technique sur le cinquième album du groupe au titre énigmatique, There’s The Rub, enregistré pour la première fois aux États-Unis à Miami sous la direction de Bill Szymczyk, producteur de Joe Walsh et du groupe Eagles. Le dernier morceau instrumental F.U.B.B., qui signifie « Fucked Up Beyond Belief » (« Foutu en l’air au delà de toute croyance »), témoigne de la technique des quatre musiciens.
Wishbone Ash est à son sommet, tournant partout dans le monde devant des milliers de personnes. Miles Copeland met sur pied une tournée des festivals européens, le Startrukin’ Tour. Elle réunit les plus grands noms de l’époque (SantanaTina TurnerCaravan…). À l’origine, la tête d’affiche de cette organisation devait être Lou Reed. Ce dernier se retire à la dernière minute et met Miles Copeland dans une situation financière délicate[réf. nécessaire]. En effet, les promoteurs décident de ne plus payer les groupes et Miles Copeland doit liquider toutes ses parts dans les compagnies qu’il détient.
C’est dans le cadre du Startrukin’ Tour que le Ash participe au festival d’Orange, dans le théâtre antique en août 1975. Il ferme trois jours de festival après Soft MachineBad Company ou le Mahavishnu Orchestra. Wishbone Ash commence son spectacle à 4 heures du matin et clôture le festival par Phoenix.

En septembre, c’est la rupture totale entre Miles Copeland et Wishbone Ash. Steve Upton (le batteur) prend alors en charge les affaires du groupe. C’est sans manager que les quatre Wishbones entrent aux Studios Atlantic à New York en compagnie de Tom Dowd, producteur américain de Lynyrd Skynyrd et d’Eric Clapton. Mais Tom Dowd est en plein divorce ; de plus, les séances d’enregistrements des Lynyrd Skynyrd ont été éprouvantes pour lui. C’est dans ce contexte difficile que les quatre musiciens travaillent pendant plusieurs mois sans véritable orientation musicale. Au mois de mars 1976 sort au Royaume-Uni l’album Locked In. Ce LP voit le groupe s’orienter vers une musique pop américaine. La presse et les fans boudent l’album[réf. nécessaire]. Pourtant, pour sa promotion, le groupe entreprend, avec Graham Maitland aux claviers, une tournée américaine entre mars et mai. Ce seront les seuls concerts donnés pour promouvoir le disque.
Pendant l’été 1976, dans la maison de Martin Turner, le groupe entame l’écriture et l’enregistrement d’un septième album qui doit effacer l’échec du précédent, et en octobre 1976, Wishbone Ash part pour une nouvelle tournée au Japon, suivie d’une grande tournée anglaise après deux ans d’absence. Au même moment sort leur nouvel album New England. Le disque est acclamé aussi bien par la presse que par les fans, l’album se classant finalement au numéro 22 au Top anglais[réf. nécessaire]. L’unanimité de la critique entraîne une série de concerts dans toute l’Europe.
1980 voit la sortie de leur album Just testing, techniquement et musicalement plus abouti et plus fort que There’s the rub, de par notamment le titre Living proof, qui ressort de toute la production artistique du groupe[réf. nécessaire].
En octobre 2010, le groupe profite d’une initiative de Universal Japan pour voir leur album phare, Argus, remasterisé sous le format Super Audio CD.

Rory GALLAGHER

Rory Gallagherprononcé en français : [rɔːri ˈgæləhər], (né  à Ballyshannon en Irlande, mort le  à LondresAngleterre) est un guitaristechanteur, compositeur et producteur irlandais de blues rock, connu pour être le fondateur du groupe Taste et pour sa carrière solo.

Il débute comme guitariste professionnel à l’âge de quinze ans, dans le sextuor « Fontana », mais peu de temps après, il le quitte pour créer le groupe Taste, en 1966. Après avoir sorti deux albums, le groupe se sépare et Rory Gallagher poursuit sa carrière en solo en 1971 avec un album éponyme. Pendant les années 1970, il atteint la renommée en Europe avec ses albums DeuceBlueprint et Tattoo.
Durant les années 1980, il ne publie que trois albums à cause de problèmes de santé dus à une consommation excessive d’alcool. De plus, à la fin de la décennie, il développe une aviophobie, qu’il ne peut contrôler que par la consommation de calmants. Lesdits médicaments et la consommation d’alcool, lui abîment le foie à tel point qu’il doit subir une transplantation hépatique en urgence. L’opération est une réussite, mais son organisme rejette l’organe. Après des semaines de soins intensifs, il décède à Londres à l’âge de 47 ans.

Elliott MURPHY

Elliott Murphy (né le 16 mars 1949 à Garden City, New York) est un auteur-compositeur-interprètemusicien et écrivain américain.
(première partie de Rory GALLAGHER)
Extrait d’un article dans Le Monde du 28 janvier 1980 de Claude Fléouter :
« L’actuelle tournée de Gallagher s’arrête, ce samedi 26 janvier et dimanche 27, dans le nouveau lieu d’exil du rock pour les amateurs de Paris au Pavillon Baltard, à Nogent. Mardi 29 janvier, Rory Gallagher sera à Lille (au Palais des sports), mercredi 30 à Rouen (Parc des expositions), vendredi 1er février à Quimper (Palais des sports), et samedi 2 février à Rennes (chapiteau). En première partie du concert, il y a, curieusement, Elliott Murphy, poète new-yorkais du rock, cousin de cœur de Patti Smith, de David Bowie et du Bob Dylan des années 60, à l’époque de Blonde on Blonde. »

Biographie

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.
Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.