Résultats des négociations Couperin / Elsevier

Evolutions ou révolutions ?

Les nouvelles générations de collègues qui arrivent dans les bibliothèques ont quelquefois du mal à se rendre compte des évolutions que nous avons vécues ces 20 dernières années, pour les plus significatives. Je me suis amusé à pointer quelques dates importantes :

  • 1983 – Mise en place d’un système de prêt/retour informatisé (MOBIBOP)
  • 1986 – Acquisition du premier ordinateur (Olivetti) pour la gestion du catalogue des périodiques
  • 1992 – Catalogage en réseau dans OCLC
  • 1993 – Câblage de la bibliothèque en 10Mbits/s pour un réseau local de 7 postes
  • 1994 – En juin, mise en place de l’accès internet (plusieurs minutes pour afficher une image…). En septembre, mise en place du premier SIGB (Vubis)
  • 1998 – Mise en place du Sudoc
  • 1999 – Offre de 300 titres de revues électroniques en ligne, les débuts de Couperin sont proches
  • 2000 – Réalisation de la première page web du site de la BU
  • 2006 – Mise en place du second SIGB (Horizon)

Finalement, on se rend compte que les grandes évolutions comme le catalogage en réseau, l’accès internet… sont récentes et que nous ne sommes qu’au début d’une nouvelle ère :). Et sur les 5 dernières années, les choses vont encore plus vite (trop pour certains, pas assez pour d’autres).

Pour plus de détails, vous retrouverez les principales publications sur le site du BBF, et en particulier cet article qui résume la situation sur Nancy.

Accès distant aux ressources documentaires (Worldcat Link Manager 6)

Voici un point sur la solution d’accès distant en cours de déploiement pour les trois universités de Nancy (Université Henri PoincaréUniversité Nancy 2INPL). Il s’agit d’une solution commune reposant sur une installation unique d’un reverse-proxy ([[EZproxy]]).
En « entrée » l’authentification s’effectue sur les annuaires [[LDAP]] des trois établissements en utilisant [[Shibboleth]]. En sortie, le reverse-proxy effectue la redirection vers les ressources électroniques en attribuant une adresse IP différente en fonction de l’établissement d’appartenance de l’utilisateur. On utilise pour celà la possibilité offerte par ce serveur cache de sortir avec des IP différentes. Cela permet d’une part de respecter les termes des licences signées avec les éditeurs et d’autre part de continuer à avoir des statistiques éditeurs différenciées selon les établissements.

Cette solution permet de ne plus déclarer auprès des fournisseurs que la seule IP du reverse-proxy de manière à en faire un passage obligé et à obtenir ainsi des données statistiques issues des logs de connexion, à quelques exceptions près… Pour faire vivre cet outil, une personne par SCD est formée à la mise à jour des données. Nous avons pris le parti de ne déclarer dans le résolveur que les versions électroniques des revues et les version imprimées pour lesquelles nous disposons d’une version électronique.

Enfin, il reste à réaliser l’intégration de l’outil dans le site web et dans l’ENT. D’ailleurs à propos de l’ENT, le CRI de Nancy2 a développé un outil qui permet de gérer et de déclarer les nouvelles ressources : cet outil accessible par les bibliothécaires permet de générer automatiquement les URLs composées à partir du résolveur de liens (vraiment sympa !).