Résultats des négociations Couperin / Elsevier

Berlin7, c’est maintenant !

Du 2 au 4 décembre, la conférence de Berlin7 se tient à la Sorbonne à Paris, ce sera l’occasion pour les universités françaises de démontrer leur volonté de s’engager dans cette voie. La présence de Lionel Collet de la CPU à la cérémonie d’ouverture nous laisse espérer une signature symbolique de la CPU et celle de Jean-François Lutz (Couperin/UHP), dans le comité d’organisation, confirme la signature de l’UHP !

Dernière minute !!

* la signature de la Déclaration de Berlin par 9 universités représentées par Lionel Collet, président de la CPU :
– Université Henri Poincaré
– Université de Limoges
– Université du Mans
– Université de Nantes
– Université de Nice
– Université Paris Descartes
– Université de Poitiers
– Université de Provence
– Université de Rennes 2

* la signature de la Déclaration de Berlin par la Conférence des Grandes Ecoles représentée par Alain Storck

Accès distant aux ressources documentaires (Worldcat Link Manager 6)

Voici un point sur la solution d’accès distant en cours de déploiement pour les trois universités de Nancy (Université Henri PoincaréUniversité Nancy 2INPL). Il s’agit d’une solution commune reposant sur une installation unique d’un reverse-proxy ([[EZproxy]]).
En « entrée » l’authentification s’effectue sur les annuaires [[LDAP]] des trois établissements en utilisant [[Shibboleth]]. En sortie, le reverse-proxy effectue la redirection vers les ressources électroniques en attribuant une adresse IP différente en fonction de l’établissement d’appartenance de l’utilisateur. On utilise pour celà la possibilité offerte par ce serveur cache de sortir avec des IP différentes. Cela permet d’une part de respecter les termes des licences signées avec les éditeurs et d’autre part de continuer à avoir des statistiques éditeurs différenciées selon les établissements.

Cette solution permet de ne plus déclarer auprès des fournisseurs que la seule IP du reverse-proxy de manière à en faire un passage obligé et à obtenir ainsi des données statistiques issues des logs de connexion, à quelques exceptions près… Pour faire vivre cet outil, une personne par SCD est formée à la mise à jour des données. Nous avons pris le parti de ne déclarer dans le résolveur que les versions électroniques des revues et les version imprimées pour lesquelles nous disposons d’une version électronique.

Enfin, il reste à réaliser l’intégration de l’outil dans le site web et dans l’ENT. D’ailleurs à propos de l’ENT, le CRI de Nancy2 a développé un outil qui permet de gérer et de déclarer les nouvelles ressources : cet outil accessible par les bibliothécaires permet de générer automatiquement les URLs composées à partir du résolveur de liens (vraiment sympa !).

Ejournals

Ejournals a pour origine la nécessité de disposer d’un outil spécifique pour présenter l’offre « périodiques électroniques » ; le SCD de l’Université Henri Poincaré ayant souscrit, en novembre 1999, un abonnement à Science Direct d’Elsevier (plus de 300 titres). A cette période, un rapide tour d’horizon des solutions mises en oeuvre, pour la plupart aux USA, m’a permis de mettre en évidence une solution basée sur le SGBD Access interfacé sur le web en ASP (Jackson Library). Cette solution présentait plusieurs avantages : un SGBD connu et facile à utiliser pour un coût très réduit, des compétences assez courantes à l’université. Je possédais les compétences sur le SGBD mais pas celles nécessaires à l’interfaçage. Je me suis tourné vers le Réseau de Ressources Informatiques (RRI) de l’Université Henri Poincaré qui a développé l’interface en une semaine en tenant compte des règlages et mises au point. La mise à disposition pour le public est datée du 24 janvier 2000. Les données étaient mises à jour dans la base Access et un simple transfert FTP du fichier permettait d’actualiser la base de consultation en ligne. Cette version de Ejournals donnait toute satisfaction du côté utilisateur, mais moins du côté administrateur, car c’est une solution client installé : il faut avoir une station de travail avec Access et le fichier de données. D’autre part, toute modification de la structure de la base impliquait un contact préalable avec la personne gérant l’interfaçage. En septembre 2001, nous nous sommes intéressés (Nicolas Morin et moi-même) aux logiciels « open source » et plus particulièrement au couple PHP/MySQL. Rapidement, nous avons décidé de produire un certain nombre d’outils sur cette base. Je me suis alors plus particulièrement intéressé au transfert des fonctionnalités de l’outil Ejournals. La première version Ejournals en PHP/MySQL a été mise en service le 20 mars 2002. L’intérêt de cette version réside d’une part dans la souplesse apportée au développement (les fonctionnalités sont créées au fur et à mesure des besoins) et d’autre part dans le fait que l’ensemble de l’outil (administration et consultation) est accessible à partir de n’importe quel navigateur web.