BARCLAY JAMES HARVEST

Barclay James Harvest (BJH) est un groupe britannique qui a été créé en 1966 en mêlant deux groupes de rhythm and blues d’Oldham (Lancashire): Heart & Soul & The Wickeds and The Sorcerers.

Historique[modifier | modifier le code]

Le groupe d’origine comprenait Les Holroyd et Mel Pritchard venus de The Wickeds, John Lees et Woolly Wolstenholme venant de The Sorcerers. Le groupe devient professionnel lors de l’été 1967 et vient s’installer dans un corps de ferme du xviiie siècle dans le Lancashire pour suivre leur manager John Crowther. Le premier single, « Early Morning », est publié chez Parlophone en avril 1968. À la suite le groupe signe avec le nouveau label de musique progressive émanant d’EMIHarvest, pour lequel il enregistre avec un orchestre entre 1970 et 1972, période incluant le classique Once Again. Le premier album Barclay James Harvest sort en 1970 avec plusieurs titres des débuts du groupe et cet album met en avant les forces du groupe (harmonie du chant, agressivité de la guitare et puissance des parties de Mellotron) qui resteront les fondations de leurs albums à venir.
Malheureusement les ventes ne sont pas au rendez-vous et la tournée de promotion est un fiasco de même que les 3 albums qui vont suivre (Once AgainShort Stories et Baby James Harvest) et EMI lâche le groupe. C’est donc chez Polydor chez qui ils signent en 1973 que Barclay James Harvest va connaître ses premiers succès au Royaume-Uni dans les années 1970 avec des albums comme Everyone Is Everybody ElseOctoberon et Gone to Earth, qui permettent au groupe d’être connu en Europe, surtout en Allemagne avec des ventes dépassant le million d’exemplaires et en Belgique. C’est à ce moment que Woolly Woolstenholme décide de poursuivre une carrière solo et c’est donc un trio qui continue en utilisant ponctuellement des musiciens de sessions pour ses albums studio et ses performances en public. Les années 1980 permettent à BJH de devenir superstar en Allemagne, Suisse et France avec une série d’albums d’or et de platine et des tournées affichant complet. Le point d’orgue est le concert gratuit le  devant le mur de Berlin et devant plus de 175 000 fans.
Le 2 juin 1984, John Lees chute et se blesse en sortie de scène à Lille (France). La tournée « Victims Of Circumstance » est alors interrompue (16 dates sont supprimées). Elle reprendra le 5 septembre 1984 avec 19 dates et un final en apothéose au stade de Wembley à Londres le 13 octobre 1984.

Les Holroyd lors d’un concert à Schloss Moyland en juillet 2003

Le succès fut plus dur à trouver lors des années 1990 malgré les bonnes ventes du Best Of Barclay James Harvest (album d’or en Allemagne), et une tournée très réussie pour le 25e anniversaire au Royaume-Uni et en Europe en 1992. Les ventes en 1993 de l’album Caught In The Light firent que Polydor lâcha le groupe. Mais le groupe rebondit en revenant avec de nouveaux shows et de nouvelles chansons.
BJH enregistra un nouvel album en février 1996, et en avril il fut annoncé que Polydor Allemagne signait le groupe. Barclay James Harvest est reparti avec un nouvel album à l’appui: River of dreams. Le relatif échec commercial fit que John décida de se relancer dans une nouvelle expérience d’écriture avec Woolly. De ce travail sont nés deux albums, Nexus et Revival (BJH through the eyes of John Lees). De son côté, Les Holroyd a enregistré deux albums Revolution Days et Live In Bonn avec l’appui de Mel Pritchard (Barclay James Harvest featuring Les Holroyd).
Le 28 janvier 2004, Mel Pritchard meurt d’une crise cardiaque à l’âge de 56 ans.
Les deux groupes continuent cependant leurs parcours.
Stuart « Woolly » Woolstenholme, claviériste de Barclay James Harvest, souffrant depuis quelque temps de dépression, s’est suicidé le 13 décembre 2010, à l’âge de 63 ans.

Il avait quitté le groupe en 1979 ; il n’adhérait plus à la ligne musicale que prenait le groupe. Il sortit un album solo « Maestoso » en 1980 et quitta le monde de la musique pour se consacrer à sa famille. Il a finalement réintégré Barclay James Harvest en 1998 et se partageait depuis entre sa carrière dans le groupe et sa carrière solo. Ses récents problèmes de santé l’avaient empêché de partir en tournée avec le groupe.

Murray HEAD


Murray Seafield Saint-George Head, né le  à Londres, est un chanteur et acteur britannique. Il parle couramment le français.

Ses parents sont Seafield Head, réalisateur de documentaires, et Helen Shingler, actrice, elle a interprété le rôle de Mme Maigret dans l’adaptation télévisée des romans de George Simenon, Maigret, à la télévision britannique durant les années 60. Son frère cadet est l’acteur et chanteur Anthony Stewart Head, on l’a vu dans la série-télé Buffy contre les vampires et dans les films L’amant de Lady Chatterley et Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street . Il a aussi enregistré deux albums, Music for Elevators en 2002 et Staring at the Sun en 2014. La fille de Murray, Sophie Head chante aussi avec son père, comme dans les chansons Make it easy de l’album Emotions en 2006 ainsi que sur Seras-tu là? sur l’album Tête à tête en 2007.

BARCLAY JAMES HARVEST

Barclay James Harvest (BJH) est un groupe britannique qui a été créé en 1966 en mêlant deux groupes de rhythm and blues d’Oldham (Lancashire): Heart & Soul & The Wickeds and The Sorcerers.
Le groupe d’origine comprenait Les Holroyd et Mel Pritchard venus de The Wickeds, John Lees et Woolly Wolstenholme venant de The Sorcerers. Le groupe devient professionnel lors de l’été 1967 et vient s’installer dans un corps de ferme du xviiie siècle dans le Lancashire pour suivre leur manager John Crowther. Le premier single, « Early Morning », est publié chez Parlophone en avril 1968. À la suite le groupe signe avec le nouveau label de musique progressive émanant d’EMIHarvest, pour lequel il enregistre avec un orchestre entre 1970 et 1972, période incluant le classique Once Again. Le premier album Barclay James Harvest sort en 1970 avec plusieurs titres des débuts du groupe et cet album met en avant les forces du groupe (harmonie du chant, agressivité de la guitare et puissance des parties de Mellotron) qui resteront les fondations de leurs albums à venir.

Malheureusement les ventes ne sont pas au rendez-vous et la tournée de promotion est un fiasco de même que les 3 albums qui vont suivre (Once AgainShort Stories et Baby James Harvest) et EMI lâche le groupe. C’est donc chez Polydor chez qui ils signent en 1973 que Barclay James Harvest va connaître ses premiers succès au Royaume-Uni dans les années 1970 avec des albums comme Everyone Is Everybody ElseOctoberon et Gone to Earth, qui permettent au groupe d’être connu en Europe, surtout en Allemagne avec des ventes dépassant le million d’exemplaires et en Belgique. C’est à ce moment que Woolly Woolstenholme décide de poursuivre une carrière solo et c’est donc un trio qui continue en utilisant ponctuellement des musiciens de sessions pour ses albums studio et ses performances en public. Les années 1980 permettent à BJH de devenir superstar en Allemagne, Suisse et France avec une série d’albums d’or et de platine et des tournées affichant complet. Le point d’orgue est le concert gratuit le  devant le mur de Berlin et devant plus de 175 000 fans.
Le 2 juin 1984, John Lees chute et se blesse en sortie de scène à Lille (France). La tournée « Victims Of Circumstance » est alors interrompue (16 dates sont supprimées). Elle reprendra le 5 septembre 1984 avec 19 dates et un final en apothéose au stade de Wembley à Londres le 13 octobre 1984.

Les Holroyd lors d’un concert à Schloss Moyland en juillet 2003

Le succès fut plus dur à trouver lors des années 1990 malgré les bonnes ventes du Best Of Barclay James Harvest (album d’or en Allemagne), et une tournée très réussie pour le 25e anniversaire au Royaume-Uni et en Europe en 1992. Les ventes en 1993 de l’album Caught In The Light firent que Polydor lâcha le groupe. Mais le groupe rebondit en revenant avec de nouveaux shows et de nouvelles chansons.
BJH enregistra un nouvel album en février 1996, et en avril il fut annoncé que Polydor Allemagne signait le groupe. Barclay James Harvest est reparti avec un nouvel album à l’appui: River of dreams. Le relatif échec commercial fit que John décida de se relancer dans une nouvelle expérience d’écriture avec Woolly. De ce travail sont nés deux albums, Nexus et Revival (BJH through the eyes of John Lees). De son côté, Les Holroyd a enregistré deux albums Revolution Days et Live In Bonn avec l’appui de Mel Pritchard (Barclay James Harvest featuring Les Holroyd).
Le 28 janvier 2004, Mel Pritchard meurt d’une crise cardiaque à l’âge de 56 ans.
Les deux groupes continuent cependant leurs parcours.
Stuart « Woolly » Woolstenholme, claviériste de Barclay James Harvest, souffrant depuis quelque temps de dépression, s’est suicidé le 13 décembre 2010, à l’âge de 63 ans.

Il avait quitté le groupe en 1979 ; il n’adhérait plus à la ligne musicale que prenait le groupe. Il sortit un album solo « Maestoso » en 1980 et quitta le monde de la musique pour se consacrer à sa famille. Il a finalement réintégré Barclay James Harvest en 1998 et se partageait depuis entre sa carrière dans le groupe et sa carrière solo. Ses récents problèmes de santé l’avaient empêché de partir en tournée avec le groupe.

WISHBONE ASH

Au printemps 1969, le groupe The Empty Vessels, composé de Martin Turner (bassiste et chanteur), Steve Upton (batteur) et Glen Turner (guitariste), originaires de Torquay, décide d’aller chercher fortune à Londres. Ils font alors la connaissance de Miles Copeland qui devient leur manager. Frère aîné de Stewart Copeland, il deviendra plus tard le manager de Police et de Squeeze. Glen, le frère cadet de Martin, ne se plaît pas dans la capitale et préfère rentrer à Torquay. Miles leur propose, pour trouver un remplaçant, de passer une annonce dans le Melody Maker : « LEAD GUITARIST : Positive thinking, creative and adaptable, for strongly backed group with great future ».[réf. nécessaire]
Lors des auditions, Martin et Steve se trouvent confrontés à un dilemme. Alors qu’ils ne pensaient recruter qu’un seul musicien, ils se trouvent face à deux très bons guitaristes, Andy Powell et David « Ted » Turner. Lequel prendre ? Finalement, n’arrivant pas à se décider, les deux seront gardés2.
C’est donc sur les cendres du groupe The Empty Vessels que naît Wishbone Ash. Ils répètent ensemble dans un studio aménagé dans la maison de Miles Copeland à St. John’s Wood (Londres). Ils ont déjà leur propre sonorisation et un petit camion pour les tournées. Durant tout l’hiver 1969/1970, Wishbone Ash fait la tournée des clubs et des lycées, jouant en lever de rideau de groupes comme SladeT. RexTasteTen Years After ou Caravan. Ils développent la technique de « twin-guitarists » (« guitaristes jumeaux »). C’est en jouant en première partie de Deep Purple qu’ils font la connaissance de Ritchie Blackmore. Celui-ci leur donne les coordonnées du producteur de Deep Purple, Derek Lawrence. Les choses s’accélèrent pour Wishbone Ash, après avoir signé un contrat avec la maison de disques MCA, à l’automne 1970, ils entrent en studio.
Le 4 décembre 1970, leur premier album, Wishbone Ash, est dans les bacs des disquaires britanniques. On peut entendre sur ce disque des titres qui deviendront des classiques de leur répertoire, comme Phoenix et Blind Eye. Le groupe tourne en Grande Bretagne, en Allemagne et aux États-Unis où ils jouent en première partie des Who. Ils sont découverts en France lors d’un concert organisé par HEC. Ils enregistrent un deuxième album nommé Pilgrimage. La technique s’affine et mélange le blues et le jazz (The Pilgrim). La formule des deux guitares avec la basse très en avant qui joue presque comme une troisième guitare s’affirme.
En 1972, le groupe sort son troisième opus, Argus. C’est le plus grand succès du groupe qui est élu meilleur espoir 1973 par le Melody Maker et l’album Argus meilleur album de l’année[réf. nécessaire] ; The King Will ComeSometime World ou Blowin’ Free sont toujours des incontournables des concerts. Sur Throw Down The Sword, Powell improvise en studio deux versions du solo de guitare que le producteur laissera tels quels.
En 1973, ils s’enferment en studio dans une ferme au milieu de la campagne anglaise pour enregistrer Wishbone Four. L’album comporte certaines chansons très folk (Ballad of the Beacon ou Sorrel) qui répondent à l’influence de groupes comme Steely Dan. La tournée qui suit est l’occasion d’un double album en public Live dates qui reste un des meilleurs du rock anglais de l’époque[réf. nécessaire]. Les deux guitaristes sont maintenant assez réputés pour être invités à de nombreuses sessions. Ted Turner est ainsi crédité sur un des morceaux de l’album Imagine de John Lennon.
Lors d’une nouvelle tournée aux États-Unis en 1974, Ted Turner quitte le groupe. Powell appelle Laurie Wisefield, guitariste du groupe Home, en remplacement. Celui-ci n’a pas de mal à intégrer le groupe. Il apporte sa technique sur le cinquième album du groupe au titre énigmatique, There’s The Rub, enregistré pour la première fois aux États-Unis à Miami sous la direction de Bill Szymczyk, producteur de Joe Walsh et du groupe Eagles. Le dernier morceau instrumental F.U.B.B., qui signifie « Fucked Up Beyond Belief » (« Foutu en l’air au delà de toute croyance »), témoigne de la technique des quatre musiciens.
Wishbone Ash est à son sommet, tournant partout dans le monde devant des milliers de personnes. Miles Copeland met sur pied une tournée des festivals européens, le Startrukin’ Tour. Elle réunit les plus grands noms de l’époque (SantanaTina TurnerCaravan…). À l’origine, la tête d’affiche de cette organisation devait être Lou Reed. Ce dernier se retire à la dernière minute et met Miles Copeland dans une situation financière délicate[réf. nécessaire]. En effet, les promoteurs décident de ne plus payer les groupes et Miles Copeland doit liquider toutes ses parts dans les compagnies qu’il détient.
C’est dans le cadre du Startrukin’ Tour que le Ash participe au festival d’Orange, dans le théâtre antique en août 1975. Il ferme trois jours de festival après Soft MachineBad Company ou le Mahavishnu Orchestra. Wishbone Ash commence son spectacle à 4 heures du matin et clôture le festival par Phoenix.

En septembre, c’est la rupture totale entre Miles Copeland et Wishbone Ash. Steve Upton (le batteur) prend alors en charge les affaires du groupe. C’est sans manager que les quatre Wishbones entrent aux Studios Atlantic à New York en compagnie de Tom Dowd, producteur américain de Lynyrd Skynyrd et d’Eric Clapton. Mais Tom Dowd est en plein divorce ; de plus, les séances d’enregistrements des Lynyrd Skynyrd ont été éprouvantes pour lui. C’est dans ce contexte difficile que les quatre musiciens travaillent pendant plusieurs mois sans véritable orientation musicale. Au mois de mars 1976 sort au Royaume-Uni l’album Locked In. Ce LP voit le groupe s’orienter vers une musique pop américaine. La presse et les fans boudent l’album[réf. nécessaire]. Pourtant, pour sa promotion, le groupe entreprend, avec Graham Maitland aux claviers, une tournée américaine entre mars et mai. Ce seront les seuls concerts donnés pour promouvoir le disque.
Pendant l’été 1976, dans la maison de Martin Turner, le groupe entame l’écriture et l’enregistrement d’un septième album qui doit effacer l’échec du précédent, et en octobre 1976, Wishbone Ash part pour une nouvelle tournée au Japon, suivie d’une grande tournée anglaise après deux ans d’absence. Au même moment sort leur nouvel album New England. Le disque est acclamé aussi bien par la presse que par les fans, l’album se classant finalement au numéro 22 au Top anglais[réf. nécessaire]. L’unanimité de la critique entraîne une série de concerts dans toute l’Europe.
1980 voit la sortie de leur album Just testing, techniquement et musicalement plus abouti et plus fort que There’s the rub, de par notamment le titre Living proof, qui ressort de toute la production artistique du groupe[réf. nécessaire].
En octobre 2010, le groupe profite d’une initiative de Universal Japan pour voir leur album phare, Argus, remasterisé sous le format Super Audio CD.

Rory GALLAGHER

Rory Gallagherprononcé en français : [rɔːri ˈgæləhər], (né  à Ballyshannon en Irlande, mort le  à LondresAngleterre) est un guitaristechanteur, compositeur et producteur irlandais de blues rock, connu pour être le fondateur du groupe Taste et pour sa carrière solo.

Il débute comme guitariste professionnel à l’âge de quinze ans, dans le sextuor « Fontana », mais peu de temps après, il le quitte pour créer le groupe Taste, en 1966. Après avoir sorti deux albums, le groupe se sépare et Rory Gallagher poursuit sa carrière en solo en 1971 avec un album éponyme. Pendant les années 1970, il atteint la renommée en Europe avec ses albums DeuceBlueprint et Tattoo.
Durant les années 1980, il ne publie que trois albums à cause de problèmes de santé dus à une consommation excessive d’alcool. De plus, à la fin de la décennie, il développe une aviophobie, qu’il ne peut contrôler que par la consommation de calmants. Lesdits médicaments et la consommation d’alcool, lui abîment le foie à tel point qu’il doit subir une transplantation hépatique en urgence. L’opération est une réussite, mais son organisme rejette l’organe. Après des semaines de soins intensifs, il décède à Londres à l’âge de 47 ans.

Elliott MURPHY

Elliott Murphy (né le 16 mars 1949 à Garden City, New York) est un auteur-compositeur-interprètemusicien et écrivain américain.
(première partie de Rory GALLAGHER)
Extrait d’un article dans Le Monde du 28 janvier 1980 de Claude Fléouter :
« L’actuelle tournée de Gallagher s’arrête, ce samedi 26 janvier et dimanche 27, dans le nouveau lieu d’exil du rock pour les amateurs de Paris au Pavillon Baltard, à Nogent. Mardi 29 janvier, Rory Gallagher sera à Lille (au Palais des sports), mercredi 30 à Rouen (Parc des expositions), vendredi 1er février à Quimper (Palais des sports), et samedi 2 février à Rennes (chapiteau). En première partie du concert, il y a, curieusement, Elliott Murphy, poète new-yorkais du rock, cousin de cœur de Patti Smith, de David Bowie et du Bob Dylan des années 60, à l’époque de Blonde on Blonde. »

Biographie

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.
Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.

CAMEL

En 1970, Andrew Latimer, Doug Ferguson et Andy Ward fondent un trio nommé « The Brew ». Ils ne jouent pas encore du rock progressif mais du blues et commencent à se faire connaître du grand public. L’année suivante, le groupe recrute l’organiste Peter Bardens et décide d’abandonner son style blues pour un style qui commence à se faire connaître notamment grâce à des groupes comme King Crimson ou Genesis: le rock progressif.

En octobre de la même année, le groupe change de nom. Il s’appelle désormais « Peter Barden’s On » et entame une tournée à Belfast. Mais très vite il opte pour un nom plus évocateur : Camel. Petit à petit, la qualité de leur musique et de leur répertoire commence à attirer de plus en plus de personnes dans les salles de concerts.
Ayant eu vent de ce succès, le label MCA les fait signer immédiatement et le groupe sort quelques mois plus tard son premier album simplement intitulé Camel. Leur musique attire immédiatement l’oreille, par une sophistication mélodique propre au progressif, mais avec une facilité d’écoute qui les démarque des concepts parfois plus alambiqués de l’époque. Malgré toutes ses qualités, l’album ne rencontre aucun succès et MCA décide de rompre son contrat avec le groupe. Le groupe signe donc chez un autre label : Decca.

http://www.camelproductions.com/

MICHAEL CHAPMAN

Michael Robert Chapman (born 24 January 1941, HunsletLeeds, Yorkshire, England[1]) is an English singer-songwriter and guitarist. Chapman originally began playing guitar with jazz bands, mainly in his home town of Leeds in The West Riding of Yorkshire. He became well known in the folk clubs of the late 1960s, as well as on the ‘progressive‘ music scene, and has recorded over 40 albums to date.
In 2016 Chapman celebrates 50 years as a professional musician. He still plays professionally & regularly tours in the UK, Europe and USA.
Michael Chapman is known for his varied guitar tunings.
(première partie de CAMEL)