CAROLE en détails

Bien évidemment, les difficultés rencontrées sont en grande partie générées par la fusion de 4 fichiers de données Unimarc.

Nous avons tout d’abord eu affaire à la question de l’encodage des caractères qui peut varier selon les SIGB et au sein d’un même SIGB. Entre UTF8, MARC8, ISO 8859-1, ALA, UNICODE, il faut choisir ! Certains caractères ont eu droit à leur traitement spécifique comme « ç, °, e^…).

Il faut savoir que les notices affichées dans CAROLE n’existent pour certaines dans aucun des SIGB, cela vaut pour les notices communes à plusieurs établissements qui sont constituées des éléments de chaque notice, le dédoublonnage est opéré sur la 210$d pour la date d’édition, sur la 205$a pour l’édition et sur la 200$v pour le numéro de volume.

S’il n’y a pas de facette « dates », c’est bien parce la gestion des dates est vraiment trop problématique, difficile de normaliser c1998, COP1998, cop.1998, DL1998, impr.1998, imp.1998, (1998?)…

Certains SIGB renferment des trésors comme des notices analytiques !?! Est-ce bien l’outil pour signaler ce genre d’information ? On peut en tout cas se poser la question, surtout que ces notices sont difficiles à afficher car elles « détournent » l’usage de champs Unimarc.

Les zones de notes sont également un problème à régler car chacun y va de son originalité :).

Les zones contenant les informations sujets et/ou classification sont également difficiles à gérer car réparties dans plusieurs champs.

En Z39.50, nous n’avons pas la possibilité de gérer la disponibilité des exemplaires en direct, cette fonction est assurée par le SIGB vers lequel nous renvoyons un lien profond.

En résumé, tout le travail consiste dans un premier temps à localiser le ou les champs Unimarc contenant une information de même nature, puis ensuite à re-mapper l’affichage de ces champs soit par un affichage unique (dédoublonnage), soit par un affichage enrichi (regroupement de champs), soit par un affichage séparé.  C’est certainement plus rapide que d’effectuer les corrections directement sur les notices et surtout cela permet de s’affranchir des pratiques locales et de vraiment gérer un affichage normalisé en central.

CAROLE

Vous avez peut être vu passer l’annonce de l’ouverture d’un outil de recherche fédérée sur les fonds documentaires des 4 SCD lorrains : CAROLE.

Comment ça marche ?

Eh bien, à l’ancienne comme diraient NM et JFL :). On utilise une connexion Z39.50 pour les 4 SIGB (2 Horizon, 1 Millenium et 1 Vubis Smart) et un moissonnage de l’archive ouverte PETALE dont le résultat est stocké dans une base de données, elle-même attaquée en Z39.50. Le plus de la solution tient à PazPar2 d’Index Data. Un outil qui permet d’afficher immédiatement les premiers résultats obtenus en requête Z39.50, mais surtout de dédoublonner, de filtrer, de gérer l’affichage des notices… Ainsi, la mise en oeuvre consiste essentiellement à repérer les problèmes causés par la « réunification artificielle » de 4 SIGB et de gérer les dégâts collatéraux. Cela permet d’avoir une idée de l’ampleur des questions à traiter dans le cadre d’un réservoir unique, mais surtout de masquer habilement les incohérences et de parvenir à proposer une information correcte aux utilisateurs. L’interface est programmée en Java, elle est de type Goggle, les résultats sont affichés avec des facettes dont le nombre est fonction de l’uniformité de l’Unimarc des SIGB. Eh oui, Unimarc est un format avec lequel les bibliothécaires ont tendance à jouer en s’appropriant certains champs de manière particulière et unique.

Autre remarque importante, l’ensemble est une solution hébergée par le fournisseur Tamil chez OVH. Quel confort ! Un interlocuteur unique (très sympa d’ailleurs) qui s’occupe des problèmes de réglages, de mise en page, d’ajustement de la solution informatique…

Pour la partie budgétaire, c’est très abordable pour l’investissement de départ et la maintenance annuelle est faible.

En résumé, une solution peu coûteuse, facile à mettre en oeuvre et qui est capable de fédérer toute sorte d’outils SIGB, archive ouverte, base de connaissance d’ERM… La solution hébergée permet de fonctionner à l’année et n’engage pas pour de longues années de galère, si vous voyez ce que je veux dire 🙂

GIANT SAND

Giant Sand, appelé à l’origine The Giant Sandworms, est un groupe de musique américain de Tucson (mais Los Angeles a longtemps été le repaire du groupe). Conduit par l’omniprésent chanteur-parolier-guitariste-pianiste Howe Gelb, les membres du groupe ont souvent changé au cours du temps et à chaque nouvel album. La batterie et la basse ont longtemps été assurées par John Convertino et Joey Burns, qui ont fini par former le groupe Calexico. Aux claviers a officié Chris Cacavas (de Green on Red), à la basse Paula Jean Brown (épouse de Gelb dans le même temps), et à la batterie Tom Larkins. Parmi les musiciens invités on relève les noms de Victoria WilliamsNeko CaseJuliana HatfieldPJ HarveyVic Chesnutt, Steve Wynn, Vicki Peterson, Rainer Ptacek, quasiment tous les membres de Poi Dog Pondering et des petites contributions de la fille de Gelb et Brown, Indiosa Patsy Jean.
Tout comme les changements fréquents de musicien, la tonalité musicale des albums varie également, d’une guitare électrique à peine grattée – à la manière d’un des modèles de Gelb, Neil Young – à des passages s’inspirant quasiment du metal, au sein parfois du même morceau. On retrouve aussi des envolées jazz inspirées par Thelonious Monk à Gelb au piano, jouées avec le phrasé saccadé caractéristique de son œuvre.

(Salle des fêtes – Vandoeuvre Les Nancy)

L’iPad décidément bien implanté dans le milieu médical Américain

iPad en France avec ViPad.fr, le blog iPad

viaL’iPad décidément bien implanté dans le milieu médical Américain.

Research, société spécialisée dans le marché des produits de santé et produits pharmaceutiques, relayé par Macdailynews, qui nous apprend que les produits Apple ont la côte chez les médecins Américains.

Selon cette étude, 75% des médecins Américains ont un produit signé par la firme de Cupertino, de l’iPhone à l’iPad en passant par l’iPod.

L’iPhone fait un bond spectaculaire puisqu’il domine le marché des smartphones avec 81% de taux de possession.

De son côté, l’iPad est déjà implanté chez 30% des médecins interrogés et 28% envisagent son achat dans les six mois.

Les médecins apprécient beaucoup l’iPad notamment pour pouvoir accéder à des dossiers médicaux électroniques ou pour consulter des résultats comme des radios où la qualité et la taille de l’écran de l’iPad permet une consultation précise.