Neil Young – Rockin’ In The Free World

Rockin’ in the Free World / Neil Young

There’s colors on the street
Red, white and blue
People shufflin’ their feet
People sleepin’ in their shoes

But there’s a warnin’ sign
On the road ahead
There’s a lot of people sayin’
We’d be better off dead

Don’t feel like Satan
But I am to them
So I try to forget it
Anyway I can

Keep on rockin’ in the free world
Keep on rockin’ in the free world
Keep on rockin’ in the free world
Keep on rockin’ in the free world

I see a woman in the night
With a baby in her hand
Under an old street light
Near a garbage can

Now she puts the kid away
And she’s gone to get a hit
She hates her life
And what she’s done to it

There’s one more kid
That will never go to school
Never get to fall in love
Never get to be cool

Keep on rockin’ in the free world
Keep on…

David GILMOUR

David Jon Gilmour, né le  à Grantchester, près de Cambridge, est un musicien britannique, guitariste, chanteur et compositeur au sein du groupe de rock progressif Pink Floyd pour l’essentiel de sa carrière.
En 2011, le magazine Rolling Stone le classe comme le 14e meilleur guitariste de tous les temps2.

David Gilmour a également été nommé « meilleur joueur de Fender de tous les temps » par un sondage effectué par le magazine spécialisé Guitarist, arrivant en tête devant d’autres musiciens de légende tels que Jimi Hendrix ou Eric Clapton.

Graham NASH

Graham Nash, né le 2 février 1942 à Blackpool (Royaume-Uni), est un auteur-compositeur-interprète anglais de folk rock. Il rencontre la célébrité, et entre dans la légende du rock avec les groupes The Hollies puis Crosby, Stills & Nash (and Young).
Dans les années 1960, Nash est un membre fondateur du groupe de pop The Hollies. Il y compose de nombreuses chansons avec son ami d’enfance Allan Clarke, mais chante peu. En 1968, il rencontre David Crosby (ex-Byrds) durant une tournée américaine des Hollies. Se sentant prisonnier de l’image « pop » des Hollies, il quitte le groupe et forme un nouveau projet avec Crosby et Stephen Stills (ex-Buffalo Springfield). Le groupe, simplement appelé Crosby, Stills & Nash, lui offre une notoriété encore supérieure à celle qu’il connaissait au sein des Hollies.
Nash publie son premier album solo, Songs for Beginners, en 1971. En décembre de la même année, il part en tournée en Europe avec David Crosby. Les deux hommes s’entendent à merveille et collaborent durant l’essentiel des années 1970, publiant quatre albums. Graham Nash David Crosby, sorti en 1972, inclut la chanson Immigration Man. La même année, Nash réalise War Song avec Neil Young ; les deux chansons traitent de la guerre du Viêt Nam et de la présidence de Richard Nixon. Après les albums Wind on the Water (1975) et Whistling Down the Wire (1976), les problèmes de drogue de Crosby mettent un terme à la collaboration du duo.
En 1979, Nash participe au concert anti-nucléaire No Nukes et est cofondateur de Musicians United for Safe Energy. Dans les années 1980, Nash enregistre deux albums solo et participe à des albums et concerts de retrouvailles, d’une part avec Crosby et Stills et d’autre part avec les Hollies en 1983. Sa réunion avec les Hollies donne lieu à un album, What Goes Around, et à une tournée aux États-Unis.
Il a participé en 2005 à l’album Analogue du groupe a-ha, en interprétant avec Morten Harket les titres Cosy Prisons et Over the Treetops. L’année suivante, il apparaît sur l’album On an Island de David Gilmour.

James TAYLOR

James Taylor, de son nom complet James Vernon Taylor, né le  à Boston (États-Unis), est un auteur-compositeur-interprète américain de folk rock.

Ses débuts

Taylor grandit à Chapel Hill (Caroline du Nord) où il joue de la guitare, inspiré par la musique de Woody Guthrie. Taylor poursuit ses études à la Milton Academy dans le Massachusetts où il rencontre Danny Kortchmar (en), avec qui il joue de la musique folk. Il crée alors un groupe avec son frère, Alex, alors dépressif, à qui cette activité a probablement sauvé la vie.
Après avoir obtenu son diplôme, Taylor forme le groupe The Flying Machine avec Danny Kortchmar et Joel O’Brien. Vivant alors à New York, il devient héroïnomane et s’en sort grâce à l’intervention de son père (il a composé plus tard la chanson Jump Up Behind Me, à ce sujet).
Il signe en 1968 avec le label Apple qui distribue son premier album, James Taylor. Son producteur est Peter Asher (en), qui était auparavant membre du groupe Peter and Gordon. Le disque ne se vend pas bien et Taylor est hospitalisé pour cure de désintoxication.
En 1969, sa santé est suffisamment bonne pour pouvoir revenir sur scène au « Troubadour Club » de Los Angeles. Il se produit au festival de folk de Newport le . Il est alors victime d’un accident de moto qui lui brise les deux mains et le met dans l’incapacité de jouer pendant plusieurs mois.

1970, les années de succès

Une fois guéri, Taylor signe avec la Warner Bros. Records et déménage en Californie, gardant Asher comme producteur de ses disques.
Son deuxième album, Sweet Baby James, est un énorme succès avec les succèsSweet Baby James et Fire and Rain qui raconte l’internement et le suicide d’un ami. Ce succès ranime l’intérêt pour son premier album et pour la chanson, Carolina in My Mind, qui ont alors un succès commercial.
Taylor joue le rôle du conducteur dans le film de Monte Hellman Macadam à deux voies au côté de Dennis Wilson des Beach Boys, mais ce film ne connait pas le succès. C’est à ce jour, son unique contribution au cinéma en tant que comédien.
Le 16 octobre 1970, Taylor participe au concert de lancement de Greenpeace en compagnie de Phil Ochs et Joni Mitchell.
En 1971 il réalise un autre album qui a beaucoup de succès, Mud Slide Slim and the Blue Horizon. Il reçoit un Grammy Award pour sa version de la chanson, You’ve Got a Friend de Carole King. En 1972 Taylor compose l’album, One Man Dog, et épouse l’auteur-interprète Carly Simon. L’album suivant, Walking Man (1974), est décevant mais le suivant, Gorilla est bien reçu, en particulier grâce à son interprétation de How Sweet It Is (To Be Loved by You) de Marvin Gaye. Il est suivi par In the Pocket (1976) et une compilation de ses succès, Greatest Hits, qui reste à ce jour sa meilleure vente (plus de 11 millions de disques).
Taylor et Simon ont deux enfants, Ben et Sally, et divorcent en 1983 ; Simon est mécontente des nombreuses absences de Taylor qui part souvent en tournée[réf. nécessaire].
Il signe alors avec la maison de disques Columbia Records qui distribue le disque JT (1977) qui lui vaut un nouveau Grammy Award pour la chanson Handy Man. Il collabore ensuite avec Art Garfunkel et travaille sur Broadway, avant de s’arrêter pendant deux ans puis de réaliser l’album Flag, un autre succès.

Depuis 1980

Ayant retrouvé la santé et résolu ses problèmes avec la drogue, Taylor redémarre sa carrière en 1985 avec l’album, That’s Why I’m Here. Il enregistre régulièrement de nouveaux disques et donne des concerts dont on peut avoir un aperçu avec l’album (Live). En 1988, la chanson Fire and Rain est utilisée dans l’une des scènes centrales de Running on Empty du réalisateur américain Sydney Lumet que le critique Roger Ebert désigna comme « l’un des meilleurs films de l’année »1.
Deux de ses albums ont particulièrement bien marché, New Moon Shine (disque de platine en 1991) et Hourglass (Grammy Award en 1998). En 2001, il contribue à l’album Sailing to Philadelphia de Mark Knopfler, sur la chanson éponyme. En 2002, il réalise October Road pour lequel il reçoit un autre Grammy Award.
Son contrat avec Columbia étant terminé en 2004, son nouvel album, James Taylor: A Christmas Album, est distribué par « Hallmark Cards ».
Comme d’autres artistes, il soutient la candidature de John Kerry à la présidence des États-Unis en 2004, et celle de Barack Obama en 20082.
Le 29 février 2001, il épouse Carolyn Smedvig3 et ils seront les parents biologiques de jumeaux par mère porteuse4.
Son plus récent album, Before This World, sorti en juin 2015, a atteint la première position du palmarès Billboard. En 45 ans de carrière, c’est la première fois qu’un de ses albums atteint cette position5.

FLEETWOOD MAC

Le Fleetwood Mac américain a pris naissance en 1975 quand les Californiens Lindsey Buckingham et Stevie Nicks s’y sont joints. Cette édition « classique » s’est fixée aux États-Unis et est devenue une des formations les plus populaires de son temps, un véritable poids lourd de l’industrie du disque, grâce à une musique pop-rock très efficace, parfois qualifiée avec un certain mépris de « rock FM ».
C’est Mick Fleetwood qui le premier fait la rencontre du couple formé par Lindsey Buckingham (guitariste et chanteur) et Stevie Nicks (chanteuse). Séduit par le premier album du couple, Buckingham Nicks (1973), notamment par la chanson Frozen Love, Fleetwood invite Buckingham à rejoindre son groupe qui est alors dans de sérieuses difficultés ; il accepte à contre-cœur la présence de Nicks, que Buckingham lui impose.

Le premier album de cette nouvelle formation, Fleetwood Mac (1975) est un énorme succès, mais sans comparaison avec le raz-de-marée qu’est Rumours en 1977, véritable usine à tubes qui se vend à plus de 40 millions d’exemplaires (plus de 100 millions au total pour le groupe) et consacre Fleetwood Mac comme l’un des plus grands groupes de sa génération.
Les membres du groupe ont reconnu que le tumulte de leurs vies personnelles des années 1975 et 1976 explique en bonne partie la dynamique et la créativité qui allait mener, au lieu de l’éclatement de la formation, à la naissance de Rumours. En effet, en l’espace d’environ un an, pendant l’enregistrement de Rumours, les cinq membres du groupe se sont séparés : Buckingham et Nicks, Christine et John McVie, mariés depuis huit ans, et le batteur Mick Fleetwood et sa femme (cette dernière ne faisant pas partie du groupe).
Après un troisième album beaucoup moins vendeur, le double Tusk (1979), le groupe, sans se dissoudre officiellement, connaît trois ans d’inactivité pendant lesquels Buckingham, Nicks et Fleetwood enregistrent chacun leur premier album solo (Christine McVie fait de même en 1984). Le succès revient en 1982 avec Mirage, suivi cinq ans plus tard de Tango in the Night, dernier album avant le départ de Buckingham.

Bruce SPRINGSTEEN

Bruce Frederick Joseph Springsteen, surnommé The Boss, né le  à Long Branch (New Jersey), est un chanteur et auteur-compositeur américain.

Il est l’un des artistes ayant vendu le plus d’albums aux États-Unis avec plus de 64 millions d’albums écoulés1. Il en a aussi vendu plus de 120 millions à travers le monde2.
Selon le classement établi par le magazine Rolling Stone, il figure à la 36e place parmi les 100 plus grands chanteurs de tous les temps, à la 23e place des plus grands artistes3, et est classé 96e meilleur guitariste de tous les temps4.

Stephan EICHER

Stephan Eicher naît, deuxième d’une famille de trois garçons, le , à Münchenbuchsee, en Suisse, près de Berne. Son père est d’origine yéniche tandis que sa mère est alsacienne. Son père, violoniste de jazz à ses heures, donne à Stephan et à ses deux frères le goût de la musique. Stephan passe une enfance un peu solitaire, il est envoyé à l’âge de 11 ans dans un internat privé de l’Oberland bernois, l’École d’Humanité (de). Il apprend là notamment l’anglais, le français et côtoie de multiples cultures : africaine, japonaise, américaine… En 1975, son chemin croise pour la première fois celui d’un hôtel, le Meiringen, dans lequel il travaille comme apprenti. Mais il se rend compte que ce travail ne lui convient pas, pas plus que les multiples autres petits boulots qu’il exercera durant quelque temps pour la Poste suisse, en usine ou dans des bars. À Zurich il suit des cours de vidéo dans une école d’art dont il sort trois ans plus tard artiste diplômé. À 17 ans, il joue dans son premier groupe, The Noise Boys, qui ne survivra que quelques mois. En 1979, un copain lui prête un ordinateur : il compose ses premières musiques.

En 1980, à la suite du mouvement de la jeunesse zurichoise auquel Stephan Eicher participe, il fonde avec son plus jeune frère Martin le groupe Grauzone, orienté électro-industriel. Au départ, Stephan Eicher réalise les Super 8 et les photos projetées lors des concerts du groupe et, par la suite, il y joue du synthétiseur et de la guitare. En parallèle, il enregistre en septembre 1980 son premier album solo sur un dictaphone : Stephan Eicher spielt The Noise Boys. Avec l’album Eisbär, Grauzone connaît un véritable succès. Souhaitant prendre un peu de distance, Stephan Eicher arrête pendant un an la musique et part pour Bologne comme programmateur d’une radio féministe. En 1982, il rencontre le groupe Liliput avec lequel il tourne en France et en Allemagne pendant quelque temps comme guitariste ; Klaudia Schifferle, la bassiste leader de Liliput, peintre et poète également, écrira plus tard des chansons pour lui. Il rencontre Martin Hess, alors manager de Liliput, qui finit par encadrer la carrière solo de Stephan Eicher. Ils se lient d’amitié. En 1984, il participe en France à de nombreux festivals, comme les Transmusicales de Rennes ou Le Printemps de Bourges et donne un concert aux Bains Douches, boîte de nuit parisienne.
Ses chansons Two People in a Room (extraite de I Tell This Night) en 1986 puis Combien de temps (extrait de Silence) en 1988 le rendent très populaire en France, il joue pour la première fois à l’Olympia le 20 mars 1986. Ce succès atteint son apothéose en 1991/1992 avec l’album Engelberg (plus de 600 000 albums vendus en France et plus de 100 000 en Suisse). À cette époque, Stephan Eicher est très sensible au charme des chambres d’hôtels, il y enregistre cet album ainsi que le suivant Carcassonne, qui sort en 1993. Suit une période de voyages et de concerts à travers le monde, périple retracé sur un double album et une cassette vidéo : Non ci badar, guarda e passa, pour se retrouver (1000 vies).

Elliott MURPHY

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.
Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.

GIANT SAND

Giant Sand, appelé à l’origine The Giant Sandworms, est un groupe de musique américain de Tucson (mais Los Angeles a longtemps été le repaire du groupe). Conduit par l’omniprésent chanteur-parolier-guitariste-pianiste Howe Gelb, les membres du groupe ont souvent changé au cours du temps et à chaque nouvel album. La batterie et la basse ont longtemps été assurées par John Convertino et Joey Burns, qui ont fini par former le groupe Calexico. Aux claviers a officié Chris Cacavas (de Green on Red), à la basse Paula Jean Brown (épouse de Gelb dans le même temps), et à la batterie Tom Larkins. Parmi les musiciens invités on relève les noms de Victoria WilliamsNeko CaseJuliana HatfieldPJ HarveyVic Chesnutt, Steve Wynn, Vicki Peterson, Rainer Ptacek, quasiment tous les membres de Poi Dog Pondering et des petites contributions de la fille de Gelb et Brown, Indiosa Patsy Jean.
Tout comme les changements fréquents de musicien, la tonalité musicale des albums varie également, d’une guitare électrique à peine grattée – à la manière d’un des modèles de Gelb, Neil Young – à des passages s’inspirant quasiment du metal, au sein parfois du même morceau. On retrouve aussi des envolées jazz inspirées par Thelonious Monk à Gelb au piano, jouées avec le phrasé saccadé caractéristique de son œuvre.

(Salle des fêtes – Vandoeuvre Les Nancy)