Graham NASH

Graham Nash, né le 2 février 1942 à Blackpool (Royaume-Uni), est un auteur-compositeur-interprète anglais de folk rock. Il rencontre la célébrité, et entre dans la légende du rock avec les groupes The Hollies puis Crosby, Stills & Nash (and Young).
Dans les années 1960, Nash est un membre fondateur du groupe de pop The Hollies. Il y compose de nombreuses chansons avec son ami d’enfance Allan Clarke, mais chante peu. En 1968, il rencontre David Crosby (ex-Byrds) durant une tournée américaine des Hollies. Se sentant prisonnier de l’image « pop » des Hollies, il quitte le groupe et forme un nouveau projet avec Crosby et Stephen Stills (ex-Buffalo Springfield). Le groupe, simplement appelé Crosby, Stills & Nash, lui offre une notoriété encore supérieure à celle qu’il connaissait au sein des Hollies.
Nash publie son premier album solo, Songs for Beginners, en 1971. En décembre de la même année, il part en tournée en Europe avec David Crosby. Les deux hommes s’entendent à merveille et collaborent durant l’essentiel des années 1970, publiant quatre albums. Graham Nash David Crosby, sorti en 1972, inclut la chanson Immigration Man. La même année, Nash réalise War Song avec Neil Young ; les deux chansons traitent de la guerre du Viêt Nam et de la présidence de Richard Nixon. Après les albums Wind on the Water (1975) et Whistling Down the Wire (1976), les problèmes de drogue de Crosby mettent un terme à la collaboration du duo.
En 1979, Nash participe au concert anti-nucléaire No Nukes et est cofondateur de Musicians United for Safe Energy. Dans les années 1980, Nash enregistre deux albums solo et participe à des albums et concerts de retrouvailles, d’une part avec Crosby et Stills et d’autre part avec les Hollies en 1983. Sa réunion avec les Hollies donne lieu à un album, What Goes Around, et à une tournée aux États-Unis.
Il a participé en 2005 à l’album Analogue du groupe a-ha, en interprétant avec Morten Harket les titres Cosy Prisons et Over the Treetops. L’année suivante, il apparaît sur l’album On an Island de David Gilmour.

James TAYLOR

James Taylor, de son nom complet James Vernon Taylor, né le  à Boston (États-Unis), est un auteur-compositeur-interprète américain de folk rock.

Ses débuts

Taylor grandit à Chapel Hill (Caroline du Nord) où il joue de la guitare, inspiré par la musique de Woody Guthrie. Taylor poursuit ses études à la Milton Academy dans le Massachusetts où il rencontre Danny Kortchmar (en), avec qui il joue de la musique folk. Il crée alors un groupe avec son frère, Alex, alors dépressif, à qui cette activité a probablement sauvé la vie.
Après avoir obtenu son diplôme, Taylor forme le groupe The Flying Machine avec Danny Kortchmar et Joel O’Brien. Vivant alors à New York, il devient héroïnomane et s’en sort grâce à l’intervention de son père (il a composé plus tard la chanson Jump Up Behind Me, à ce sujet).
Il signe en 1968 avec le label Apple qui distribue son premier album, James Taylor. Son producteur est Peter Asher (en), qui était auparavant membre du groupe Peter and Gordon. Le disque ne se vend pas bien et Taylor est hospitalisé pour cure de désintoxication.
En 1969, sa santé est suffisamment bonne pour pouvoir revenir sur scène au « Troubadour Club » de Los Angeles. Il se produit au festival de folk de Newport le . Il est alors victime d’un accident de moto qui lui brise les deux mains et le met dans l’incapacité de jouer pendant plusieurs mois.

1970, les années de succès

Une fois guéri, Taylor signe avec la Warner Bros. Records et déménage en Californie, gardant Asher comme producteur de ses disques.
Son deuxième album, Sweet Baby James, est un énorme succès avec les succèsSweet Baby James et Fire and Rain qui raconte l’internement et le suicide d’un ami. Ce succès ranime l’intérêt pour son premier album et pour la chanson, Carolina in My Mind, qui ont alors un succès commercial.
Taylor joue le rôle du conducteur dans le film de Monte Hellman Macadam à deux voies au côté de Dennis Wilson des Beach Boys, mais ce film ne connait pas le succès. C’est à ce jour, son unique contribution au cinéma en tant que comédien.
Le 16 octobre 1970, Taylor participe au concert de lancement de Greenpeace en compagnie de Phil Ochs et Joni Mitchell.
En 1971 il réalise un autre album qui a beaucoup de succès, Mud Slide Slim and the Blue Horizon. Il reçoit un Grammy Award pour sa version de la chanson, You’ve Got a Friend de Carole King. En 1972 Taylor compose l’album, One Man Dog, et épouse l’auteur-interprète Carly Simon. L’album suivant, Walking Man (1974), est décevant mais le suivant, Gorilla est bien reçu, en particulier grâce à son interprétation de How Sweet It Is (To Be Loved by You) de Marvin Gaye. Il est suivi par In the Pocket (1976) et une compilation de ses succès, Greatest Hits, qui reste à ce jour sa meilleure vente (plus de 11 millions de disques).
Taylor et Simon ont deux enfants, Ben et Sally, et divorcent en 1983 ; Simon est mécontente des nombreuses absences de Taylor qui part souvent en tournée[réf. nécessaire].
Il signe alors avec la maison de disques Columbia Records qui distribue le disque JT (1977) qui lui vaut un nouveau Grammy Award pour la chanson Handy Man. Il collabore ensuite avec Art Garfunkel et travaille sur Broadway, avant de s’arrêter pendant deux ans puis de réaliser l’album Flag, un autre succès.

Depuis 1980

Ayant retrouvé la santé et résolu ses problèmes avec la drogue, Taylor redémarre sa carrière en 1985 avec l’album, That’s Why I’m Here. Il enregistre régulièrement de nouveaux disques et donne des concerts dont on peut avoir un aperçu avec l’album (Live). En 1988, la chanson Fire and Rain est utilisée dans l’une des scènes centrales de Running on Empty du réalisateur américain Sydney Lumet que le critique Roger Ebert désigna comme « l’un des meilleurs films de l’année »1.
Deux de ses albums ont particulièrement bien marché, New Moon Shine (disque de platine en 1991) et Hourglass (Grammy Award en 1998). En 2001, il contribue à l’album Sailing to Philadelphia de Mark Knopfler, sur la chanson éponyme. En 2002, il réalise October Road pour lequel il reçoit un autre Grammy Award.
Son contrat avec Columbia étant terminé en 2004, son nouvel album, James Taylor: A Christmas Album, est distribué par « Hallmark Cards ».
Comme d’autres artistes, il soutient la candidature de John Kerry à la présidence des États-Unis en 2004, et celle de Barack Obama en 20082.
Le 29 février 2001, il épouse Carolyn Smedvig3 et ils seront les parents biologiques de jumeaux par mère porteuse4.
Son plus récent album, Before This World, sorti en juin 2015, a atteint la première position du palmarès Billboard. En 45 ans de carrière, c’est la première fois qu’un de ses albums atteint cette position5.

FLEETWOOD MAC

Le Fleetwood Mac américain a pris naissance en 1975 quand les Californiens Lindsey Buckingham et Stevie Nicks s’y sont joints. Cette édition « classique » s’est fixée aux États-Unis et est devenue une des formations les plus populaires de son temps, un véritable poids lourd de l’industrie du disque, grâce à une musique pop-rock très efficace, parfois qualifiée avec un certain mépris de « rock FM ».
C’est Mick Fleetwood qui le premier fait la rencontre du couple formé par Lindsey Buckingham (guitariste et chanteur) et Stevie Nicks (chanteuse). Séduit par le premier album du couple, Buckingham Nicks (1973), notamment par la chanson Frozen Love, Fleetwood invite Buckingham à rejoindre son groupe qui est alors dans de sérieuses difficultés ; il accepte à contre-cœur la présence de Nicks, que Buckingham lui impose.

Le premier album de cette nouvelle formation, Fleetwood Mac (1975) est un énorme succès, mais sans comparaison avec le raz-de-marée qu’est Rumours en 1977, véritable usine à tubes qui se vend à plus de 40 millions d’exemplaires (plus de 100 millions au total pour le groupe) et consacre Fleetwood Mac comme l’un des plus grands groupes de sa génération.
Les membres du groupe ont reconnu que le tumulte de leurs vies personnelles des années 1975 et 1976 explique en bonne partie la dynamique et la créativité qui allait mener, au lieu de l’éclatement de la formation, à la naissance de Rumours. En effet, en l’espace d’environ un an, pendant l’enregistrement de Rumours, les cinq membres du groupe se sont séparés : Buckingham et Nicks, Christine et John McVie, mariés depuis huit ans, et le batteur Mick Fleetwood et sa femme (cette dernière ne faisant pas partie du groupe).
Après un troisième album beaucoup moins vendeur, le double Tusk (1979), le groupe, sans se dissoudre officiellement, connaît trois ans d’inactivité pendant lesquels Buckingham, Nicks et Fleetwood enregistrent chacun leur premier album solo (Christine McVie fait de même en 1984). Le succès revient en 1982 avec Mirage, suivi cinq ans plus tard de Tango in the Night, dernier album avant le départ de Buckingham.

Bruce SPRINGSTEEN

Bruce Frederick Joseph Springsteen, surnommé The Boss, né le  à Long Branch (New Jersey), est un chanteur et auteur-compositeur américain.

Il est l’un des artistes ayant vendu le plus d’albums aux États-Unis avec plus de 64 millions d’albums écoulés1. Il en a aussi vendu plus de 120 millions à travers le monde2.
Selon le classement établi par le magazine Rolling Stone, il figure à la 36e place parmi les 100 plus grands chanteurs de tous les temps, à la 23e place des plus grands artistes3, et est classé 96e meilleur guitariste de tous les temps4.

Stephan EICHER

Stephan Eicher naît, deuxième d’une famille de trois garçons, le , à Münchenbuchsee, en Suisse, près de Berne. Son père est d’origine yéniche tandis que sa mère est alsacienne. Son père, violoniste de jazz à ses heures, donne à Stephan et à ses deux frères le goût de la musique. Stephan passe une enfance un peu solitaire, il est envoyé à l’âge de 11 ans dans un internat privé de l’Oberland bernois, l’École d’Humanité (de). Il apprend là notamment l’anglais, le français et côtoie de multiples cultures : africaine, japonaise, américaine… En 1975, son chemin croise pour la première fois celui d’un hôtel, le Meiringen, dans lequel il travaille comme apprenti. Mais il se rend compte que ce travail ne lui convient pas, pas plus que les multiples autres petits boulots qu’il exercera durant quelque temps pour la Poste suisse, en usine ou dans des bars. À Zurich il suit des cours de vidéo dans une école d’art dont il sort trois ans plus tard artiste diplômé. À 17 ans, il joue dans son premier groupe, The Noise Boys, qui ne survivra que quelques mois. En 1979, un copain lui prête un ordinateur : il compose ses premières musiques.

En 1980, à la suite du mouvement de la jeunesse zurichoise auquel Stephan Eicher participe, il fonde avec son plus jeune frère Martin le groupe Grauzone, orienté électro-industriel. Au départ, Stephan Eicher réalise les Super 8 et les photos projetées lors des concerts du groupe et, par la suite, il y joue du synthétiseur et de la guitare. En parallèle, il enregistre en septembre 1980 son premier album solo sur un dictaphone : Stephan Eicher spielt The Noise Boys. Avec l’album Eisbär, Grauzone connaît un véritable succès. Souhaitant prendre un peu de distance, Stephan Eicher arrête pendant un an la musique et part pour Bologne comme programmateur d’une radio féministe. En 1982, il rencontre le groupe Liliput avec lequel il tourne en France et en Allemagne pendant quelque temps comme guitariste ; Klaudia Schifferle, la bassiste leader de Liliput, peintre et poète également, écrira plus tard des chansons pour lui. Il rencontre Martin Hess, alors manager de Liliput, qui finit par encadrer la carrière solo de Stephan Eicher. Ils se lient d’amitié. En 1984, il participe en France à de nombreux festivals, comme les Transmusicales de Rennes ou Le Printemps de Bourges et donne un concert aux Bains Douches, boîte de nuit parisienne.
Ses chansons Two People in a Room (extraite de I Tell This Night) en 1986 puis Combien de temps (extrait de Silence) en 1988 le rendent très populaire en France, il joue pour la première fois à l’Olympia le 20 mars 1986. Ce succès atteint son apothéose en 1991/1992 avec l’album Engelberg (plus de 600 000 albums vendus en France et plus de 100 000 en Suisse). À cette époque, Stephan Eicher est très sensible au charme des chambres d’hôtels, il y enregistre cet album ainsi que le suivant Carcassonne, qui sort en 1993. Suit une période de voyages et de concerts à travers le monde, périple retracé sur un double album et une cassette vidéo : Non ci badar, guarda e passa, pour se retrouver (1000 vies).

Elliott MURPHY

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.
Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.

Elliott MURPHY

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.

Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.

Neil YOUNG

Neil Percival Young, né le  à Toronto, est un chanteur et guitariste de folkcountry et rock canadien. Son apogée de popularité se situe au début des années 1970 avec les albums After the Gold Rush et Harvest et son rôle dans le groupe Crosby, Stills, Nash & Young. Il est le fils du journaliste et nouvelliste canadien Scott Young décédé en 2005.
La musique de Neil Young est reconnaissable par sa voix souvent haut-perchée et la guitare omniprésente. Les chansons relèvent de genres bien distincts : un folk rock acoustique mâtiné de country avec des chansons comme Heart of Gold ou Long May You Run ; mais aussi une forme de hard rock et grunge avant l’heure, musique lancinante et hypnotique aux guitares saturées que l’on retrouve dans Cinnamon GirlSouthern Man ou Rockin’ in the Free World, souvent associé avec Crazy Horse, le groupe qui l’accompagne une grande partie de sa carrière. Il s’est aussi aventuré dans d’autres genres musicaux (musique électroniquenoise rock et rockabilly).

Biographie

Dans son enfance, Neil Young est victime d’une attaque de polio en 1951, au cours de la dernière grande épidémie survenue dans l’Ontario1.

Les débuts : Buffalo Springfield

Au tout début de sa carrière, Neil Young, vivant à WinnipegCanada, avait joué dans The Squires. Le succès avait été très relatif. Il a plus tard joué en solo au Canada. C’est en arrivant aux États-Unis, en Californie, en 1965, que le jeune homme est apparu sur la scène musicale internationale, à Los Angeles, avec le groupe Buffalo Springfield. Ce groupe de folk rock était initialement composé par Neil Young, Stephen StillsRichie Furay, Jim Messina – qui serait plus tard avec le duo Loggins & Messina -, Dewey Martin et Bruce Palmer. De 1966 à 1968, ils ont enregistré trois albums.

Une carrière solo

En 1968, Young entame une carrière solo et réalise un premier album folk rock : Neil Young.
Avec son groupe Crazy Horse, il enregistre un deuxième disque Everybody Knows This Is Nowhere, puis After the Gold Rush (1970). Les trois musiciens de Crazy Horse (Danny WhittenRalph Molina et Billy Talbot) formaient depuis 1962 le noyau dur des Rockets, un groupe de bar, avant que Young ne les recrute pour une tournée et son deuxième album solo. À ce jour Crazy Horse a accompagné Neil Young sur onze de ses albums et dans de nombreuses tournées.
En 1969 Neil Young rejoint le trio Crosby, Stills and Nash et apparaît au festival de Woodstock mais refuse d’être filmé. Ensemble, ils sortent peu après l’album Déjà Vu (1970). Depuis cette période ils collaborent ensemble épisodiquement ; ils ont produit 4 albums en commun.
En 1972, il rassemble des musiciens de studio de Nashville sous le nom de Stray Gators pour enregistrer l’album Harvest pour lequel il obtient un succès phénoménal (numéro 1 aux États-Unis et au Royaume-Uni). En France, Neil Young reçoit pour cet album le prix de l’académie Charles-Cros.

La période noire

Affecté par le décès de Danny Whitten en 1972, par le handicap de son fils et par sa dépendance à la cocaïne, Neil Young sombre dans une dépression. De plus, il souffre de crises d’épilepsie. Durant cette période, il enrichit sa discographie d’albums empreints d’un pessimisme sombre : Time Fades Away (1973), On the Beach (1974) et Tonight’s the Night (1975).
Après Zuma (1975), tout semble aller mieux et paraissent d’autres albums : American Stars ‘n Bars (1977), Comes a Time (1978), Rust Never Sleeps et Live Rust (1979). En 1975 Young reçoit du guitariste Grant Boatright une Martin D-28 qui l’accompagne par la suite sur la plupart des titres acoustiques. Il rencontre Pegi Young en 1974 et se marie avec elle quatre ans plus tard.
Après la sortie de Live Rust en 1979 il prend du recul avec la musique pour mieux se consacrer à sa vie privée, en particulier à son deuxième fils, souffrant comme l’aîné d’un handicap grave. Il continue cependant d’enregistrer des albums, Hawks and Doves (1980) et Re-ac-tor (1981).

Contrat avec Geffen

En 1982, Neil Young signe un nouveau contrat avec David Geffen. Il était lié avec Reprise depuis son premier album solo. Geffen lui promit une liberté artistique totale… et refusa l’album « Island In The Sun » au profit de Trans. Le public et les critiques sont déconcertés par cet album électronique. Le suivant fut à nouveau refusé par Geffen, le prétextant trop country et pas assez rock’n’ roll. En réaction Neil Young fit un album rockabilly, Everybody’s Rockin’ (1983).
En 1985 il sort l’album Old Ways. La même année il cofonde le concert de charité Farm-Aid pour venir en aide aux agriculteurs américains en 1985. Sortent ensuite les albums Landing on Water (1986) et Life (1987). Neil Young fait en 1993 une compilation de la période « Geffen » : Lucky Thirteen qui compte cinq inédits. C’est sa deuxième anthologie depuis Decade en 1977. La période Geffen a été pour le Canadien l’ère du « n’importe quoi », incapable de retrouver la grande flamme rock. Elle a été cependant pour lui un moment de liberté créatrice, et probablement, au sortir de la fabuleuse décennie 70, un temps de « calme » et de retour aux sources. Les albums Old Ways et celui sonnant rock’n’roll sont là pour le rappeler.

Retour aux racines

Neil Young, le 22 juin 2008 à Florence

Après l’album Life, il signe avec Warner Brothers et retourne à Reprise Records. En 1988 parait This Note’s for You, puis Freedom (1989), Ragged Glory (1990) et Harvest Moon (1992).
Sleeps with Angels sorti en 1994 est hanté par la mort de Kurt Cobain. Dans sa lettre posthume Cobain cite Hey Hey, My My de Young : « It’s better to burn out than to fade away » (Mieux vaut se cramer intensément que s’éteindre à petit feu). Young en est bouleversé d’autant que les deux artistes s’appréciaient beaucoup et que cette mort ressemble terriblement à celle, vingt ans plus tôt, de Danny Whitten2.
Paraissent ensuite Mirror Ball avec Pearl Jam (1995), Broken Arrow (1996), Silver & Gold (2000), Are You Passionate? (2002), Greendale (2003), Prairie Wind (2005) et Living with War (2006). Ce dernier disque est un manifeste anti-Bush particulièrement corrosif.
En 2005, il est victime d’un accident vasculaire cérébral (une rupture d’anévrisme), sans conséquences notables.
Depuis des années, Neil Young a l’intention de publier ses Archives avec de très nombreux titres inédits ou enregistrés en concert. Le projet comporte de nombreux CD, regroupés, pour la plupart, sous forme de coffrets. Le premier coffret (volume 1) est paru en 2009 avec sept CD (sur les pochettes, il est précisé « NYA », Neil Young Archives).
Chrome Dreams II (2007), est dans la lignée des albums mélangeant les ballades folk rock et les compositions plus électriques. Dans cet album figure Ordinary People qui dure plus de 18 minutes. Cette chanson, enregistrée il y a plus de 20 ans à l’époque de l’album This Note’s for You, était restée inédite.
En 2009, Neil Young publie Fork in the Road, un concept album autour de sa Lincoln Continental, une voiture modifiée pour ne consommer que des énergies alternatives. En 2010 sort Le Noise, album expérimental produit par Daniel Lanois.
Il a interprété Long May You Run lors de la cérémonie de clôture des J.O. d’hiver de Vancouver 2010.
Il retrouve le Crazy Horse en 2012 pour Americana, une compilation de reprises de chansons folkloriques américaines. Psychedelic Pill, un album plus traditionnel enregistré lui aussi avec le Crazy Horse, sortira plus tard dans l’année.
En 2014 sort un album de reprises intitulé A Letter Home sur le label Third Man Records. Jack White apparaît sur deux chansons3.
En 2015 Young annonce la sortie d’un album politiquement engagé contre la firme Monsanto.
Neil Young a connu beaucoup de moments difficiles dans sa vie : ses parents ont divorcé, il est divorcé, ses deux garçons sont atteints de handicaps moteur et mental, il a été atteint de graves maladies et a survécu à nombre de ses amis. En dépit de toutes ces tragédies personnelles, il poursuit sa carrière de musicien depuis plus de 40 ans. Chaque album est marqué par le contexte du moment présent et parfois politiquement engagé.

Elliott MURPHY

Elliott Murphy (né le 16 mars 1949 à Garden City, New York) est un auteur-compositeur-interprètemusicien et écrivain américain.

Biographie

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.
Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.