Hathi Trust

L’information annonçant l’ouverture de ce portail m’est parvenue par EchosDoc.

Hathi Trust regroupe des bibliothèques américaines (une quinzaine) qui participent à Google Books. Il y a près de 5 millions d’ouvrages numérisés, dont environ 15% sont tombés dans le domaine public et accessibles à tous. Effectivement une recherche avec le terme « anatomy » propose 1.005 document en « full view » sur 5.490 au total », d’où un sentiment de frustration pour les personnes n’appartenant pas à ces universités…

La visualisation des documents en « full view » est proposée en format PDF, en format texte et en format image. Le format texte est pratique pour le copier/coller , mais on observe un certain nombre de caractères parasites dans ce format.

Il y a également la possibilité de créer ses propres collections que l’on peut partager ou non avec la communauté.

L’interface de recherche est relativement classique avec 3 options : dans le catalogue, dans les documents « full view » ou dans les collections publiques. La page de résultats affiche des facettes,  j’ai remarqué qu’au niveau de chaque notice, il y avait un lien « Find in a library » qui rebondit sur Worldcat. Cela est très intéressant et pourra être utilisé lorsque nos collections signalées dans le Sudoc seront affichées dans Worldcat.

Berlin7, c’est maintenant !

Du 2 au 4 décembre, la conférence de Berlin7 se tient à la Sorbonne à Paris, ce sera l’occasion pour les universités françaises de démontrer leur volonté de s’engager dans cette voie. La présence de Lionel Collet de la CPU à la cérémonie d’ouverture nous laisse espérer une signature symbolique de la CPU et celle de Jean-François Lutz (Couperin/UHP), dans le comité d’organisation, confirme la signature de l’UHP !

Dernière minute !!

* la signature de la Déclaration de Berlin par 9 universités représentées par Lionel Collet, président de la CPU :
– Université Henri Poincaré
– Université de Limoges
– Université du Mans
– Université de Nantes
– Université de Nice
– Université Paris Descartes
– Université de Poitiers
– Université de Provence
– Université de Rennes 2

* la signature de la Déclaration de Berlin par la Conférence des Grandes Ecoles représentée par Alain Storck

Médiation numérique

Aujourd’hui, j’ai assisté à une journée d’étude sur la médiation numérique.

Les diverses interventions ont bien mis en évidence la nécessité d’être « les journalistes de nos collections », de mettre en scène les collections, de « faire » du lien social, de valoriser et prolonger virtuellement les expositions… En résumé, il faut être présent là où sont les utilisateurs potentiels, il faut inciter les professionnels à pratiquer et à expérimenter, il faut mettre les publics en situation de participer. L’idée principale étant de ne plus offrir une solution unique d’accès aux ressources : l’opac ; mais bien de proposer un panel varié et adapté de « chemins » vers le document !

Tout cela m’a conforté dans mon idée de structurer l’accès aux ressources à partir d’un site web offrant les services de base (catalogue, renseignement en ligne, accès à la documentation électronique, horaires…), site web complété par un « nuage de blogs » permettant d’assurer  et de développer un travail de documentaliste à savoir le développement, l’animation et le suivi de thématiques. Un ou plusieurs professionnels deviennent les animateurs, les référents d’un domaine, les interlocuteurs privilégiés dont l’outil de médiation principal est le blog, l’agrégation de contenus, la mise en exergue de documents du fonds documentaire, de documents de la bibliothèque numérique. Cette nouvelle manière d’exercer son métier n’est pas si nouvelle en soi, puisqu’il s’agit entre autre de valoriser les collections par des dossiers documentaires. Il est important, à mon sens, que ces activités soient intégrées clairement dans les profils de poste.

Stanza

Les commentaires de Nicomo dans le post précédent, m’ont incité à présenter une application e-reader de l’iIphone : Stanza.

Stanza est une application gratuite qui permet d’accéder à des contenus libres ou payants. L’offre est déjà conséquente, mais principalement anglo-saxonne. L’accès aux ressources est d’une simplicité enfantine, il suffit de sélectionner son fournisseur, puis le thème, la langue et enfin le titre. L’application propose alors de télécharger le titre. La navigation est hyper simple puisque le feuilletage s’effectue en touchant la partie gauche ou droite de l’écran, la partie centrale étant réservée à la mise en oeuvre de touches de contrôle permettant de mettre des repères, des notes ou de grossir le texte.

J’ai lu récemment un article expliquant qu’un établissement scolaire aux Etats Unis propose un accès à un fournisseur pour livres scolaires au travers d’une application analogue, le cartable des élèves se résume donc à un Iphone, sachant qu’ils disposent d’une bibliothèque en ligne complète (les contenus !). A méditer…

e-reader, et dans 5 ans ?

Je reste persuadé qu’il est plus pertinent pour les bibliothécaires de travailler sur l’offre de contenus que sur les lecteurs de contenu. Sachant que l’offre sera utilisée sur les tablettes/smartphones… que l’utilisateur choisira d’utiliser. On sent bien actuellement la tendance de disposer d’un outil multitâches comme le smartphone qui est à la fois téléphone, GPS, lecteur de sons, lecteurs de videos, consoles de jeux, etc…

Pour le fun, voici une partie de l’offre actuelle, qu’en restera-t-il ?

Un ebook reader solaire chez LG

Cybook Gen 3

Tablet PC Ubuntu

Iliad

Kindle

Sony PRS 500

Un e-reader flexible chez Bridgestone

enTourage eDGe

ebook reader Nook de Barnes & Noble

Alex de Spring Design

EZ Reader Pocket PRO de chez Astak

Kindle DX de chez Amazon

Papyrus chez Samsung

PocketBook 360° chez PocketBook

FLEPia chez Fujitsu