Journées ABES 2008

Je viens de consulter un compte-rendu de ces journées et je reste perplexe…

D’un côté, on annonce plein de bonnes intentions et de constats dont le plus intéressant est le versement des données Sudoc dans Worldcat, ce qui va nous permettre de profiter des outils et interfaces dont on rêve depuis quelques temps. Mais en même temps, on nous précise que l’on va améliorer l’interface existante en y rajoutant des guirlandes RSS et j’en passe, alors que l’on n’est même pas capable de proposer une recherche « tous les mots » par défaut ?!? Puis on annonce sans broncher que les projets PebNet, APE et portail Sudoc sont des échecs et sont stoppés. Rien d’étonnant, puisque les projets ABES sont la plupart du temps issus de l’observation de ce qui se passe et se développe au niveau local et on en fait un projet national. Il aurait été préférable de se situer dans l’innovation et l’expérimentation. Pas très pragmatique tout cela !

Mais on est encore plus étonné des projets et des visions pour l’avenir. Comme ouvrir le Sudoc aux bibliothèques francophones : pourquoi aller dans Worldcat ? Centraliser la facturation PEB : alors que tout le monde veut s’en passer ; si on me pousse un peu, je ressors Pebpro (pour ceux qui ont utilisé)… Mettre en place un accès pérenne aux archives des revues électroniques acquises par les universités : quand on sait que les contrats sont signés par les universités, on ne voit pas bien comment ? L’expérience APE n’aurait-elle pas servie ?

Je m’arrête là, car la liste est longue, hétérogène comme s’il fallait faire feu de tous bois pour continuer à exister. Vous allez me trouver bien sévère, mais je reproche simplement à l’ABES de nous avoir entraînés dans cette aventure Unimarc (franco-française), alors que nous étions confortablement installés dans OCLC, de nous avoir entraînés dans l’aventure PebNet pour nous laisser tomber en cours de route, de nous avoir démontré par A+B qu’il était indispensable de passer par le portail Abes alors que cela n’avait aucun sens pour les utilisateurs. Là où je suis le plus déçu, c’est que l’histoire se poursuit !!! On ne peut construire des projets et des outils documentaires que s’ils sont réclamés par les utilisateurs.

Worldcat Link Manager 5

Il ne s’agit pas de « collectionner » les outils documentaires et de les proposer tels quels. La volonté est d’intégrer au maximum dans les services de base que sont le site web du SCD et l’ENT. La question se pose de la méthode choisie pour intégrer l’interface AtoZ.

Plusieurs solutions sont proposées par le fournisseur :

  • la liste des titres est téléchargeable directement à partir de l’interface d’administration. Cette solution impose le développement de l’interface en PHP afin d’interroger les données importées dans une base SQL (par exemple). Il se pose alors le problème de la fréquence de mise à jour.
  • chargement d’une version de la page AtoZ dans une iframe. Cette solution fonctionne bien, mais elle n’est pas très esthétique.
  • utilisation de l’API XML du résolveur. Cette solution est celle qui permet une véritable intégration de l’outil dans le site web, mais elle exige des compétences en JAVA pour sa mise en oeuvre.

Je fais le choix de cette dernière option, j’en décrirais les diverses étapes…

Elliott MURPHY

Elliott Murphy (né le 16 mars 1949 à Garden City, New York) est un auteur-compositeur-interprètemusicien et écrivain américain.

Biographie

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.
Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.

Worldcat Link Manager 4

Le résolveur de liens est désormais constitué de 3 interfaces distinctes :

  • L’interface proposée lorsque l’on a accès au texte intégral de l’article

Cette interface propose immédiatement le lien vers l’article en texte intégral ou vers une recherche DOI par CrossRef, ceci afin de pallier éventuellement à l’absence de droits d’accès d’un utilisateur hors-UHP. L’inscription de l’établissement à CrossRef est gratuite et permet de disposer de la possibilité de requêter par l’intermédiaire d’un résolveur.

  • L’interface proposée lorsque l’on n’a pas accès au texte intégral de l’article

L’interface propose immédiatement le lien vers le formulaire de demande de PEB (l’auto-alimentation de ce formulaire est en développement). D’autre part, il est possible de localiser la revue au plan local ou national.

  • L’interface de recherche AtoZ

L’interface de recherche AtoZ est disponible à tout moment soit dans les interfaces de réponse du résolveur, soit directement sur le site web du SCD.

D’autres rebonds peuvent être mis en place, mais le parti pris est de démarrer avec des interfaces simples et dépouillées afin de laisser la possibilité aux utilisateurs de s’approprier rapidement l’outil. Il ne s’agit pas de construire une interface pour les bibliothécaires…

Worldcat Link Manager 3

En 2 jours, nous sommes parvenus à mettre en place une interface répondant à nos souhaits.

Cette interface est constituée d’un haut de page et d’un bas de page que l’on retrouve systèmatiquement sur toutes les pages au cours de la navigation. On y retrouve les liens de retour à la page d’accueil, d’aide (renseignement en ligne), de documentation (FAQ) et un lien « Nouveautés » qui correspondra à un blog de nouveautés.

Dans la partie centrale, on retrouve les 3 principaux outils de recherche par titre, alphabétique et par discipline. On offre également la possibilité de rechercher par Editeur ou par « bouquet », mais ce n’est pas fondamental, à mon sens.

Et pour finir, un bloc d’avertissement sur l’accès à ce type de ressource. Lorsque l’on est en ligne, tout n’est pas permis…

Worldcat Link Manager – Interface AtoZ

Proposer l’offre électronique au travers d’une interface AtoZ présente quelques avantages indéniables :

  • regroupement de l’offre, clarté et ergonomie de l’outil de recherche, regroupement des revues par discipline, accès à l’information en 1 click…
  • signalement de revues accessibles par plusieurs fournisseurs avec des états de collection identiques ou pas
  • signalement conjoint des versions imprimées disponibles à la bibliothèque
  • « rebond » du titre vers le site de l’éditeur ou la notice d’un établissement de référence

Worldcat Link Manager 2

Le lendemain de notre demande de modification de l’interface utilisateur de la partie A to Z, les changements sont importants.

D’une part, il y a eu tout un effort de francisation de l’outil ; d’autre part, une meilleure présentation des diverses fonctions proposées et des aides à la prise en main (renseignement en ligne/aide, documentation/questions fréquentes).

Je constate une bonne réactivité de notre interlocuteur et d’autre part, des compétences évidentes pour la réalisation et la mise en oeuvre.

La version “en ligne” est : http://nancy1.lm.worldcat.org/

Worldcat Link Manager 1

Dans le cadre du regroupement des SCD des 3 universités nancéennes, nous avons décidé la mise en place d’un résolveur de liens commun. Je me propose de décrire les différentes étapes de sa mise en place. Après une étude de marché, nous avons sollicité 3 devis et nous avons retenu : Worldcat Link Manager, le résolveur OpenURL d’OCLC.

Premier point à traiter, le design de l’interface utilisateur de la partie A to Z du résolveur…

Nous partons de l’interface standard :

La version « en ligne » est : http://nancy1.lm.worldcat.org/

à suivre…