Elliott MURPHY

Elliott Murphy (né le 16 mars 1949 à Garden City, New York) est un auteur-compositeur-interprètemusicien et écrivain américain.
(première partie de Rory GALLAGHER)
Extrait d’un article dans Le Monde du 28 janvier 1980 de Claude Fléouter :
« L’actuelle tournée de Gallagher s’arrête, ce samedi 26 janvier et dimanche 27, dans le nouveau lieu d’exil du rock pour les amateurs de Paris au Pavillon Baltard, à Nogent. Mardi 29 janvier, Rory Gallagher sera à Lille (au Palais des sports), mercredi 30 à Rouen (Parc des expositions), vendredi 1er février à Quimper (Palais des sports), et samedi 2 février à Rennes (chapiteau). En première partie du concert, il y a, curieusement, Elliott Murphy, poète new-yorkais du rock, cousin de cœur de Patti Smith, de David Bowie et du Bob Dylan des années 60, à l’époque de Blonde on Blonde. »

Biographie

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley BirthdayTime FliesPneumonia Alley.
Il commence à jouer de la guitare à 12 ans avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm’n blues. Il part ensuite pour l’Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.
Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.
Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.
Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.
De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l’accompagne, dans les chœurs, sur un titre.
Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).
Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s’est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l’habitude de se donner sans compter. En témoigne le concert qu’il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption1.
Posant un regard tendre sur l’aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.
Le 29 juin 2013, il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le 11 juillet 2016, à l’AccorHotels Arena [archive], toujours avec son fils, toujours sur Born to Run
Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ce mercredi 4 novembre 2015.

AVIATOR

Au début de l’année 1979, Aviator sort son premier disque baptisé « Aviator » sur Harvest / Electrola, coproduit par le groupe et de Robin Lumley de Brand-X. Toutes les morceaux sont cosignés par le groupe. Les chansons sont toutes différentes, allant du simple Rock au Jazz-Rock et même Pop.

Ils sont allé ensuite faire une tournée Européenne comme groupe d’ouverture pour Steve Hillage et à l’Eté 1979, ils l’ont fait certains festivals et des incursions en Allemagne, où ils ont fait aussi une émission publique pour la célèbre WDR radio de Cologne. La cassette de l’émission prouve que Aviator est un excellent groupe live. Sur scène, ils montrent leur talent, en particulier dans les passages plus instrumentaux. Après cette tournée, Jack Lancaster quitte le groupe.

Jack Lancaster rejoindra alors un peu plus tard le groupe The Deviants de Mick Farren


Le reste du trio enregistre son deuxième et dernier disque « Turbulence », sorti en 1980, avec l’aide de Vivienne McAuliffe, Carol Stocker et Betsy Cook dans les choeurs. Encore une fois tous les morceaux sauf un, une reprise du « Get Your Rocks Off » de Dylan, ont été cosignés par le groupe.
C’est encore un bon disque de Rock, plus simple mais moins intéressant, sans le son du jeu de saxophone de Lancaster.

Le premier disque « Aviator » est fortement recommandé. Comparé à ‘Turbulence », il est généralement considéré comme le meilleur des deux.

C’est pourtant le même mélange de Art Rock et Pop avec cette sauce de Funk et de ProgRock léger, mais, dans l’ensemble, les mélodies vocales de « Turbulence » sont plus mémorables parce que le son est plus lisse et plus élaboré, ce qui correspond mieux à leur style. Le son d’Aviator est très distinctif. Il est défini par une batterie très funky, un synthé basse, beaucoup d’attention aux détails sonores et de bonnes mélodies vocales.

Toutes les morceaux, y compris la reprise de Bob Dylan, ont une personnalité qui est incontestablement la leur.

Il y a seulement un petit pourcentage de groupes qui ont un style et un son immédiatement reconnaissable et Aviator est certainement l’un d’eux.
C’est donc un groupe qui aurait mérité beaucoup plus d’attention. Mais peut-être que la musique sonnait trop arty.
Quoi qu’il en soit, il est bien trop tard pour sauver le groupe, puisqu’il a été dissout après « Turbulence ».

Malheureusement « Turbulence » est pratiquement impossible à trouver…

Depuis, Mick Rogers est retourné dans le groupe qui l’avait révèlé, le Manfred Mann’s Earth Band, et Clive Bunker le rejoindra quelques années plus tard.
John G. Perry a, plus ou moins, abandonné la musique de groupe.

Les quatre musiciens d’origine ont rejoué ensemble sur le disque solo de Jack Lancaster « Skinningrove Bay » de 1981.

Discographie:

Aviator (1979)
Turbulence (1980)

(première partie de Steve HILLAGE)

CAMEL

En 1970, Andrew Latimer, Doug Ferguson et Andy Ward fondent un trio nommé « The Brew ». Ils ne jouent pas encore du rock progressif mais du blues et commencent à se faire connaître du grand public. L’année suivante, le groupe recrute l’organiste Peter Bardens et décide d’abandonner son style blues pour un style qui commence à se faire connaître notamment grâce à des groupes comme King Crimson ou Genesis: le rock progressif.

En octobre de la même année, le groupe change de nom. Il s’appelle désormais « Peter Barden’s On » et entame une tournée à Belfast. Mais très vite il opte pour un nom plus évocateur : Camel. Petit à petit, la qualité de leur musique et de leur répertoire commence à attirer de plus en plus de personnes dans les salles de concerts.
Ayant eu vent de ce succès, le label MCA les fait signer immédiatement et le groupe sort quelques mois plus tard son premier album simplement intitulé Camel. Leur musique attire immédiatement l’oreille, par une sophistication mélodique propre au progressif, mais avec une facilité d’écoute qui les démarque des concepts parfois plus alambiqués de l’époque. Malgré toutes ses qualités, l’album ne rencontre aucun succès et MCA décide de rompre son contrat avec le groupe. Le groupe signe donc chez un autre label : Decca.

http://www.camelproductions.com/

MICHAEL CHAPMAN

Michael Robert Chapman (born 24 January 1941, HunsletLeeds, Yorkshire, England[1]) is an English singer-songwriter and guitarist. Chapman originally began playing guitar with jazz bands, mainly in his home town of Leeds in The West Riding of Yorkshire. He became well known in the folk clubs of the late 1960s, as well as on the ‘progressive‘ music scene, and has recorded over 40 albums to date.
In 2016 Chapman celebrates 50 years as a professional musician. He still plays professionally & regularly tours in the UK, Europe and USA.
Michael Chapman is known for his varied guitar tunings.
(première partie de CAMEL)

John McLAUGHLIN, Billy COBHAM, Jack BRUCE, Stu GOLDBERG

John McLaughlin commence sa carrière de musicien professionnel au sein des formations de Duffy Power, Graham Bond et Georgie Fame, qui jouent principalement du rhythm and blues. Il enregistre à l’occasion comme musicien de studio pour David Bowie, alors inconnu, mais aussi pour les Rolling Stones1.

John McLaughlin – Théâtre Maisonneuve – PdA (photo: Jean-François Leblanc) 1991-06-30
Avec son vieil ami Jack Bruce, qu’il connaissait depuis l’époque du Graham Bond, ils enregistrent en 1968 l’album Things We Like, qui ne sera toutefois publié que deux ans plus tard, mais qui lui permet d’aller aux États-Unis.
John enregistre son premier album, Extrapolation, en 1969 avec le saxophoniste John Surman, du bassiste Brian Odges et du batteur Tony Oxley. C’est un album de jazz où McLaughlin présente déjà une certaine originalité en tant que compositeur.
À la demande de Tony Williams, il s’installe aux États-Unis en février 1969 afin de rejoindre le nouveau groupe du batteur, The Tony Williams Lifetime, qui comprend en outre Larry Young à l’orgue.

PATTI SMITH GROUP

1974–1979 : le Patti Smith Group

À Copenhague en 1976

Patti Smith rencontre Sam Shepard, dramaturge célèbre de Off-Broadway, dont elle s’amourache rapidement, avant de réaliser qu’il est marié et a un fils. Elle lui dédie notamment un poème qu’elle intitule Ballad of a Bad Boy. Robert Mapplethorpe ayant toujours insisté pour que Patti Smith fasse des lectures publiques de ses poèmes, il la met en lien avec Gerard Malanga qui organise une lecture à St Mark’s Church. Patti Smith participe donc au Poetry Project, dirigé par Anne Waldman accompagnée de Lenny Kaye à la guitare. Cette lecture suscite de nombreuses offres, et notamment de la part du magazine Creem, qui propose à Patti Smith de publier une série de ses poèmes. Elle rédige également une pièce de théâtre intitulée Cowboy Mouth, en collaboration avec Sam Shepard, mettant en scène deux personnages, Slim Shadow et Cavale, reflétant les personnalités respectives des deux auteurs. Durant la troisième représentation, Sam Shepard disparaît pour finalement quitter New York et rejoindre sa famille en Nouvelle-Écosse5.
Continuant l’expérience musicale de St. Mark’s Church, Patti Smith et Lenny Kaye, désormais amants, sont rejoints en 1974 par Ivan Král (réfugié tchécoslovaque après le Printemps de Prague), à la basseJay Dee Daugherty à la batterie et Richard Sohl au piano, créant le Patti Smith Group. Avec l’aide financière de Robert Mapplethorpe, le groupe enregistre son premier singleHey Joe / Piss Factory, en 1974. Sur la première face, le célèbre standard est complété par une partie parlée écrite par Patti Smith.
Engagé sur le label Arista Records, le Patti Smith Group sort en 1975 son premier album, Horses, avec lequel Patti obtiendra le Prix Charles Cros. Produit par John Cale du Velvet Underground, l’album commence par une reprise du Gloria des Them, accompagnée d’une partie parlée qui clame que « Jésus est mort pour les péchés de quelqu’un… mais pas les miens » (« Jesus died for somebody’s sins but not mine. »).
Influencé par le son du punk, qui a commencé à émerger en Angleterre et aux États-Unis, le second album du groupe, Radio Ethiopia, se révèle moins accessible que le premier et ne remporte guère de succès, tant auprès du public que des critiques. Ce qui n’empêche pas Patti Smith de reprendre encore, aujourd’hui, certains de ses titres en concert.
Mais le , l’artiste tombe accidentellement de scène durant un concert à Tampa, en Floride, se brisant plusieurs vertèbres sur le sol en béton de la fosse d’orchestre. Elle doit alors prendre une longue période de convalescence, qu’elle met à profit pour réorganiser son existence, écrivant et produisant une musique que certains jugent assagie. Ce qui ne l’empêche pas de sortir deux albums supplémentaires avant la fin des années 1970, dont le premier, Easter (1978), contenant notamment le tube Because the Night, coécrit avec Bruce Springsteen, remportera le plus grand succès commercial de sa carrière (13e place au Billboard). Wave, sorti en 1979, obtiendra moins de succès, bien que plusieurs morceaux aient été largement diffusés à la radio.
(vu entre le 23 et le 29 juillet 1979 à San Diego)

AC/DC

AC/DC est un groupe de hard rock australobritanniquenote 1 formé à Sydney en 1973 par les frères Angus et Malcolm Young. Bien que classé dans le hard rock et parfois considéré comme un pionnier du heavy metal1,2, les membres du groupe ont toujours qualifié leur musique de « rock ‘n’ roll »3.
La composition d’AC/DC subit beaucoup de changements avant la sortie du deuxième album en Australie, T.N.T., en 1975. Elle est ensuite restée inchangée jusqu’à ce que Mark Evans soit remplacé par Cliff Williams en 1977. En 1979, le groupe connaît un succès mondial avec son tube Highway to Hell. Le chanteur et co-parolier Bon Scott meurt le , officiellement d’une asphyxie causée par ses propres vomissements, après une nuit de forte consommation d’alcool. Le groupe envisage alors la dissolution mais l’ancien chanteur de GeordieBrian Johnson, est choisi comme remplaçant de Bon Scott. La même année, le groupe sort l’album Back in Black, leur plus grand succès mondial à ce jour. L’album suivant, For Those About to Rock We Salute You, a aussi beaucoup de succès et est le premier de leurs albums à atteindre la première place des ventes aux États-Unis. La popularité d’AC/DC commence à diminuer en 1983, date à laquelle Phil Rudd est renvoyé du groupe. Le batteur du groupe est alors Simon Wright jusqu’en 1989, puis Chris Slade, jusqu’au retour de Phil Rudd en 1994. Le groupe connaît une nouvelle popularité au début des années 1990 avec la sortie de The Razors Edge. L’avant dernier album du groupe, Black Ice, sorti le , est leur plus grand succès dans les charts depuis For Those About to Rock, atteignant la première place dans de nombreux pays4. Leur dernier album en date, sans Malcolm Young remplacé par Stevie Young, est Rock or Bust, sorti le 28 novembre 2014 en Australie et le 2 décembre 2014 à l’international.
En 2008, AC/DC recense plus de 200 millions d’albums vendus à travers le monde5 dont 71 millions aux États-Unis6 durant ses 39 ans d’existence, et est considéré comme un pionnier du hard rock pour toutes les générations depuis l’existence du groupe. Les ventes de Back in Black sont estimées à 50 millions d’exemplaires dans le monde7,8,9, ce qui en fait le deuxième album le plus vendu au monde derrière Thriller de Michael Jackson10. En 2010, l’album recense 22 millions d’exemplaires vendus aux États-Unis11, où il est le 5e album le plus vendu11.
AC/DC est classé 4e dans le classement des 100 meilleurs groupes de hard rock sur le site VH112 (bien que ce classement soit censé classer seulement des artistes de hard rock, il comprend des artistes de plusieurs genres de rock). AC/DC est aussi classé 7e des meilleurs groupes de heavy metal de tous les temps selon VH113,14. En 2004, le groupe est classé 72e dans la liste des 100 meilleurs groupes musicaux de tous les temps du magazine Rolling Stone15.
(première partie du concert de Mahogany Rush, première fois au Sports Arena de San Diego)

WHISKY A’ GO GO

Présentation[modifier | modifier le code]

Le Whisky a Go Go ouvre le . Il doit son nom à la toute première discothèque, Whisky à Gogo, créée à Paris, rue de Seine en 1947. Fréquentée par les marins américains, ceux-ci en ramènent le concept aux États-Unis et le popularisent dans les années 1950.
Le Whisky a Go Go de West Hollywood occupe le local d’un ancien club créé par un ancien policier de Chicago, The Party. Officiellement, le Whisky a Go Go est une discothèque, ce qui signifie stricto sensu qu’elle n’est censée diffuser que des disques et ne pas accueillir d’artiste jouant live. Pourtant, dès l’inauguration, le groupe de Johnny Rivers s’y produit, le DJ, situé dans une cage suspendue à la droite de la scène, ne jouant des disques que pendant les entractes. Ce mélange de prestations live et de DJ fait du Whisky a Go Go la première boîte de nuit américaine moderne.
Rivers fait connaître le Whisky a Go Go dans tous les États-Unis en sortant des albums live enregistrés sur place. En 1966The Miracles enregistrent la chanson Going to a Go-Go, reprise par les Rolling Stones en 1982.
En 1966, le Whisky a Go Go est l’un des théâtres des émeutes de Sunset Strip. Le club est harcelé par la police de Los Angeles, qui réclame un changement de nom, arguant que le terme « whisky » a une mauvaise influence sur la jeunesse. Le club est rebaptisé un temps le « Whisk ? ». Jim Morrison en a repeint la porte en 1969[réf. nécessaire].
Le Whisky a permis à la scène rock ‘n’ roll de Los Angeles d’émerger, du rock au heavy metal en passant par le punk.
Le club ferme en 1982 pour rouvrir en 1986. Depuis 2005, le Whisky a Go Go reçoit surtout des groupes de hard rock.
Actuellement, comme le démontrent nombre de commentaires de clients de passage sur la page Facebook du club, le service d’ordre fait preuve d’une agressivité démesurée dont font les frais nombre de personnes non averties des règles draconiennes en place, très souvent des non-anglophones ayant fait le voyage pour visiter cette salle mythique, tout particulièrement lors de des concerts hard rock, et sont mis à la porte de façon parfois brutale, pour notamment ne pas avoir tenu un verre de bière au bon endroit (par exemple : avoir quitté le comptoir ou la table avec sa consommation pour approcher les marches le long de la scène).

Un club mythique[modifier | modifier le code]

Pendant ses premières années, le club est un tremplin pour plusieurs groupes californiens, notamment Love (qui lui a consacré un titre), The ByrdsBuffalo SpringfieldAlice CooperFrank Zappa et ses Mothers of Invention. The Doors y commence une résidence à partir du 23 mai 1966, ouvrant, avec deux sets chaque nuit, pour des groupes comme Love, The Chambers BrothersThe Turtles ou Them avec Van Morrison. Le 10 août, le patron d’ElektraJac Holzman est tellement captivé par les prestations des Doors qu’il revient au club trois soirs de suite et demande à son producteur Paul Rothchild de traverser les États-Unis pour venir le rejoindre et découvrir le groupe le 15. Si, selon ce dernier, le premier set est horrible, le second est excellent et, le 18, les Doors signent leur contrat initial avec Elektra. Le 21 août, sous l’influence du LSDJim Morrison se lâche et crée la version œdipienne de sa chanson The End. Le groupe est immédiatement viré du club, mais enregistre son premier album au cours de la semaine suivante, avec Paul Rothchild comme producteur1.