Accès distant aux ressources documentaires (Worldcat Link Manager 6)

Voici un point sur la solution d’accès distant en cours de déploiement pour les trois universités de Nancy (Université Henri PoincaréUniversité Nancy 2INPL). Il s’agit d’une solution commune reposant sur une installation unique d’un reverse-proxy ([[EZproxy]]).
En « entrée » l’authentification s’effectue sur les annuaires [[LDAP]] des trois établissements en utilisant [[Shibboleth]]. En sortie, le reverse-proxy effectue la redirection vers les ressources électroniques en attribuant une adresse IP différente en fonction de l’établissement d’appartenance de l’utilisateur. On utilise pour celà la possibilité offerte par ce serveur cache de sortir avec des IP différentes. Cela permet d’une part de respecter les termes des licences signées avec les éditeurs et d’autre part de continuer à avoir des statistiques éditeurs différenciées selon les établissements.

Cette solution permet de ne plus déclarer auprès des fournisseurs que la seule IP du reverse-proxy de manière à en faire un passage obligé et à obtenir ainsi des données statistiques issues des logs de connexion, à quelques exceptions près… Pour faire vivre cet outil, une personne par SCD est formée à la mise à jour des données. Nous avons pris le parti de ne déclarer dans le résolveur que les versions électroniques des revues et les version imprimées pour lesquelles nous disposons d’une version électronique.

Enfin, il reste à réaliser l’intégration de l’outil dans le site web et dans l’ENT. D’ailleurs à propos de l’ENT, le CRI de Nancy2 a développé un outil qui permet de gérer et de déclarer les nouvelles ressources : cet outil accessible par les bibliothécaires permet de générer automatiquement les URLs composées à partir du résolveur de liens (vraiment sympa !).

Worldcat Link Manager 5

Il ne s’agit pas de « collectionner » les outils documentaires et de les proposer tels quels. La volonté est d’intégrer au maximum dans les services de base que sont le site web du SCD et l’ENT. La question se pose de la méthode choisie pour intégrer l’interface AtoZ.

Plusieurs solutions sont proposées par le fournisseur :

  • la liste des titres est téléchargeable directement à partir de l’interface d’administration. Cette solution impose le développement de l’interface en PHP afin d’interroger les données importées dans une base SQL (par exemple). Il se pose alors le problème de la fréquence de mise à jour.
  • chargement d’une version de la page AtoZ dans une iframe. Cette solution fonctionne bien, mais elle n’est pas très esthétique.
  • utilisation de l’API XML du résolveur. Cette solution est celle qui permet une véritable intégration de l’outil dans le site web, mais elle exige des compétences en JAVA pour sa mise en oeuvre.

Je fais le choix de cette dernière option, j’en décrirais les diverses étapes…

Worldcat Link Manager 4

Le résolveur de liens est désormais constitué de 3 interfaces distinctes :

  • L’interface proposée lorsque l’on a accès au texte intégral de l’article

Cette interface propose immédiatement le lien vers l’article en texte intégral ou vers une recherche DOI par CrossRef, ceci afin de pallier éventuellement à l’absence de droits d’accès d’un utilisateur hors-UHP. L’inscription de l’établissement à CrossRef est gratuite et permet de disposer de la possibilité de requêter par l’intermédiaire d’un résolveur.

  • L’interface proposée lorsque l’on n’a pas accès au texte intégral de l’article

L’interface propose immédiatement le lien vers le formulaire de demande de PEB (l’auto-alimentation de ce formulaire est en développement). D’autre part, il est possible de localiser la revue au plan local ou national.

  • L’interface de recherche AtoZ

L’interface de recherche AtoZ est disponible à tout moment soit dans les interfaces de réponse du résolveur, soit directement sur le site web du SCD.

D’autres rebonds peuvent être mis en place, mais le parti pris est de démarrer avec des interfaces simples et dépouillées afin de laisser la possibilité aux utilisateurs de s’approprier rapidement l’outil. Il ne s’agit pas de construire une interface pour les bibliothécaires…

Worldcat Link Manager 3

En 2 jours, nous sommes parvenus à mettre en place une interface répondant à nos souhaits.

Cette interface est constituée d’un haut de page et d’un bas de page que l’on retrouve systèmatiquement sur toutes les pages au cours de la navigation. On y retrouve les liens de retour à la page d’accueil, d’aide (renseignement en ligne), de documentation (FAQ) et un lien « Nouveautés » qui correspondra à un blog de nouveautés.

Dans la partie centrale, on retrouve les 3 principaux outils de recherche par titre, alphabétique et par discipline. On offre également la possibilité de rechercher par Editeur ou par « bouquet », mais ce n’est pas fondamental, à mon sens.

Et pour finir, un bloc d’avertissement sur l’accès à ce type de ressource. Lorsque l’on est en ligne, tout n’est pas permis…

Worldcat Link Manager – Interface AtoZ

Proposer l’offre électronique au travers d’une interface AtoZ présente quelques avantages indéniables :

  • regroupement de l’offre, clarté et ergonomie de l’outil de recherche, regroupement des revues par discipline, accès à l’information en 1 click…
  • signalement de revues accessibles par plusieurs fournisseurs avec des états de collection identiques ou pas
  • signalement conjoint des versions imprimées disponibles à la bibliothèque
  • « rebond » du titre vers le site de l’éditeur ou la notice d’un établissement de référence

Worldcat Link Manager 2

Le lendemain de notre demande de modification de l’interface utilisateur de la partie A to Z, les changements sont importants.

D’une part, il y a eu tout un effort de francisation de l’outil ; d’autre part, une meilleure présentation des diverses fonctions proposées et des aides à la prise en main (renseignement en ligne/aide, documentation/questions fréquentes).

Je constate une bonne réactivité de notre interlocuteur et d’autre part, des compétences évidentes pour la réalisation et la mise en oeuvre.

La version “en ligne” est : http://nancy1.lm.worldcat.org/

Worldcat Link Manager 1

Dans le cadre du regroupement des SCD des 3 universités nancéennes, nous avons décidé la mise en place d’un résolveur de liens commun. Je me propose de décrire les différentes étapes de sa mise en place. Après une étude de marché, nous avons sollicité 3 devis et nous avons retenu : Worldcat Link Manager, le résolveur OpenURL d’OCLC.

Premier point à traiter, le design de l’interface utilisateur de la partie A to Z du résolveur…

Nous partons de l’interface standard :

La version « en ligne » est : http://nancy1.lm.worldcat.org/

à suivre…

Résolveur de liens : les bonnes questions

Le résolveur de liens est un outil qui génére des liens contextuels (rebonds) en se basant sur le protocole standard OpenURL, ces liens sont stockés dans une base de connaissance. Pratiquement, les métadonnées (JCODE, issn, vol, fasc) de la source sont passées en paramètres en respectant l’OpenURL ; le résolveur de liens traite ces éléments en fonction de ses propres spécifications techniques (paramètrages). Un paramètre supplémentaire peut être passé : le DOI, dans ce cas les métadonnées doivent transiter par un serveur DOI (CrossRef) afin de reconstruire l’URL en prenant en compte ce paramètre. La source doit respecter obligatoirement les spécifications OpenURL, les cibles sont conformes ou non à ces spécifications.

Quelle compatibilité OpenURL ? En règle générale, c’est la plus récente donc la plus complexe aussi.

Hébergement de la base de connaissance : local ou centralisé ? L’hébergement centralisé permet un travail collaboratif, mais moins de personnalisation.

Résolveur de lien contextuel ? Les « rebonds » proposés comme services étendus à l’utilisateur peuvent être adaptés en fonction de la source (OPAC, base de données, catalogue collectif…).

Le résolveur de liens gère les droits ? Le résolveur de liens peut s’appuyer sur un annuaire LDAP ou les métadonnées afin de gèrer les droits d’accès aux cibles. On peut également paramètrer le résolveur afin que ses services ne soient activés que lorsque les droits d’accès sont acquis.

Cibles préconfigurées ? Il est souvent préférable de garder la main sur la construction des requêtes vers les cibles…

Le résolveur de liens fonctionne tout seul ? Attention, un travail initial de mise en oeuvre est nécessaire, de même qu’un travail d’actualisation et de mise à jour, sinon le résolveur est « mort ».

One click, two clicks ?
Faire attention à ce que les services proposés par le résolveur soient « directs », ne pas multiplier les clicks pour accéder à la fonctionnalité.