Worldcat Link Manager 5

Il ne s’agit pas de « collectionner » les outils documentaires et de les proposer tels quels. La volonté est d’intégrer au maximum dans les services de base que sont le site web du SCD et l’ENT. La question se pose de la méthode choisie pour intégrer l’interface AtoZ.

Plusieurs solutions sont proposées par le fournisseur :

  • la liste des titres est téléchargeable directement à partir de l’interface d’administration. Cette solution impose le développement de l’interface en PHP afin d’interroger les données importées dans une base SQL (par exemple). Il se pose alors le problème de la fréquence de mise à jour.
  • chargement d’une version de la page AtoZ dans une iframe. Cette solution fonctionne bien, mais elle n’est pas très esthétique.
  • utilisation de l’API XML du résolveur. Cette solution est celle qui permet une véritable intégration de l’outil dans le site web, mais elle exige des compétences en JAVA pour sa mise en oeuvre.

Je fais le choix de cette dernière option, j’en décrirais les diverses étapes…

Worldcat Link Manager 4

Le résolveur de liens est désormais constitué de 3 interfaces distinctes :

  • L’interface proposée lorsque l’on a accès au texte intégral de l’article

Cette interface propose immédiatement le lien vers l’article en texte intégral ou vers une recherche DOI par CrossRef, ceci afin de pallier éventuellement à l’absence de droits d’accès d’un utilisateur hors-UHP. L’inscription de l’établissement à CrossRef est gratuite et permet de disposer de la possibilité de requêter par l’intermédiaire d’un résolveur.

  • L’interface proposée lorsque l’on n’a pas accès au texte intégral de l’article

L’interface propose immédiatement le lien vers le formulaire de demande de PEB (l’auto-alimentation de ce formulaire est en développement). D’autre part, il est possible de localiser la revue au plan local ou national.

  • L’interface de recherche AtoZ

L’interface de recherche AtoZ est disponible à tout moment soit dans les interfaces de réponse du résolveur, soit directement sur le site web du SCD.

D’autres rebonds peuvent être mis en place, mais le parti pris est de démarrer avec des interfaces simples et dépouillées afin de laisser la possibilité aux utilisateurs de s’approprier rapidement l’outil. Il ne s’agit pas de construire une interface pour les bibliothécaires…

Worldcat Link Manager 3

En 2 jours, nous sommes parvenus à mettre en place une interface répondant à nos souhaits.

Cette interface est constituée d’un haut de page et d’un bas de page que l’on retrouve systèmatiquement sur toutes les pages au cours de la navigation. On y retrouve les liens de retour à la page d’accueil, d’aide (renseignement en ligne), de documentation (FAQ) et un lien « Nouveautés » qui correspondra à un blog de nouveautés.

Dans la partie centrale, on retrouve les 3 principaux outils de recherche par titre, alphabétique et par discipline. On offre également la possibilité de rechercher par Editeur ou par « bouquet », mais ce n’est pas fondamental, à mon sens.

Et pour finir, un bloc d’avertissement sur l’accès à ce type de ressource. Lorsque l’on est en ligne, tout n’est pas permis…

Worldcat Link Manager – Interface AtoZ

Proposer l’offre électronique au travers d’une interface AtoZ présente quelques avantages indéniables :

  • regroupement de l’offre, clarté et ergonomie de l’outil de recherche, regroupement des revues par discipline, accès à l’information en 1 click…
  • signalement de revues accessibles par plusieurs fournisseurs avec des états de collection identiques ou pas
  • signalement conjoint des versions imprimées disponibles à la bibliothèque
  • « rebond » du titre vers le site de l’éditeur ou la notice d’un établissement de référence

Worldcat Link Manager 2

Le lendemain de notre demande de modification de l’interface utilisateur de la partie A to Z, les changements sont importants.

D’une part, il y a eu tout un effort de francisation de l’outil ; d’autre part, une meilleure présentation des diverses fonctions proposées et des aides à la prise en main (renseignement en ligne/aide, documentation/questions fréquentes).

Je constate une bonne réactivité de notre interlocuteur et d’autre part, des compétences évidentes pour la réalisation et la mise en oeuvre.

La version “en ligne” est : http://nancy1.lm.worldcat.org/

Worldcat Link Manager 1

Dans le cadre du regroupement des SCD des 3 universités nancéennes, nous avons décidé la mise en place d’un résolveur de liens commun. Je me propose de décrire les différentes étapes de sa mise en place. Après une étude de marché, nous avons sollicité 3 devis et nous avons retenu : Worldcat Link Manager, le résolveur OpenURL d’OCLC.

Premier point à traiter, le design de l’interface utilisateur de la partie A to Z du résolveur…

Nous partons de l’interface standard :

La version « en ligne » est : http://nancy1.lm.worldcat.org/

à suivre…

GoPubmed

gopubmedlogo.png

Les commentaires publiés à la sortie de cette interface innovante ont essentiellement fait ressortir l’aspect « réseau social » de l’outil.
Regroupement des étudiants chercheurs en pharmacologie de l’Université de Sherbrooke
Affordance
Blog CISMeF

J’imagine cette interface adaptée à un catalogue de bibliothèque… Offrir la possibilité de naviguer dans le thésaurus utilisé, le faire apparaitre au grand jour (enfin !) ce fameux langage documentaire. Je sais, certains vont dire qu’il vaudrait mieux qu’il reste caché…

L’équipement informatique des bibliothèques en 2007 / Dossier Livres hebdo février 2008

Toujours intéressant d’avoir des informations sur l’offre en outils documentaires au plan national. Je me précipite sur la rubrique dédiée à notre fournisseur préféré : SirsiDynix !

« SirsiDynix annonce la prochaine disponibilité de Symphony 3.2, le nouveau système de gestion… La v7.4.1 d’Horizon supporte Vista… HIP4 dispose des webs services d’Electre et de l’authentification CAS. »

Des affirmations mises bout à bout, sans aucune vérification, certainement fournies par SirisDynix, sans aucune réalité.

En vérité, la dite société a annoncé clairement la fermeture de sa représentation en France, l’arrêt du développement d’Horizon… et j’en passe !

Ces dossiers sont destinés aux utilisateurs ou au service des fournisseurs ?

Reste-t-il des OPACs Web – 2.0 ?

Imaginez une bibliothèque universitaire qui dispose d’un opac web mais qui préfère continuer à proposer, à utiliser par défaut un bon vieil outil Telnet au look digne d’un minitel (ça me rappelle ma jeunesse) ! Et bien oui, celà existe encore !!! Une clé USB siglée SCD UHP à celui/celle qui trouve !

Mais le plus fort, ce serait d’en trouver plusieurs !

OPAC pour CMS & Co

En ce moment, on observe une tendance forte au développement d’OPACs basés sur des CMS :

Ces solutions sont intéressantes à plusieurs titres.
Tout d’abord, celà permet de mettre en place un OPAC digne de ce nom (disons à moindre coût humain et financier…) qui ressemble aux outils habituellement utilisés par notre public potentiel. La recherche en devient intuitive, il n’y a pas à envisager la mise en place de modules à l’utilisation du catalogue (ce qui m’a toujours exaspéré !), l’utilisateur est dans son environnement habituel (ouf !).
Ensuite, l’interface est évolutive pour peu que l’on soit aidé par un informaticien sympa, ou que l’on soit soi-même pratiquant, ou que l’on fasse partie d’un réseau de collègues bienveillants et collaboratifs dans l’âme.
Enfin, ces solutions font que chaque référence bibliographique est un billet à part entière. C’est à dire que l’on va pouvoir le commenter, le tagger… Mais surtout on va pouvoir le repérer comme un post, et là c’est une grande nouveauté. Chaque référence bibliographique du catalogue est un post que les moteurs de recherche vont pouvoir indexer (très rapidement) et que les utilisateurs vont retrouver à partir d’une recherche dans Google par exemple. On donne alors aux collections une visibilité très importante, inaccessible avec le bon vieux SIGB des familles… Nous avons expérimenté celà au travers de notre blog de nouveautés bâti sur Dotclear. Eh bien, chaque référence a un référencement effectif dans les 2 jours et nous avons observé que les références apparaissaient toujours sur la première page de résultats et bien souvent classées avant les grandes librairies en ligne, extraordinaire !