En ce moment, on observe une tendance forte au développement d’OPACs basés sur des CMS :
Ces solutions sont intéressantes à plusieurs titres.
Tout d’abord, celà permet de mettre en place un OPAC digne de ce nom (disons à moindre coût humain et financier…) qui ressemble aux outils habituellement utilisés par notre public potentiel. La recherche en devient intuitive, il n’y a pas à envisager la mise en place de modules à l’utilisation du catalogue (ce qui m’a toujours exaspéré !), l’utilisateur est dans son environnement habituel (ouf !).
Ensuite, l’interface est évolutive pour peu que l’on soit aidé par un informaticien sympa, ou que l’on soit soi-même pratiquant, ou que l’on fasse partie d’un réseau de collègues bienveillants et collaboratifs dans l’âme.
Enfin, ces solutions font que chaque référence bibliographique est un billet à part entière. C’est à dire que l’on va pouvoir le commenter, le tagger… Mais surtout on va pouvoir le repérer comme un post, et là c’est une grande nouveauté. Chaque référence bibliographique du catalogue est un post que les moteurs de recherche vont pouvoir indexer (très rapidement) et que les utilisateurs vont retrouver à partir d’une recherche dans Google par exemple. On donne alors aux collections une visibilité très importante, inaccessible avec le bon vieux SIGB des familles… Nous avons expérimenté celà au travers de notre blog de nouveautés bâti sur Dotclear. Eh bien, chaque référence a un référencement effectif dans les 2 jours et nous avons observé que les références apparaissaient toujours sur la première page de résultats et bien souvent classées avant les grandes librairies en ligne, extraordinaire !
Je viens de faire le test rapidement sur google et en effet c’est impressionnant de voir à quel rang sortent les résultats du catalogue.
Par contre je note la déconnexion totale de l’outil d’avec le catalogue, il n’y a pas de liens vers celui-ci, est-ce un choix motivé par une raison particulière ou pas ?
Pas vraiment le choix… Nous avons un opac HIP qui n’accepte pas les liens profonds (damned !). c’est pour quoi, on réfléchit à la mise en oeuvre d’un opac libre comme l’air !