Isidore est un portail SHS du CNRS basé sur le web sémantique. L’interface destinée à la recherche d’information est structurée exactement comme un blog, donc très ergonomique et fonctionnelle ; sa prise en main est intuitive. On y trouve un nuage de tags, des facettes, des possibilités de partage avec les outils du web 2.0 (réseaux sociaux, plateformes de signets…).
Comment cet outil est-il architecturé, comment fonctionne-t-il ? La rubrique « A propos » donne les premiers éléments de réponse, mais il faut télécharger le « Guide des bonnes pratiques numériques » pour avoir des informations détaillées.
Isidore collecte, filtre, indexe des métadonnées : c’est essentiellement un agrégateur de métadonnées. Il faut préciser tout de même que certaines métadonnées ne sont pas collectées, mais simplement consultées grâce au protocole SRU/SRW proche du Z39.50, cela concerne les serveurs de données bibliographiques. Pour les autres ressources, la collecte est assurée soit par le protocole OAI/PMH (archives ouvertes par exemple), soit par le protocole Sitemap +RDFa (blogs, sites web…), soit les flux de syndication de type RSS.
Le format de données est le XML (version XML du MARC21 ou de l’UNIMARC dans le cas des serveurs bibliographiques), les schémas de données sont standards : RSS 2.0, ATOM, Dublin Core, METS et RDF. Certains référentiels CNRS ont déjà été intégrés : Pactols, termSciences, Calenda, Geonames, HAL ; de même que RAMEAU. Seul ce dernier est vraiment universel, quand aux référentiels HAL, je pense que le terme est inapproprié, c’est peut être simplement un défaut de jeunesse.
En résumé, une bien belle application qui ouvre une nouvelle voie pour ceux qui souhaitent offrir à leurs utilisateurs une interface de recherche unique dédiée.