De la comm’…
Easy Door
Isidore est un portail SHS du CNRS basé sur le web sémantique. L’interface destinée à la recherche d’information est structurée exactement comme un blog, donc très ergonomique et fonctionnelle ; sa prise en main est intuitive. On y trouve un nuage de tags, des facettes, des possibilités de partage avec les outils du web 2.0 (réseaux sociaux, plateformes de signets…).
Comment cet outil est-il architecturé, comment fonctionne-t-il ? La rubrique « A propos » donne les premiers éléments de réponse, mais il faut télécharger le « Guide des bonnes pratiques numériques » pour avoir des informations détaillées.
Isidore collecte, filtre, indexe des métadonnées : c’est essentiellement un agrégateur de métadonnées. Il faut préciser tout de même que certaines métadonnées ne sont pas collectées, mais simplement consultées grâce au protocole SRU/SRW proche du Z39.50, cela concerne les serveurs de données bibliographiques. Pour les autres ressources, la collecte est assurée soit par le protocole OAI/PMH (archives ouvertes par exemple), soit par le protocole Sitemap +RDFa (blogs, sites web…), soit les flux de syndication de type RSS.
Le format de données est le XML (version XML du MARC21 ou de l’UNIMARC dans le cas des serveurs bibliographiques), les schémas de données sont standards : RSS 2.0, ATOM, Dublin Core, METS et RDF. Certains référentiels CNRS ont déjà été intégrés : Pactols, termSciences, Calenda, Geonames, HAL ; de même que RAMEAU. Seul ce dernier est vraiment universel, quand aux référentiels HAL, je pense que le terme est inapproprié, c’est peut être simplement un défaut de jeunesse.
En résumé, une bien belle application qui ouvre une nouvelle voie pour ceux qui souhaitent offrir à leurs utilisateurs une interface de recherche unique dédiée.
Trésors de la Villa Bergeret et livres rares de l’Université
Dans le cadre des journées européennes du Patrimoine, l’UHP vous propose le samedi 18 et le dimanche 19 septembre 2010 une exposition exceptionnelle consacrée aux collections de livres rares et anciens des bibliothèques des facultés de Médecine et de Sciences, à découvrir au sein de la Villa Bergeret, fleuron emblématique de l’Ecole de Nancy et Présidence de l’université.
Symbole de l’Ecole de Nancy, la Villa Bergeret qui abrite la Présidence de l’Université Henri Poincaré ouvre chaque année ses portes au public dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine.
Cette année, la découverte de ce patrimoine artistique et culturel emblématique s’accompagne d’une exposition exceptionnelle consacrée aux livres rares des bibliothèques de l’Université.
Pour la première fois, en effet, les bibliothèques des Facultés de Médecine et des Sciences et Technologies de l’UHP révèleront au grand public quelques trésors de leurs fonds anciens au travers d’une exposition commentée.
Dans le domaine médical, c’est l’occasion rêvée de découvrir le Serment attribué à Hippocrate, les écrits du médecin médiéval arabe Avicenne, les planches anatomiques de Vésale, la chirurgie de Paré ou les traités de digestion et de reproduction du siècle des Lumières. Mathématiques, Sciences physiques et naturelles ne seront pas en reste : les chefs-d’oeuvres de Newton côtoieront l’inventaire de la nature réalisé par Buffon, le Traité élémentaire de chimie de Lavoisier ou encore les témoignages du XVIIIe siècle concernant les balbutiements de la science électrique ou la mesure du méridien terrestre…
Dans le cadre Art Nouveau de la Villa Bergeret et des oeuvres de Gruber, Majorelle, Vallin, Janin, Prouvé… une série de vitrines offrira ainsi aux visiteurs le précieux témoignage du développement des sciences et de la médecine de la Renaissance au XIXe siècle, essor dont rendra compte une conférence illustrée re-situant l’intérêt des ouvrages exposés dans l’histoire du savoir.
Numérisation
Le SCD de l’Université Henri Poincaré procède depuis plusieurs années à l’envoi sous forme électronique des documents produits par les étudiants (thèses, mémoires) en cas de demande de PEB. A compter de la fin 2008, une réflexion a été menée pour aboutir à un traitement systématique des thèses d’exercice et de certains mémoires sous forme électronique. L’idée était d’appliquer à ces documents, moyennant quelques ajustements, les principes qui étaient en vigueur pour les thèses de doctorat. Ce projet a abouti à la rentrée 2009 avec le dépôt sous forme numérique uniquement, de l’ensemble des thèses d’exercice, des mémoires d’orthophonie, de sages-femmes, d’audioprothésistes, et de certains mémoires d’ingénieurs et de master.
Le circuit de dépôt mis en place dans chacun des cas a répliqué celui en vigueur pour la version papier de ces documents, à savoir dans la majeure partie des cas un contact au sein de la scolarité pour la collecte des documents et la signature du contrat de diffusion et un personnel du SCD chargé du traitement des documents et des contacts avec la scolarité.
Dans le cadre de la mise en place du dépôt électronique des réunions de présentation du projet ont été organisées avec les différentes scolarité au printemps 2009. Dans certains cas la validation s’est faite en conseil d’UFR (Pharmacie), dans d’autres c’est le doyen qui a donné son aval (Odontologie).
Sur un plan pratique, nous demandons aux scolarités de nous fournir :
– un CD comprenant la thèse ou le mémoire sous forme PDF et le résumé sous fichier Word
– le contrat de diffusion signé en deux exemplaires ou un document précisant que l’étudiant refuse la diffusion (Le contrat utilisé est le même que celui en vigueur pour les thèses de doctorat)
– un formulaire simplifié de dépôt et de suivi
Le traitement des documents reçus se fait pour l’heure dans le Sudoc uniquement. Les fichiers sont quant à eux déposés sur un serveur de diffusion mis en place par le CRI. La situation changera en profondeur à compter de la rentrée de septembre 2010 prochain, date à laquelle nous allons utiliser le logiciel ORI-OAI pour le traitement et la diffusion de l’ensemble de nos thèses et mémoires numériques : thèses de doctorat, thèses d’exercices et mémoires. Cet outil permettra à la fois de donner une meilleure visibilité aux documents (indexation par les moteurs de recherche, navigation par type de ressource, par année, par discipline…) et de familiariser les collègues du SCD avec une autre sorte de logiciel que le SIGB qui n’est pas conçu et adapté pour la gestion de documents numériques.
(texte rédigé par la personne responsable du projet)
Ce projet étant finalisé pour le secteur Médecine, on perçoit dès maintenant que les difficultés se situent essentiellement dans l’obtention de l’autorisation de diffusion par l’auteur.
Exemple pour les thèses d’exercice en Médecine de la période 2000-2009 :
- Nombre total = 1.756 thèses
- Demandes d’autorisation sans réponse à ce jour = 46,01%
- Auteurs introuvables = 7,52%
- Refus de diffusion = 1,59%
- Thèses mises en ligne = 45,05%
Hathi Trust
L’information annonçant l’ouverture de ce portail m’est parvenue par EchosDoc.
Hathi Trust regroupe des bibliothèques américaines (une quinzaine) qui participent à Google Books. Il y a près de 5 millions d’ouvrages numérisés, dont environ 15% sont tombés dans le domaine public et accessibles à tous. Effectivement une recherche avec le terme « anatomy » propose 1.005 document en « full view » sur 5.490 au total », d’où un sentiment de frustration pour les personnes n’appartenant pas à ces universités…
La visualisation des documents en « full view » est proposée en format PDF, en format texte et en format image. Le format texte est pratique pour le copier/coller , mais on observe un certain nombre de caractères parasites dans ce format.
Il y a également la possibilité de créer ses propres collections que l’on peut partager ou non avec la communauté.
L’interface de recherche est relativement classique avec 3 options : dans le catalogue, dans les documents « full view » ou dans les collections publiques. La page de résultats affiche des facettes, j’ai remarqué qu’au niveau de chaque notice, il y avait un lien « Find in a library » qui rebondit sur Worldcat. Cela est très intéressant et pourra être utilisé lorsque nos collections signalées dans le Sudoc seront affichées dans Worldcat.
Médiation numérique
Aujourd’hui, j’ai assisté à une journée d’étude sur la médiation numérique.
Les diverses interventions ont bien mis en évidence la nécessité d’être « les journalistes de nos collections », de mettre en scène les collections, de « faire » du lien social, de valoriser et prolonger virtuellement les expositions… En résumé, il faut être présent là où sont les utilisateurs potentiels, il faut inciter les professionnels à pratiquer et à expérimenter, il faut mettre les publics en situation de participer. L’idée principale étant de ne plus offrir une solution unique d’accès aux ressources : l’opac ; mais bien de proposer un panel varié et adapté de « chemins » vers le document !
Tout cela m’a conforté dans mon idée de structurer l’accès aux ressources à partir d’un site web offrant les services de base (catalogue, renseignement en ligne, accès à la documentation électronique, horaires…), site web complété par un « nuage de blogs » permettant d’assurer et de développer un travail de documentaliste à savoir le développement, l’animation et le suivi de thématiques. Un ou plusieurs professionnels deviennent les animateurs, les référents d’un domaine, les interlocuteurs privilégiés dont l’outil de médiation principal est le blog, l’agrégation de contenus, la mise en exergue de documents du fonds documentaire, de documents de la bibliothèque numérique. Cette nouvelle manière d’exercer son métier n’est pas si nouvelle en soi, puisqu’il s’agit entre autre de valoriser les collections par des dossiers documentaires. Il est important, à mon sens, que ces activités soient intégrées clairement dans les profils de poste.
mbaN
Le musée des Beaux-Arts de Nancy organise l’exposition Beautés monstres (curiosités, prodiges et phénomènes) du 24 octobre 2009 au 25 janvier 2010.
Celle-ci témoignera de la profusion iconographique de ce thème à travers plus de 200 œuvres, parmi celles-ci 3 œuvres sont issues du fonds ancien de la bibliothèque de Médecine de l’UHP :
- Ein schön tröstbüchle von den empfengknussen und geburten der menschen… / Jacob Rüff, 1554
- Fasciculus admirandorumnaturae, oder der spielenden natur kunstwercke in verschidenen miszgeburthen… / Schmucken FW, 1679-1683
- Les œuvres d’Ambroise Paré… / Paré A et Macé B, 1614
houpier’s blog
L’Université Henri Poincaré vient de mettre en service une plateforme de blogs et une plateforme de wikis à l’usage des personnels et des étudiants. On ne peut qu’être pleinement satisfait de cette excellente démarche qui répond à une attente de nombreux utilisateurs, et en particulier les professionnels des bibliothèques. Effectivement, nous avons besoin de blogs institutionnels pour valoriser nos outils, nos collections et entamer une démarche d’échanges avec les utilisateurs. Cette communication ne peut assurémment s’effectuer qu’à partir de plateformes hébergées par l’université, afin de bénéficier de la crédibilité de l’institution. Ces propos ne remettent pas en cause la nécessité de disséminer la bibliothèque et ses services sur des outils commerciaux ou grand public.
La plateforme de blogs est basée sur WordPress MU, elle offre un blog à chaque personne disposant d’un sésame de l’université.
La plateforme de wikis est basée sur le logiciel Confluence, elle va rapidement devenir un outil indispensable dans le fonctionnement des divers groupes de travail.
Thèses électroniques, le retour…
Je viens de découvrir avec surprise que l’ABES avait mis en place un blog : le Fil ABES.
Ma surprise fut encore plus grande lorsque j’ai récupéré les posts dans mon aggrégateur, de lire le titre du premier : STAR – Ouverture de la plateforme d’hébergement des thèses ! (post daté du 30 avril 2008).
On nous a indiqué en long en large et en travers que STAR ne serait jamais un outil de diffusion et incognito on met en place une plateforme de diffusion.
« L’ABES propose ce service facultatif en complément de l’application STAR pour les établissements qui souhaitent diffuser leurs thèses sur Internet.
Ce service peut remplacer la mise en place d’un serveur de diffusion local ou venir en complément de l’envoi à une autre plateforme nationale. »
Seul bémol à cet outil, comme toujours l’ABES met en place des outils sans vraiment dialoguer avec les utilisateurs… il reste à se débrouiller avec le droit de diffusion.
Un élément de plus à ajouter à la réflexion sur le dossier « Thèses électroniques » !