Comme d’autres, je suis avec grand intérêt le cheminement du processus engagé par le recteur de l’Université de Liège, Bernard Rentier, sur le problème de l’Open Access.
Il a abordé avec une grande objectivité la situation actuelle de la publication scientifique pour en décrire avec précision les difficultés et les incohérences. Il a décrit pas à pas les mécanismes mis en place par les « éditeurs-requins » pour contrer ce mouvement. Il a développé tous les arguments conduisant à rendre inéluctable la décision qui vient d’être prise à l’ULG de rendre obligatoire le dépôt institutionnel.
Cette obligation repose sur 4 principes :
1. Toute publication devra être déposée.
2. L’accès au dépôt institutionnel sera, par défaut, fermé, sauf si l’ouverture est autorisée. En cas de doute, l’accès restera fermé afin de ne pas créer de provocation vis-à-vis des éditeurs. Aucune querelle n’aura donc lieu.
3. Sur le serveur de la Digithèque ULg, un bouton “DEMANDE DE TIRE-A-PART PAR COURRIEL”/”REQUEST E-PRINT” sera installé et permettra l’envoi individuel, toujours libre de droits, lui.
4. Dès que les conditions seront remplies, l’auteur demandera la mise en OA.
J’attends avec impatience de connaitre le premier président d’université française qui saura conduire son université sur ces mêmes chemins…