Suite au billet sur ce thème, Michel a fait un gros travail d’étude et de synthèse sur les outils actuellement disponibles. Mais je souhaiterai relancer sur ma question initiale : est-ce que ces outils ont un intérêt dans l’activité d’un bibliothécaire en dehors de sa veille professionnelle ? Est-ce que l’on peut imaginer construire des interfaces de signets et de références bibliographiques qui seraient proposées au public comme le montre l’exemple de MR ? Est-ce que le processus d’acquisition peut être amélioré par ces outils ?
Une réponse sur “Gérer des références (suite)”
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Ta question n’est pas facile. J’ai tout de même envie d’essayer d’y répondre.
Ces outils me semblent intéresser les bibliothécaires (hors leur propre activité de veille ou de recherche) selon 2 biais:
– celui que suppose ta question: comme service offert par la bibliothèque. Directement, je n’y crois pas trop. Par contre ils peuvent être intégrés dans une activités de groupes ou de réseaux animés par la bibliothèque. En d’autres termes, je ne crois pas trop à la mise à disposition de signets sélectionnés par le bibliothécaire pour ses lecteurs. Avec 2 exceptions cependant: une recherche/veille à intérêt très spécifique et local et la mise à disposition des lecteurs de la veille du bibliothécaire dans le cadre d’une action de formation à l’information literacy. Dans les 2 cas, ça suppose une certaine action « sociale’ qui déborde les missions traditionnelles de la bibliothèques,
– de façon plus évidente, la prise en compte de ces outils (et donc la connaissance) me paraît indispensable lorsqu’on met en ligne du contenu « bookmarkable » (c’était un peu le sujet de mon billet initial et aussi en partie de mon intervention d’aujourd’hui à la BMVR).
Mais il y a sans doute des possibilités qui m’échappent!