PETALE : les thèses et mémoires des universités de Lorraine en ligne

Communiqué de presse

Le 8 février 2011, le PRES de l’Université de Lorraine a lancé sa plateforme de diffusion des thèses et mémoires numériques, PETALE (Publications et travaux académiques de Lorraine).

Si les thèses étaient déjà disponibles sur des outils en ligne propres à chaque université, le besoin se faisait ressentir d’une plateforme unique. La solution : PETALE, une plateforme de diffusion des thèses et mémoires numérique commune aux quatre universités de Lorraine.

Une visibilité de la production scientifique lorraine accrue
Par la visibilité accrue donnée aux documents (indexation par les moteurs de recherche en particulier), cette initiative permet une forte valorisation de la production scientifique des établissements universitaires lorrains.
A ce jour, ce sont plus de 1500 thèses de doctorat et environ 200 thèses d’exercice librement accessibles en texte intégral. Ces chiffres vont croître rapidement puisque ce sont plus de 1 000 documents qui viendront alimenter PÉTALE chaque année (thèses de doctorat, HDR, thèses d’exercice et mémoires), auxquels s’ajouteront plusieurs centaines d’anciennes thèses qui font l’objet de programmes de numérisation. Cette diffusion sur Internet se fait dans le respect du droit d’auteur des doctorants et des étudiants qui sont amenés à signer un contrat spécifique lors du dépôt de leur travail.

Un projet connecté à son époque
Par ailleurs, l’importance accordée à un accès libre et sans barrière technique ou financière au texte intégral des thèses et mémoires permet à PETALE de participer à sa mesure au mouvement international de l’Open Access.
Il s’inscrit également dans un contexte national en forte évolution sur ce sujet et aura vocation à s’insérer dans le futur portail des thèses françaises, projet porté par l’ABES (Agence bibliographique de l’enseignement supérieur).

La plateforme PETALE est une réalisation des quatre services communs de la documentation des universités de Lorraine, en collaboration étroite avec les services informatiques, en particulier la DSI de l’Université Nancy 2. Le logiciel utilisé est ORI-OAI, logiciel libre développé par un consortium d’établissements universitaires français.

Thèses électroniques, le retour…

Je viens de découvrir avec surprise que l’ABES avait mis en place un blog : le Fil ABES.

Ma surprise fut encore plus grande lorsque j’ai récupéré les posts dans mon aggrégateur, de lire le titre du premier : STAR – Ouverture de la plateforme d’hébergement des thèses ! (post daté du 30 avril 2008).

On nous a indiqué en long en large et en travers que STAR ne serait jamais un outil de diffusion et incognito on met en place une plateforme de diffusion.

« L’ABES propose ce service facultatif en complément de l’application STAR pour les établissements qui souhaitent diffuser leurs thèses sur Internet.
Ce service peut remplacer la mise en place d’un serveur de diffusion local ou venir en complément de l’envoi à une autre plateforme nationale. »

Seul bémol à cet outil, comme toujours l’ABES met en place des outils sans vraiment dialoguer avec les utilisateurs… il reste à se débrouiller avec le droit de diffusion.

Un élément de plus à ajouter à la réflexion sur le dossier « Thèses électroniques » !

CERIMES

Je relaie cette annonce de l’ABES, car il se trouve que j’ai participé aux tous premiers contacts à Paris (Place de la Bastille) avec le CERIMES (j’ai oublié le nom du contact, désolé), pour faire aboutir ce projet en compagnie de Nicolas M. et à l’initiative de Thierry.

L’ABES et le CERIMES ont le plaisir de vous informer de l’ouverture ce jour du site :http://www.signets-universites.fr

Nouvelle ergonomie, nouvelle esthétique, nouvelle organisation : le site « signets-universités », conçu dans le cadre du partenariat ABES-CERIMES,  a été entièrement refondu. Il est désormais indépendant des autres ressources multimédia du Cerimes. Autre changement notable :  les signets sont désormais décrits selon le modèle de données « LOMFR ».
Collaboratif et ouvert, cet espace se situe dans la continuité de la philosophie qui a présidé à la naissance du projet

Ainsi, de *nombreux  services* sont offerts aux établissements documentaires, qu’ils soient ou non contributeurs :

* accès aux signets via un  moteur de recherche qui propose des
fonctionnalités « à facette » (affiner la recherche)
* accès aux signets  via les arborescences thématiques
* accès aux signets à partir du nom des bibliothèques contributrices
* abonnement RSS à tout ou partie des signets déposés,
* entrepôt OAI
* labelisation de certains signets  (labels Cadist ou réseau thématique)
* possibilité d’enrichir les signets par un espace de  commentaires
* rubrique « actualités »

*L’espace contributeur* est plus ergonomique et entièrement dédié au signalement des signets. Pour participer, il suffit de demander un login/mot de passe à partir du formulaire prévu à cet effet. Une seule condition : être professionnel d’une bibliothèque de l’enseignement supérieur et de la recherche. C’est en effet la bibliothèque qui est identifiée comme contributeur et non plus une personne.

Autre possibilité pour les établissement disposant  d’une base de données pour la gestion de leurs signets : *le versement en masse. *Dans cette perspective, l’ABES a lancé un appel à participation fin 2007 à destination des bibliothèques CADIST pour versement de leurs signets disciplinaires. 10 établissements ont alors donné leur accord de principe pour versement de leurs données dans la base commune. Pour l’heure, ce sont 700 signets de la BIUM, Cadist spécialisé en odontologie et médecine, qui ont enrichi le bassin de signets.

Nous vous engageons à découvrir ce site collaboratif (de préférence dan sun premier temps sous Mozilla FireFox), à le faire connaître à vos utilisateurs. N’hésitez pas à en utiliser les services pour vos propres environnements documentaires et bien entendu à vous inscrire comme contributeur pour l’enrichir, même  ponctuellement. Il est également possible de laisser un simple commentaires pour signaler un changement ou toute information ou adresse URL défectueuse.

Le BIM de l’Abes reviendra en détail sur les fonctionnalités du site.

Pour toute remarque ou commentaires,  voici (pour l’instant) deux contacts :
fleury@abes.fr
poivet@cerimes.fr

Il est impossible de conclure cette annonce sans une pensée particulièrement émue et sympathique pour Thierry Samain, initiateur et porteur de ce beau projet.

L’appel du 6 juin version ABES

Le conseil d’administration qui s’est déroulé le 6 juin à l’ABES a pris de nombreuses décisions quant à l’avenir de l’agence.
Il a voté à l’unanimité le projet d’établissement de l’ABES qui prévoit :
-la mise en place d’un portail des thèses françaises
-l’arrêt du site portail
-l’étude pour le signalement des ressources pédagogiques dans le Sudoc
-le signalement des ouvrages « jeunesse » dans le Sudoc
-le chargement du Sudoc dans worldcat.

Le CA s’est également prononcé sur les déploiements dans les trois réseaux : Sudoc, Calames, Star.

Journées ABES 2008

Je viens de consulter un compte-rendu de ces journées et je reste perplexe…

D’un côté, on annonce plein de bonnes intentions et de constats dont le plus intéressant est le versement des données Sudoc dans Worldcat, ce qui va nous permettre de profiter des outils et interfaces dont on rêve depuis quelques temps. Mais en même temps, on nous précise que l’on va améliorer l’interface existante en y rajoutant des guirlandes RSS et j’en passe, alors que l’on n’est même pas capable de proposer une recherche « tous les mots » par défaut ?!? Puis on annonce sans broncher que les projets PebNet, APE et portail Sudoc sont des échecs et sont stoppés. Rien d’étonnant, puisque les projets ABES sont la plupart du temps issus de l’observation de ce qui se passe et se développe au niveau local et on en fait un projet national. Il aurait été préférable de se situer dans l’innovation et l’expérimentation. Pas très pragmatique tout cela !

Mais on est encore plus étonné des projets et des visions pour l’avenir. Comme ouvrir le Sudoc aux bibliothèques francophones : pourquoi aller dans Worldcat ? Centraliser la facturation PEB : alors que tout le monde veut s’en passer ; si on me pousse un peu, je ressors Pebpro (pour ceux qui ont utilisé)… Mettre en place un accès pérenne aux archives des revues électroniques acquises par les universités : quand on sait que les contrats sont signés par les universités, on ne voit pas bien comment ? L’expérience APE n’aurait-elle pas servie ?

Je m’arrête là, car la liste est longue, hétérogène comme s’il fallait faire feu de tous bois pour continuer à exister. Vous allez me trouver bien sévère, mais je reproche simplement à l’ABES de nous avoir entraînés dans cette aventure Unimarc (franco-française), alors que nous étions confortablement installés dans OCLC, de nous avoir entraînés dans l’aventure PebNet pour nous laisser tomber en cours de route, de nous avoir démontré par A+B qu’il était indispensable de passer par le portail Abes alors que cela n’avait aucun sens pour les utilisateurs. Là où je suis le plus déçu, c’est que l’histoire se poursuit !!! On ne peut construire des projets et des outils documentaires que s’ils sont réclamés par les utilisateurs.