Nuage de blogs

L’idée est  venue lors d’une journée sur la médiation numérique, idée complétée par 2 constats :

  • seule la page principale du site web institutionnel est vraiment utilisée
  • les besoins en médiation numérique sont importants

A partir de ces éléments, il est apparu que nous avions tout intérêt à simplifier la structure même du site web et de compléter cette information par un ensemble de blogs à destination de publics spécifiques.

La plupart de nos blogs ont moins de 2 ans. Dans un premier temps, nous avons souhaité mettre en place des blogs à destination de la communauté universitaire dans son ensemble :
– blog « Publications des enseignants-chercheurs de l’UHP » : http://auteursuhp.blog.uhp-nancy.fr/
– blog Nouveautés du SCD (acquisitions récentes) : http://scdnouveautes.blog.uhp-nancy.fr/

Ensuite, nous avons essayé de construire notre offre de blogs autour des publics qui nous semblaient demandeurs. La section Santé du SCD dessert des populations d’étudiants en écoles paramédicales qui sont très friands d’informations sur la recherche d’information et l’accès aux ressources. Nous avons donc ouvert des blogs qui sont plus récents et qui « font la veille documentaire » pour nos usagers :
– Orthophonie@UHP pour les étudiants en Ortho. Le blog connait un franc succès : http://orthophonie.blog.uhp-nancy.fr/
– IFSI@UHP pour les étudiants infirmiers : http://ifsi.blog.uhp-nancy.fr/
– Sages-femmes@UHP pour les étudiants sages-femmes : http://sagesfemmes.blog.uhp-nancy.fr/
– Nutrition@UHP pour les inscrits aux DUs Diététique et Diététique de l’Enfant : http://nutrition-dietetique.blog.uhp-nancy.fr/

Julie Mistral est devenue responsable de ce nuage de blogs pour tout le SCD, sous l’autorité du responsable de la Bibliothèque Numérique.
D’autres blogs sont encore plus récents et ne sont pas visibles au public car pas encore assez alimentés : un blog sur l’Histoire des Sciences, et un blog sur le Développement durable (à destination de l’ensemble de la communauté universitaire de l’UHP).
La grande force de ces blogs est de concentrer les informations, la veille documentaire, les possibilités de recherche d’information sur une thématique donnée. Ils sont à la fois des outils de formation, des outils de transmission des savoirs entre les personnels, des outils de valorisation des fonds documentaires et des services de recherche documentaire. L’objectif affiché est que les personnels prenant en charge ce type de blog deviennent les formateurs référents de la thématique.

Pic2Shop

Pic2Shop est une application pour iPhone permettant de scanner le code-barre d’un ouvrage et de savoir immédiatement où il est disponible à l’achat (c’est un comparateur de prix), mais on peut également savoir quelle bibliothèque le possède (Worldcat oblige). La géolocalisation des bibliothèques est aussi proposée.
J’ai essayé chez moi avec le premier livre qui m’est tombé sous la main, et ça marche…

On a même la possibilité d’avoir plus de renseignement par un lien sur Google Book Search, Wikipedia…

Nos catalogues, pour lesquels on propose des formations à l’utilisation, en prennent un coup supplémentaire…

e-reader plus

Il y a quelques mois, j’avais listé l’offre e-reader du moment. Il s’agissait d’appareils permettant de lire des fichiers texte ou PDF. Avec le 1Cross MID Hybrid, l’offre monte d’un cran. Cet appareil, analogue à un livre, propose 2 fonctions principales :

  • un écran tactile de 6″ pour lire les documents numériques
  • un MID sous Android avec un écran tactile de 3,2″

Le tout est agrémenté d’un accéléromètre, de la 3G, du Wifi, d’un GPS, d’une webcam et d’un slot microSD !

On a donc les fonctions que l’on retrouve sur un smartphone ou un EeePC, mais associées à un système permettant une lecture confortable. A tester !

Réalité augmentée

Pour les addicts du smartphone, ce concept de réalité augmentée commence à être bien connu. Il s’agit simplement de superposer une information virtuelle sur une image/video. Si l’on ramène ce principe à l’environnement des bibliothèques, on imagine immédiatement l’intérêt que l’on pourrait y voir.

Première application : localiser et identifier simplement la bibliothèque. Comme le signale un post récent du blog iPhon.fr, cela est très bien réalisé dans la dernière application proposée par le ministère de la Culture.

Rêvons un peu, et imaginons ce même principe applicable à l’intérieur de la bibliothèque, afin d’identifier les espaces, les services et les collections. Disons que l’on a un peu de travail pour quelques années…

Stanza

Les commentaires de Nicomo dans le post précédent, m’ont incité à présenter une application e-reader de l’iIphone : Stanza.

Stanza est une application gratuite qui permet d’accéder à des contenus libres ou payants. L’offre est déjà conséquente, mais principalement anglo-saxonne. L’accès aux ressources est d’une simplicité enfantine, il suffit de sélectionner son fournisseur, puis le thème, la langue et enfin le titre. L’application propose alors de télécharger le titre. La navigation est hyper simple puisque le feuilletage s’effectue en touchant la partie gauche ou droite de l’écran, la partie centrale étant réservée à la mise en oeuvre de touches de contrôle permettant de mettre des repères, des notes ou de grossir le texte.

J’ai lu récemment un article expliquant qu’un établissement scolaire aux Etats Unis propose un accès à un fournisseur pour livres scolaires au travers d’une application analogue, le cartable des élèves se résume donc à un Iphone, sachant qu’ils disposent d’une bibliothèque en ligne complète (les contenus !). A méditer…

e-reader, et dans 5 ans ?

Je reste persuadé qu’il est plus pertinent pour les bibliothécaires de travailler sur l’offre de contenus que sur les lecteurs de contenu. Sachant que l’offre sera utilisée sur les tablettes/smartphones… que l’utilisateur choisira d’utiliser. On sent bien actuellement la tendance de disposer d’un outil multitâches comme le smartphone qui est à la fois téléphone, GPS, lecteur de sons, lecteurs de videos, consoles de jeux, etc…

Pour le fun, voici une partie de l’offre actuelle, qu’en restera-t-il ?

Un ebook reader solaire chez LG

Cybook Gen 3

Tablet PC Ubuntu

Iliad

Kindle

Sony PRS 500

Un e-reader flexible chez Bridgestone

enTourage eDGe

ebook reader Nook de Barnes & Noble

Alex de Spring Design

EZ Reader Pocket PRO de chez Astak

Kindle DX de chez Amazon

Papyrus chez Samsung

PocketBook 360° chez PocketBook

FLEPia chez Fujitsu

Feedmyinbox

Suite au dernier post de David Touvet, mon attention s’est à nouveau portée sur Feedmyinbox – service qui permet de fédérer les fils RSS dans sa boite mail. Je pense que celui-ci est intéressant à plusieurs titres :

  • pour satisfaire ceux qui font le choix de concentrer et gérer toutes les sources d’informations dans leur boite mail (j’en connais…)
  • pour permettre à ceux qui sont « allergiques » aux agrégateurs de flux de bénéficier malgré tout de la technologie RSS (j’en connais également…)
  • pour proposer cette solution comme outil de veille documentaire aux étudiants

La plupart des agrégateurs proposent déjà de rediriger les posts vers une adresse mail, c’est d’ailleurs ce qu’il m’arrive de faire pour les plus intéressants d’entre eux quand on veut soit les faire partager, soit les archiver. Pour la fonction « partage », les agrégateurs proposent également une page web ou « liste de partage ».

La veille documentaire peut donc désormais se baser soit sur son mail, soit sur son agrégateur de flux ou sur un mixte des 2, à vous de voir…

houpier’s blog

L’Université Henri Poincaré vient de mettre en service une plateforme de blogs et une plateforme de wikis à l’usage des personnels et des étudiants. On ne peut qu’être pleinement satisfait de cette excellente démarche qui répond à une attente de nombreux utilisateurs, et en particulier les professionnels des bibliothèques. Effectivement, nous avons besoin de blogs institutionnels pour valoriser nos outils, nos collections et entamer une démarche d’échanges avec les utilisateurs. Cette communication ne peut assurémment s’effectuer qu’à partir de plateformes hébergées par l’université, afin de bénéficier de la crédibilité de l’institution. Ces propos ne remettent pas en cause la nécessité de disséminer la bibliothèque et ses services sur des outils commerciaux ou grand public.
La plateforme de blogs est basée sur WordPress MU, elle offre un blog à chaque personne disposant d’un sésame de l’université.

La plateforme de wikis est basée sur le logiciel Confluence, elle va rapidement devenir un outil indispensable dans le fonctionnement des divers groupes de travail.

Thèses électroniques, le retour…

Je viens de découvrir avec surprise que l’ABES avait mis en place un blog : le Fil ABES.

Ma surprise fut encore plus grande lorsque j’ai récupéré les posts dans mon aggrégateur, de lire le titre du premier : STAR – Ouverture de la plateforme d’hébergement des thèses ! (post daté du 30 avril 2008).

On nous a indiqué en long en large et en travers que STAR ne serait jamais un outil de diffusion et incognito on met en place une plateforme de diffusion.

« L’ABES propose ce service facultatif en complément de l’application STAR pour les établissements qui souhaitent diffuser leurs thèses sur Internet.
Ce service peut remplacer la mise en place d’un serveur de diffusion local ou venir en complément de l’envoi à une autre plateforme nationale. »

Seul bémol à cet outil, comme toujours l’ABES met en place des outils sans vraiment dialoguer avec les utilisateurs… il reste à se débrouiller avec le droit de diffusion.

Un élément de plus à ajouter à la réflexion sur le dossier « Thèses électroniques » !

Thèses électroniques

La mise en ligne des thèses n’est pas une mince affaire, contrairement aux apparences…

Dans un premier temps, on se dit que numériser le stock de thèses ne devrait pas être trop compliqué, il suffit pour cela de disposer d’un numériseur et de personnel enthousiaste. Nous avons amélioré la situation de l’époque en ajoutant un numériseur couleur et surtout en embauchant des moniteurs-étudiants (3 en Santé, 3 en Sciences).
Ensuite, nous avons agi sur la production courante : depuis juin 2007, le dépôt électronique des thèses est obligatoire à l’UHP et le seul officiel dans le respect du titre III, art. 8 de l’arrêté du 7 août 2006. Il a néanmoins fallu agir tout au long de l’année 2007 pour obtenir ce résultat (satisfaisant).

Dans un second temps, nous nous sommes intéressés à la question des droits de diffusion (horreur !). Concernant, les documents antérieurs à juin 2007 (avant l’existence d’un contrat de diffusion), nous nous sommes attachés à contacter les auteurs concernés par courrier/email afin de leur faire signer le fameux contrat de diffusion. Puis nous avons ajouté une page d’avertissement à chaque thèse, page reprenant les textes sur le copyright et indiquant aux auteurs leur droit de retrait. Effectivement, ce droit a été demandé sur quelques thèses, soit de manière initiale, soit après diffusion pour des raisons parfois incompréhensibles ou loufoques. mais il faut être à tout moment en mesure de retirer la thèse de la plateforme de diffusion. Pour les documents courants, le contrat de diffusion est signé par les doctorants au service central des thèses, signé par le Président de l’université et archivé par le service juridique de l’université.

Le signalement des thèses électroniques est effectué dans le Sudoc comme l’ensemble des fonds documentaires. Pour les documents courants qui n’existent que sous forme électronique, pas de problème, une notice de thèse électronique suffit. Pour les documents rétrospectifs, c’est une autre paire de manches, car l’ABES demande à ce qu’il y ait une notice pour la version imprimée et une notice pour la version électronique. Recréer toutes les notices électroniques des thèses pour lesquelles nous disposons déjà de la version imprimée n’est pas de notre goût, surtout que pour un même document à choisir entre la version imprimée et la version électronique, l’utilisateur ne tergiversera pas. En conséquence, nous avons décidé de retirer le signalement de la version imprimée (le document papier est conservé comme secours) et de transformer simplement la notice de l’imprimé en notice de la version électronique. Ces notices retombent alors dans le SIGB. Sur le site web, nous avons mis en place le formulaire gracieusement fourni par Daniel Bourrion pour une recherche Sudoc. Le signalement dans HAL est lui soumis au respect du droit de retrait, ce qui n’est pas le cas actuellement… (en attente).

Pour finir, la diffusion de ce type de documents s’envisage naturellement sur une plateforme de diffusion adaptée, permettant la gestion des métadonnées, l’intégration dans l’ENT pour permettre le dépôt par le doctorant… Et là, les choses traînent en longueur depuis plusieurs années. Nous avions porté tous nos espoirs sur une entrepôt OAI de type DSpace, puis sur HAL ; ensuite on nous a proposé STAR pour alimenter l’archivage CINES, le signalement Sudoc… Puis enfin, une plateforme ORI-OAO intégrée à l’ENT alimentée par les fichiers Apogée de l’université, capable d’alimenter STAR en web services… Pour finir, les thèses sont actuellement stockées sur un « bête » serveur FTP  en attendant l’arrivée du module thèses d’ORI-OAI pour la fin de l’année (à suivre).