Sudoc

Suite au post de Jean-Christophe : « Pourquoi faire compliqué quand on sait faire simple ?« , je me suis amusé à reconstruire l’URL d’accès à l’interface du Sudoc afin de proposer d’emblée à nos utilisateurs l’environnement souhaité, c’est à dire une recherche sur tous les mots :

En conséquence, les 2 gros défauts constatés sont effacés… On pointe directement sur l’interface de recherche simple en critère « tous les mots » !

Gérer des références (suite)

Suite au billet sur ce thème, Michel a fait un gros travail d’étude et de synthèse sur les outils actuellement disponibles. Mais je souhaiterai relancer sur ma question initiale : est-ce que ces outils ont un intérêt dans l’activité d’un bibliothécaire en dehors de sa veille professionnelle ? Est-ce que l’on peut imaginer construire des interfaces de signets et de références bibliographiques qui seraient proposées au public comme le montre l’exemple de MR ? Est-ce que le processus d’acquisition peut être amélioré par ces outils ?

Wiki couvrant le domaine médical

Source « blogue CISMEF« 

Accueil – Médecine et Web 2.0

  • Ce wiki a pour but de référencer les initiatives en langue française
    touchant aux nouveaux outils et services du Web (regroupés sous
    l’appellation Web 2.0) dans le domaine médicale et d’en suivre
    l’actualité. Quelques pistes vers le monde anglophone y sont également
    indiquées.

    Il est, pour l’instant, composé de sept rubriques ouvertes aux contributions : articles sur le sujet, blogs médicaux, flux RSS et actualités, podcasts médicaux, réseaux sociaux, Second Life et wikis médicaux.

    Le contenu du wiki est librement modifiable. Il mentionne également
    de nombreux sites et blogs qui ne sont pas indexés dans CISMeF. Le
    lecteur y est laissé seul juge du sérieux et de la qualité des sites mentionnés.

  • – post by jchoupier

Gérer des références (refs biblios ou URL)

Lorsque l’on navigue sur le Web, on est amené à sélectionner des références bibliographiques ou des sites web. Plusieurs outils existent actuellement, je me suis amusé à les tester.

Tout d’abord, il y a les outils bibliographiques bien connus tels que EndNote…qui ont pour caractéristiques principales d’être payants, de s’installer comme logiciel client, d’être performants dans la gestion d’une base bibliographique. Avec ses outils vous pouvez collecter au coup par coup ou de manière automatisée des références provenant de bases de données. La plupart de ces bases de données scientifiques proposent des exports dans les formats adhoc. je dirai que cette solution à l’inconvénient de fonctionner avec l’ordinateur sur lequel est installé le logiciel. certaines universités proposent une licence de site qui permet à tout chercheur de disposer de l’outil, mais celà reste un outil installé en local qui ne permet pas de s’affranchir de l’ordinateur de consultation.

Dans ce même ordre d’idée, il existe un add-on à Firefox qui s’appelle Zotero et qui permet d’assurer les mêmes fonctions mais gratuitement. ce produit a déjà été décrit à sa sortie en 2006 içi et . Disons qu’un an après, les qualités sont confirmées avec un nombre très impressionnants de « translators » pour la plupart des grands catalogues et fournisseurs de références bibliographiques. La nouveauté tient au fait que l’on peut « fabriquer » un translator adapté à son catalogue. Celà signifie clairement que l’utilisateur, qui recherche des références dans votre catalogue et qui dispose de Zotero, peut collecter les références qui l’intéresse d’un seul clic pour ensuite les gérer et éventuellement les rediriger sous forme de flux XML vers un blog… Un enrichissement des fonctionnalités du catalogue à étudier.

Ensuite, on aborde la catégorie des outils disponibles en ligne, toujours le même principe de collecte à la consultation , mais un stockage réalisé sur un site web. Il suffit de disposer d’une connexion web pour avoir accès à ses données et aux fonctionnalités associées (partage des données, redirection…).

C’est le cas de Refworks :
L’outil RefWorks n’est pas un logiciel qui s’installe sur un PC. C’est une application web disponible a partir de n’importe quelle machine (PC/Mac) reliée à Internet. L’utlisateur de RefWorks n’est donc ni limité par la machine de connexion ni de pouvoir s’affranchir de l’ordinateur de consultation.
Le produit propose aussi des liens avec les catalogues des Organismes, soit en recherche z3950, soit en téléchargement direct a partir de l’interface du catalogue.
(correctif Nick Barber 21/11/2007)

C’est le cas de Connotea :

La barre d’outils propose des fonctionnalités suffisantes à mon avis : dossiers, tags, import, export…

C’est le cas de CiteUlike :

C’est le cas de Diigo, qui est plus un collecteur d’URLs :

mais qui propose la même gamme de fonctionnalités que Connotea. Pour vanter tous les avantages de ce produit, je pense que MRG est le mieux placé…(en attente de ses commentaires).

Dans le cadre de leur activité, les bibliothécaires sont eux-mêmes amenés à collecter et gérer des références bibliographiques, soit dans le cadre de leur veille professionnelle, soit dans le cas de leur activité d’acquéreur. je pose la question, est-ce que des services d’acquisition utilisent ce type de produit, si oui dans quel workflow ?

Les bibliothèques fournissent l’accès à la documentation…

Si on s’arrête à cette fonction « ancienne », on peut s’interroger lorsque l’on rencontre des offres de services gratuites proposées par un laboratoire pharmaceutique (Merck).

Univadis offre gratuitement sur simple inscription aux médecins étrangers, aux professionnels de santé et aux étudiants :

Le VIDALpro en ligne, accessible gratuitement

le Manuel Merck en français

Un accès à toute la littérature médicale internationale

Plus de 300 modules de FMC interactifs

Une banque d’iconographies de plus de 4000 images commentées

Des logiciels d’anatomie exceptionnels

Les actualités médicales de votre spécialité

Une revue de presse médicale quotidienne…

Mettre en ligne de la documentation électronique n’est pas l’apanage des bibliothécaires !

Le tout est emballé et présenté sur un site web ergonomique.

Read Only

Aggrégation de fils RSS de blogs de bibliothécaires destiné à permettre aux personnels des bibliothèques d’avoir simplement une vue d’ensemble de l’actualité professionnelle. Pour plus de simplicité, il est proposé un flux unique sur le web d’une sélection d’articles jugés « incontournables ».

Il est important de bien mesurer le fait qu’une part non négligeable de professionnels n’utilisent pas les fils RSS, Read Only est une tentative de démontrer tout l’intérêt d’une veille professionnelle basée sur cette technologie. D’autre part, la publication du flux sur le web permet d’avoir la certitude que l’information a été diffusée (cela évite les « je n’ai pas reçu l’info… ») et qu’elle est archivée, donc consultable à tout moment. L’évolution attendue est bien sûr la demande de publication de ce flux sous forme RSS, afin de permettre une gestion personnalisée de l’information.

RSS et nouvelles parutions

Dans le circuit de traitement du document, la première phase consiste à s’informer des nouvelles parutions de manière régulière et en essayant d’avoir une vision la plus large possible de la production. Les outils les plus fréquemment utilisés sont les bibliographies commerciales courantes (Livres Hebdo…), les catalogues de librairies et d’éditeurs, les catalogues de bibliothèques de référence et les annonces dans les revues.

L’idée est d’utiliser le fil RSS pour d’une part rapatrier de manière automatisée les informations et pour d’autre part avoir éventuellement un contrôle sur les sources utilisées.

Les sources citées plus haut sont désormais accessibles en ligne, mais toutes ne proposent pas d’emblée un RSS des nouveautés. Il est donc nécessaire de disposer d’un outil permettant de « poser » une veille RSS sur des pages de sites webs. Mon choix s’est porté sur Feed43 , qui est libre d’accés et permet de paramétrer finement les pages que l’on souhaite surveiller.

Ensuite, il est apparu nécessaire de fédérer les fils RSS ainsi créés en un seul fil, pour celà j’ai utilisé l’aggrégateur Google Reader et plus particulièrement le répertoire « Shared items » qui permet de donner accés aux fils aggrégés soit par une page web , soit par un fil RSS. La lecture de ce RSS dans votre email (Thunderbird) vous permet de gérer l’arrivée des nouveautés de manière très confortable.

Une vraie décision

Comme d’autres, je suis avec grand intérêt  le cheminement du processus engagé par le recteur de l’Université de Liège, Bernard Rentier, sur le problème de l’Open Access.

Il a abordé avec une grande objectivité la situation actuelle de la publication scientifique pour en décrire avec précision les difficultés et les incohérences. Il a décrit pas à pas les mécanismes mis en place par les « éditeurs-requins » pour contrer ce mouvement. Il a développé tous les arguments conduisant à rendre inéluctable la décision qui vient d’être prise à l’ULG de rendre obligatoire le dépôt institutionnel.

Cette obligation repose sur 4 principes :

1. Toute publication devra être déposée.
2. L’accès au dépôt institutionnel sera, par défaut, fermé, sauf si l’ouverture est autorisée. En cas de doute, l’accès restera fermé afin de ne pas créer de provocation vis-à-vis des éditeurs. Aucune querelle n’aura donc lieu.
3. Sur le serveur de la Digithèque ULg, un bouton “DEMANDE DE TIRE-A-PART PAR COURRIEL”/”REQUEST E-PRINT” sera installé et permettra l’envoi individuel, toujours libre de droits, lui.
4. Dès que les conditions seront remplies, l’auteur demandera la mise en OA.

J’attends  avec impatience de connaitre le premier président d’université française qui saura conduire son université sur ces mêmes chemins…

« Présentation de l’archive ouverte HAL » par Daniel CHARNAY, directeur du CCSD

Contact :
hal@ccsd.cnrs.fr

Depuis 5 ans, le CNRS a mis en œuvre une plateforme de dépôt d’archives ouvertes, HAL pour Hyper Articles en Ligne. HAL s’adresse à la communauté scientifique entière, et ne se limite pas aux chercheurs du CNRS.

HAL est un logiciel développé sur des technologies libres Linux, Apache, PHP, MySQL, alimenté par des chercheurs pour des chercheurs. Serveur hébergé par le centre de calcul de l’IN2P3 (environnement sécurisé).

HAL est multidisciplinaire.

L’objectif de HAL est de mettre à disposition des chercheurs leurs résultats et publications (preprints, postprints, congrès, séminiaires, brevets, ouvrages ou chapitres d’ouvrages…) de manière libre et accessible sur le web, de manière datée. C’est de la communication scientifique directe (CSD). HAL est donc un circuit court entre chercheurs. HAL compte d’ailleurs de nombreuses pages « chercheur » propres aux auteurs.

HAL contient aussi des notices bibliographiques. Or, si celles-ci sont utiles pour la bibliométrie, elles ne proposent pas de texte intégral (ce qui intéresse les chercheurs).

Les thèses ne sont pas concernées : le CCSD consacre la plateforme TEL (http://tel.ccsd.cnrs.fr/) à leur dépôt.

Les enjeux de l’autoarchivage sur HAL sont :

le libre-accès à la connaissance, en texte intégral

l’appropriation des moyens de diffusion de la production scientifique par les chercheurs

l’accessibilité, la gratuité, l’universalité et l’interopérabilité

la visibilité internationale

la mémoire scientifique et la pérennité de l’archivage (HAL donne des URI pérennes)

la possibilité de faire de la bibliométrie grâce aux métadonnées minimales (nom de l’auteur, nom du labo, type de doc, nom de l’université/institution…) entrées lors de chaque dépôt. On peut ainsi savoir combien de textes ont été déposés par telle université sur un thème donné pendant l’année 2005, par exemple.

Pour développer l’autoarchivage, il faut convaincre les chercheurs de déposer eux-mêmes le texte intégral de leurs publications sur des bases ouvertes, interopérables entre elles.

Disciplines : HAL est multidisciplinaire, mais est interconnecté avec ArXiv (http://www.arxiv.org/) depuis l’origine. Il contient donc essentiellement des articles de sciences dures : physique (33%), mathématiques (12%), informatique (12%). Il y a peu de dépôts en chimie et en biologie car de

façon générale ces disciplines, proches des secrets industriels aux enjeux financiers importants, n’ont pas une pratique de dépôt développée. HAL compte cependant 24% d’articles de SHS.

NB : Les disciplines des sciences de la vie sur HAL seront interconnectées avec PubMedCentral.

L’interrogation de HAL renvoie l’ensemble des documents trouvés, quel que soir le portail par lequel ils ont été soumis.

Comment déposer ?

Tout le monde peut déposer, après inscription libre.

Un document peut être déposé sous tout format, HAL les met ensuite sous PDF et les rend accessibles sous 24H environ. Les fichiers source sont disponibles en plus du PDF.

Les dépôts ne sont soumis qu’à un contrôle scientifique sommaire et à une vérification technique (intégralité du document, lisibilité, etc.), du moment qu’il présente un niveau scientifique comparable aux publications de revues scientifiques ou d’ouvrages académiques. Ce manque de peer-review a été critiqué mais HAL reste sur sa position de liberté de dépôt.

Important : comme sur ArXiv, aucun dépôt ne peut ensuite être retiré, mais il peut être complété par une nouvelle version. Toutes les versions déposées sont consultables, ce qui assure une transparence scientifique.

Une fois le document déposé, HAL se charge d’exporter automatiquement les données du déposant et de son dépôt vers les référentiels administratifs des chercheurs.

Question des droits d’auteur

Les auteurs doivent s’assurer avec les éditeurs de revue qui les publient qu’ils ont la possibilité de mettre en ligne sur archive ouverte leurs preprints, postprints, etc. Un outil pratique est la liste Sherpa/Romeo (http://www.sherpa.ac.uk/romeo.php), mais parfois une vérification directe auprès de l’éditeur est importante pour contractualiser la possibilité et les conditions de dépôt. C’est au chercheur de vérifier auprès de ses éditeurs ce qu’il peut faire, notamment en cas de dépôt rétrospectif. (Rappel : HAL se charge d’exporter automatiquement les données du déposant et de son dépôt vers les référentiels administratifs des chercheurs).

Il peut être intéressant pour les chercheurs d’envisager la solution Creative Commons / Science Commons (http://fr.creativecommons.org/, http://sciencecommons.org/) mais attention, ces solutions nouvelles ne cadrent pas encore exactement avec le droit français.

Institutions : les chiffres des universités sont entrés en chiffres romains : la conséquence est que les résultats de dépôts sur HAL ne sont pas pris en compte pour le classement de Shanghai.

Chaque institution dispose d’une page sur HAL, qu’elle peut personnaliser (texte, graphisme, webdesign) : pour Pierre et Marie Curie – Paris 6, qui compte 5698 documents et notices, mais n’a pas choisi de personnaliser sa page : http://hal.ccsd.cnrs.fr/UNIV-PARIS6/fr/ et pour Nice Sophia-Antipolis, qui compte 628 documents et notices et n’a pas non plus personnalisé sa page : http://hal.ccsd.cnrs.fr/UNIV-NICE/fr/

HAL

Le 6 septembre 2005, le CNRS, l’Inserm, l’Inria, l’Inra et la Conférence des présidents d’université se sont entendus pour démarrer une phase préparatoire à un portail commun de publications scientifiques basé sur la plate-forme HAL et développé par le CCSD.

L’URFIST de LYON a mis en ligne une présentation de HAL, serveur d’archives scientifiques à l’adresse suivante :

On y trouve en particulier les thèses en texte intégral déposées par leur auteur.